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L'homme a toujours conversé
avec les Esprits, et Jésus lui-même était
en communication constante avec eux. N'est-ce pas sur le
mont Thabor que ses disciples le virent causant avec Moïse
et Elie ?
Le Christ porté par la foule des Invisibles dont
la présence se révèle à travers
ses actes, confirme la réincarnation.
S'adressant à Nicodème :
«
Il faut que vous naissiez de nouveau
»
Parlant de Jean le Baptiste :
«
En vérité je vous le déclare,
Elie est déjà venu et au lieu de le reconnaître
ils ont fait de lui tout ce qu'ils ont voulu
»
Et dans son entretien avec Nicodème :
«
En vérité, en vérité
je te le dis : à moins de naître de nouveau,
nul ne peut voir le royaume de Dieu.
Nicodème lui dit :
Comment un homme pourrait-il naître s'il est
vieux ? Pourrait-il entrer une seconde fois dans le sein
de sa mère et naître ?
Jésus lui répondit :
En vérité, en vérité je
te le dis : nul, s'il ne naît d'eau et d'Esprit ne
peut rentrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né
de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit
est Esprit. Ne t'étonne pas si je t'ai dit : il vous
faut naître d'en-haut. Le Vent souffle où il
veut, et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où
il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque
est né de l'Esprit. »
N'est-ce pas l'apparition de Jésus sur la route de
Damas qui a fait de Saint Paul un de ses disciples ?
Et Saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens
(15-35) ne résume-t-il pas dans ses questions ce
grave propos :
« Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils
? Avec quel corps reviennent-ils ?
Insensé ! tout ce que tu sèmes ne reprend
vie qu'à condition de mourir
Je vais vous faire
connaître un mystère.
Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés
Quand donc cet être corruptible aura revêtu
l'incorruptibilité et que cet être mortel aura
revêtu l'immortalité, alors se réalisera
la parole de l'Écriture : la mort a été
engloutie dans la victoire.
Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton
aiguillon ?
»
Par ailleurs, il confirme les communications avec les Esprits,
la médiumnité :
«
Vers la fin des temps, je répandrai
mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront,
vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront
des songes. En ces temps-là, je répandrai
mon Esprit sur mes serviteurs et mes servantes et ils prophétiseront
»
Les premiers chrétiens communiquent avec les morts,
mais l'Église, inquiète, interdira bien vite
tous rapports avec les Esprits. Mais "le Vent souffle
où il veut
" et il a ranimé
la flamme vacillante du flambeau abandonné.
En cette époque où la lutte pour la vie et
les jouissances matérielles amènent des conséquences
terribles pour les individus comme pour les peuples, où
la violence et la criminalité suivent une effrayante
progression dans la révolte contre toute autorité,
où les liens de famille se relâchent, où
le culte du moi tend à remplacer tous les
autres, et où on ne peut que constater que la masse
qui n'a plus de croyance, ne reconnaît plus que la
force et n'a d'autres pensées que celle de jouir,
on peut admettre que l'Humanité doive entrer dans
une nouvelle voie de progrès, aidée et soutenue
par une révélation rendue nécessaire
qui s'appuiera pour se répandre, lentement peut-être,
mais sûrement, sur la croyance en Dieu et sur la certitude
confortée par l'expérience humaine de l'existence
de l'âme et de sa survie avec toutes les conséquences
qu'elle comporte.
La philosophie
spirite
Le Spiritisme explique donc que l'âme préexiste,
qu'elle est immortelle à travers une perfectibilité
qui ne pourra s'accomplir que selon trois grandes lois :
la loi de progrès,
la loi de travail,
la loi d'amour.
La loi de progrès est la loi de l'évolution,
la loi de la transformation jusqu'à la transcendance
de l'Esprit qui devra atteindre la pureté définitive
pour pouvoir enfin, en toute valeur, se présenter
à Dieu.
Cette loi ne pourra s'accomplir qu'à travers la loi
de travail, bien sûr le travail quotidien accompli
dans une réelle conscience, une fondamentale honnêteté,
mais aussi, et peut-être surtout, le travail à
faire sur soi pour satisfaire, dans une vigilance de tous
les instants, et certainement au prix de beaucoup de volonté
et de
souffrances, aux exigences de cette loi d'évolution
; ces deux lois ne pouvant trouver leur accomplissement
qu'à travers une loi primordiale, essentielle mais
trop souvent oubliée : la loi d'amour, l'amour large,
universel, qui permet de regarder l'autre, quel qu'il soit,
quel que soit son rang, son ethnie, sa culture, à
travers le filtre lumineux de la tolérance, du respect,
de la charité.
