Il faut toujours choisir devant une côte abrupte.

La monter est toujours pénible quand le fardeau du destin pèse sur les épaules, mais la descendre ?...
On le fait d’un pas allègre...
Mais, que trouve-t-on ?
Dans le creux de la vallée, le soleil ne jette que quelques rayons timides qui créent les ombres denses, l’humidité s’installe, le froid pénètre et glace.

La vie stagne.

Toi, tu as osé grimper vers le sommet, et là, tu as été ébloui par le paysage que tu as sous les yeux et le soleil t’inonde.

C’est le présage de l’éblouissement après l’effort, la terreur, le désarroi et la fatigue.

 

Raphaël Archange
extrait du livre Ephphata
médium : marcelle olivério