Quand
ces pas incertains portent lêtre qui avance
à tâtons, en aveugle, vers le point où
la chute est inévitable, il nous faut tendre la main,
rattraper limprudent et déchirer le bandeau
quil a si fort serré sur ses yeux.
Nous
devons éclairer le fond de son cur sous la
lumière crue des projecteurs de la vérité,
car il doit voir clair en lui.
Alors,
si la souffrance lhabite, quil accepte nos excuses
car elles sont le geste normal de celui qui peine lautre
et nous devons nous excuser de la souffrance que nous avons
fait naître en lui ;
mais ce faisant, nous lui faisons comprendre quil
peut à son tour, sexcuser auprès dun
autre.
Voilà.
Les excuses présentées sont comme le «
oui » murmuré, les choses les plus difficiles
pour un être qui ne sait incliner la tête et
découvrir son cur.
Raphaël
Archange
médium : marcelle olivério
extrait du livre Ephphata
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