Réincarnation
& Karma
Cette loi de progrès impose à l'homme la nécessité
de la réincarnation qui le fait passer successivement
par toutes les conditions humaines, à travers des
vies successives qui sont cadeau de Dieu qui offre par cela
même à chacun, la possibilité de s'épurer
et de se grandir ; ces vies sont autant de paliers pour
accéder au sommet de l'échelle de l'évolution.
Ces existences successives sont régies par le Karma
-un terme hindou- principe de causalité, loi de cause
à effet qui est justice.
Chacun récolte ce qu'il sème car nos amours,
nos pensées, nos actes passés ont tissé
notre présent et nos gestes actuels ensemenceront
le champ de notre avenir.
Ces réincarnations se font certes sur la Terre tant
que l'âme humaine n'a pas acquis la totalité
des enseignements que notre planète permet d'acquérir
en passant par toutes les situations sociales : richesse,
pauvreté, puissance dominatrice ou dépendance,
etc
mais elles se font également dans d'autres
Mondes car la Terre n'est qu'une étape, une escale
sur la longue route qu'est le chemin de l'Infini.
Notre naissance ne marque pas l'âge de l'Esprit qui
a déjà vécu et vivra encore ailleurs
; chaque vie est un examen de passage que l'Esprit doit
affronter pour apporter la preuve des connaissances acquises
à travers les progrès accomplis, car il doit
sortir meilleur et grandi de chacune de ces vies dans le
courant desquelles il laissera en chemin les pierres noires
de ses difficiles actions passées et récentes,
de ses erreurs, de ses errements, et il se chargera d'autres
cailloux blancs qui, représentant les actions de
valeur accomplies, s'ajouteront à ceux déjà
symboliquement entassés au cours des vies passées
et qui marqueront comme autant de bornes de mérite,
la route des grandeurs et des valeurs.
Dans chaque vie, aux acquisitions du passé viennent
s'ajouter de nouvelles acquisitions car nous emportons avec
nous en revenant sur Terre, ces acquis passés, bons
ou mauvais. En nous sont gravées les empreintes et
les résonnances de nos vies antérieures.
N'est-ce pas sur la résurgence des souvenirs de ces
vies passées que, de nos jours encore, on cherche
à travers le pays, -en choisissant parmi des tout-petits-
le successeur du Panchen-Lama ou d'un Dalaï Lama, un
Dalaï Lama étant déjà par essence
la réincarnation de Bouddha ?
Si l'enfant reconnaît des personnes de l'entourage
des désincarnés, ou s'il sélectionne
parmi les objets qui lui sont présentés ceux
qui ont réellement appartenus à ceux-ci, la
preuve est faite qu'il en est bien la réincarnation
et il sera immédiatement pris en mains pour une éducation
qui l'amènera à être, ou plutôt
à
redevenir le Chef suprême du bouddhisme
tibétain.
Enfants prodiges
Ces résonnances de vies antérieures se mêleront
aux nouvelles, expliquant le bagage de prédispositions
naturelles de chaque être, prédispositions
plus particulièrement visibles chez ces enfants dits
prodiges, dont les facultés ne peuvent être
que la résurgence d'acquis antérieurs puisqu'ils
n'ont encore rien appris et quils savent, souvent
plus que des adultes pourtant formés à une
discipline.
Enfant prodige, Pascal qui retrouvait à treize ans
le traité des sections coniques d'Euclide ; Mozart
qui, à trois ans, possédait des dispositions
extraordinaires pour la musique ; qui, à quatre et
cinq ans, écrivait des petits morceaux ; qui, à
six ans, était reçu à la cour de Vienne
et que l'Empereur François appelait son "petit
sorcier" ; qui, à douze ans, composait un opéra.
Enfants prodiges encore, Jean-Sébastien Bach qui
à dix ans composait des textes musicaux pour clavecin
et Michel-Ange qui, à peine adolescent, s'attaquait,
sans aucun apprentissage -et avec succès- au marbre
que même des sculpteurs chevronnés hésitaient
à toucher ou n'abordaient qu'après bien des
réticences.
A soixante-seize ans il disait :
J'en savais plus dans mon enfance que je n'ai appris
en vieillissant.
On raconte que son maître, Verochio, dépité
de voir l'enfant posséder un talent aussi extraordinaire
et faire tellement mieux que lui, avait décidé
de ne plus toucher un pinceau !
Également résurgence de vies passées
ces impressions de déjà vu, cette connaissance
inexpliquée de lieux dont on reconnaît les
moindres détails, détails qui sont confirmés
par des tiers.
Chateaubriand
et la réincarnation
Dans son "Voyage en Orient" Chateaubriand évoque
ces faits :
« Je n'avais en Judée ni Bible, ni guide
à la main, personne pour me donner le nom des lieux
et le nom antique des vallées et des montagnes, pourtant
je reconnus tout de suite la vallée de Térébinthe
et le champ de bataille de Saül. Quand nous fûmes
au couvent, les Pères me confirmèrent l'exactitude
de mes prévisions ; mes compagnons ne pouvaient le
croire. De même à Séphora, j'avais désigné
du doigt et nommé par son nom une colline surmontée
d'un château ruiné, comme le lieu probable
de la naissance de la Vierge. Le lendemain, au pied d'une
montagne aride, je reconnus le tombeau des Macchabées,
et je disais vrai sans le savoir. Excepté les vallées
du Liban, je n'ai presque jamais rencontré, en Judée,
un lieu ou une chose qui ne fût pour moi comme un
souvenir.
Avons-nous donc vécu deux fois ou mille fois ?
Notre mémoire n'est-elle qu'une image ternie que
le souffle de Dieu ravive ?
»
Oubliées
Mais si certains êtres ont, comme Chateaubriand, lintuition
que limage ternie de leur mémoire a pu être
ravivée par le souffle de Dieu, ces enfants prodiges,
comme dailleurs le commun des mortels, nont
pas conscience de ces faits car ils ne se souviennent pas
de leurs vies antérieures. C'est sur cette notion
d'oubli que s'appuient les contradicteurs qui nient les
faits en opposant que nous devrions obligatoirement nous
souvenir de quelques faits de notre précédente
vie.
Les sujets magnétisés qui, sous hypnose, ont
des visions, des sensations, s'en souviennent-ils à
leur réveil ?
Ils les ont complètement
oubliées mais si l'on reprend l'expérience,
ils retrouveront, lorsqu'ils sont de nouveau sous hypnose,
la mémoire de ce qui s'est passé dans la première
partie de cette expérience et reprendront le sujet
au point même où ils l'avaient laissé.
Cet oubli qui peut sembler néfaste car nous ne nous
rappelons plus ce que nous avons été et ce
que nous avons fait dans le passé, est en fait un
oubli providentiel car, indépendamment de la gloriole
que l'on pourrait tirer de titres ou de rangs, la vie d'ici-bas
serait difficile, voire impossible, si nous avions gardé
le souvenir de nos imperfections, de nos défaillances,
ou des drames que nous avons causés ; la vie serait-elle
possible, si victimes et bourreaux se retrouvaient face
à face dans la clairvoyance et la conscience de gestes
destructeurs ou de méfaits réciproques ?
Nous éprouvons souvent certaines sympathies inexplicables,
ou, plus difficilement, certaines antipathies qui transparaissent
par une déchirure du voile qui couvre le passé
et qui nous mettent mal à l'aise ; si cela est, qu'éprouverions-nous
si, ce voile tiré, nous pouvions embrasser du regard
l'horreur des actes passés et de leurs conséquences
?
Le souvenir de ces vies passées commence en réalité
à s'estomper dès la conception. En effet,
dès que l'ovule est fécondé, le circuit
de réincarnation commence.
Avant la naissance
L'Esprit qui doit reprendre corps s'attache immédiatement
à l'uf qui, par des mutations successives,
donnera le corps élaboré d'un bébé.
Lié à cet uf, l'Esprit va graduellement
s'endormir car il lui sera nécessaire d'être
complètement "anesthésié"
pour affronter le moment où, l'union du corps et
de l'âme s'effectuant au moment de la naissance, il
aura pu oublier les événements de ses vies
passées et surtout s'abstraire des pouvoirs dont,
en tant qu'Esprit libre, il jouissait dans l'Au-delà.
C'est pourquoi, d'une manière inversement proportionnelle,
l'Esprit s'endort au fur et à mesure que le corps
du bébé se forme et se développe. Et
lorsque le terme de la naissance arrive, il va pouvoir s'incorporer
sans problème dans cette enveloppe minuscule qui
le rendra dépendant, pour tous actes de sa vie, des
parents qui auront à jouer un rôle de guides,
d'accompagnateurs, d'éducateurs, d'exemples.
A la naissance
Au moment de la naissance se noue définitivement
l'attache fluidique qui pendant la vie ftale s'était
progressivement resserrée, et l'âme et le corps
sont définitivement et indissolublement associés
par le fluide vital dont les imprègne le corps fluidique.
Une nouvelle aventure va pouvoir commencer, qui va conduire
un Esprit sur le chemin montant creusé au flanc de
la montagne de l'évolution. Il conservera, enfouis
dans ses fonds inconscient subconscient les souvenirs des
existences passées, et le souvenir de cette période
prénatale où se sont imprégnées
dans sa mémoire les paroles, les scènes de
ces moments de vie, car là est l'explication de ce
que la science rapporte à une mémoire "utérine",
et les réactions du ftus à diverses
stimulations ou expériences ne sont que les réactions
d'un Esprit qui réagit aux sollicitations de cette
matière à laquelle il est lié et auxquelles
il répond.
L'avortement
De ce qui précède, on pourra mieux comprendre
l'importance du drame spirituel de l'avortement, qui certes
interrompt l'évolution du corps matière en
le détruisant, mais qui, plus gravement, anéantit
pour un Esprit préparé à ses retrouvailles
avec le terrain d'épreuves de la Terre, tout espoir
de réhabilitation et d'avancement.
L'avortement est un choc violent pour l'Esprit qui, contre
toute attente, se sent rejeté et renié, car
n'oublions pas que toute naissance voit la réunion
d'Esprits qui se sont côtoyés et ont antérieurement
partagé des éléments de vie ; la naissance
est subordonnée à l'acceptation de cette procréation
de la part de ceux qui, maintenant réincarnés,
ont avant leur propre retour sur Terre, pris l'engagement
d'accueillir et de protéger ces Esprits qui seront
un jour leurs enfants ; de là, une double culpabilisation
pour ceux qui ont recours à l'avortement :
celle du geste de destruction d'un corps qui seul
peut permettre l'accomplissement des espoirs d'un Esprit,
et spirituellement, à travers ce drame irréversible,
la culpabilisation née de la violation d'un engagement.
Tout ceci entraînant trop souvent des réactions
ultérieures, car l'Esprit repoussé et rejeté
se représentera pour accomplir son engagement et
il réagira souvent violemment à ce qu'il considère,
dans sa déception et sa souffrance, comme une trahison,
et il a été possible de constater ces antinomies,
voire ces haines, qui opposent d'une manière incompréhensible
un enfant à sa mère ou à ses parents,
antinomie et haines qui s'expliquent souvent par des avortements
répétés.
Si nous pouvons constater chez l'enfant l'inhérence
de ses aptitudes, nous pouvons également fort souvent
retrouver chez beaucoup d'entre eux des empreintes visibles,
tâches de naissance, envies, malformations, qui ne
sont en fait que les traces d'événements,
d'accidents vécus dans une autre vie.
L'homosexualité
La réelle homosexualité -car il nous faut,
dans cette étude, exclure les déviations sexuelles
passagères qui poussent certains individus à
plonger par curiosité dans la découverte de
"plaisirs défendus"- la réelle homosexualité,
trop souvent considérée comme une perversion
et si mal vue par notre société bien pensante,
n'est en fait qu'une empreinte laissée par des vies
passées. Les réincarnations devraient en effet
se faire en alternant les sexes, car les épreuves
d'un homme ne sont pas exactement celles d'une femme ; mais
malgré les conseils des Guides, l'Esprit qui aura
trouvé dans un sexe déterminé pleine
satisfaction dans une ou d'autres vies souhaitera retrouver
ces éléments dans sa vie future. De la répétition
volontaire de réincarnations dans le même sexe
naîtra une imprégnation dans le périsprit
des éléments attachés à ce sexe.
Mais lorsque le moment viendra de changer cette fois obligatoirement
de sexe, car l'Esprit devra affronter d'autres épreuves,
il gardera les attitudes, le comportement et souvent les
phantasmes du sexe qui a été le sien pendant
tant de temps, comme se retrouveront dans son aspect physique
les traits caractéristiques de ce sexe.
Pourquoi
rechercher dans lidentité du sexe le plaisir
et le bonheur ?
Nous
ne blâmons pas, sache-le, mais ton libre arbitre est
là pour te guider et souvent il est facile et simple
détouffer en soi la voix qui murmure :
« Non, pas cela, tu as tort... »
On
rejette avec un léger haussement dépaule
et on se sécurise en disant :
« Cest ma vie et je me moque des autres... »
Ten moques-tu, ami, au fond de toi ?
Nas-tu pas quelquefois la réticence intense
qui tempêche davouer tes élans
? Nen rougis pas, ami, tu as pris le courage dassumer
tes recherches, garde le courage de relever la tête
car nous ne jugeons ni ne tranchons.
Il est certainement difficile de bouleverser sa vie et de
diriger ses pas sur une autre voie, mais tu le peux.
Vos
âmes troublées, fortes de la puissance dune
décision de vie prise au mépris des exigences
sociales, cherchent cependant une lumière nouvelle
pour éclairer leurs élans.
Nous
ne blâmons ni ne jugeons, car, que sommes-nous, sinon
des messagers de conseils et de paix ?
Vous
avez, amis, choisi la porte étroite pour aller vers
les sommets de lamour humain.
Dieu a offert lamour dans cette gerbe étincelante
de tendresse et délans partagés, à
ces êtres nés de sa volonté : lhomme
et la femme.
Sans juger, sans blâmer, la tristesse est en nous
de ces élans qui poussent lêtre vers
lêtre que dautres élans auraient
dû attacher.
Lamour,
mes amis, est ce don partagé dattirance complémentaire,
et pourtant...
Votre société est ainsi faite que la complémentarité
nest plus toujours admise, et quil vous faut
rechercher dans lidentité du sexe cet élément
qui enrichira vos vies.
Sachez,
il me plaît de le répéter, que lamour
est un don de Dieu qui laurait voulu pur.
Que pouvons-nous ajouter en conseil ?
Analysez,
amis, analysez en profondeur
et si les portes fermées ne doivent jamais être
ouvertes, il importe quelquefois doser jeter en se
penchant, un dernier regard par le trou de la serrure avant
que la poussière et la rouille du temps ne le ferment
hermétiquement.
Raphaël
Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata p. 58
T.O.C.
Des milliers d'êtres humains sont mis à l'index
de la Société et finissent leur vie dans des
asiles comme malades mentaux parce que l'on croit aux hallucinations,
parce qu'on enseigne aux médecins qu'il existe des
perceptions sans objet.
Mais il n'y a pas de perceptions sans objet et les phobies
difficiles qui hantent les êtres, ces terreurs incontrôlées
qui font de certains moments de leurs vies de véritables
enfers : peur du noir, claustrophobie, peur panique de l'eau
ou du feu, craintes obsédantes jusqu'à l'intolérable
de la maladie, de la contagion, de la mort, pensées
fixes qui poussent certains à voir un ennemi dans chacun
de ceux qui les approchent, répulsion insurmontable
pour certaines matières ou certains contacts, certaines
bêtes, et plus loin, idées obsédantes
de folles ambitions ou de folles passions ne sont que résurgence
d'événements graves dont les racines plongent
au profond d'une autre vie et que la psychiatrie rattache
trop souvent -pour ne pas dire catégoriquement et à
tort- à la vie ftale ou aux premières
années de la toute petite enfance.
Le chemin de la vie se présente à l'enfant
qui va maintenant avancer sur la scène de cette vie
qui pourra être pour lui féconde et heureuse
si, aidé des conseils de ceux qui veilleront sur
lui, il arrive à comprendre le sens de ce transit
terrestre, s'il sait d'où il vient, où il
va, et surtout si, à travers ce libre arbitre que
Dieu a donné à chacun comme une grâce,
il sait choisir la voie directe, sans capitulation de conscience,
qui le mènera plus loin, et plus haut. Qu'il vive
alors ses jours à venir avec intensité et
sans découragement, en se souvenant que les orages
des petitesses, des jalousies, des égoïsmes,
des haines, des injustices ne durent pas toujours ; que
les nuages, même les plus noirs, s'effilochent, laissant
enfin apercevoir un coin de ciel pur, où brille le
soleil de l'espoir.
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