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Spirite
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Mettons
donc tout en uvre pour parvenir à cela et lorsqu'une
naissance vient illuminer notre vie mettons en pratique
ces conseils de Raphaël :
« Oh ! Qu'un enfant est fragile !
Il lui faut la paix heureuse, la propreté vive et
intense, la tendresse, la compréhension, la tranquillité
profonde où les rires cascadent comme autant de vibrations
cristallines dans la gerbe des élans de joie.
Il lui faut le havre, pas le taudis, le foyer où
l'amour réchauffe et le nid où l'on se blottit
et où l'on peut, en suçant son pouce, s'endormir
paisible et heureux en
"riant aux anges"
Ne sais-tu point, ami, qu'un enfant ne l'est qu'à
vos yeux d'Humains, car, où est sa jeunesse ? Que
ne pouvez-vous ajouter, additionner les jours passés
dans ces autres vies ? Vous sauriez alors que le bébé
que vous bercez en le protégeant est souvent plus
vieux que vous, et que ce fardeau d'amour que vous serrez
sur vos curs en l'appelant "Petit ange"
est hélas, quelquefois, plus coupable et plus noir
que le criminel odieux que vous vous plaisez à montrer
du doigt, la haine et le dégoût au cur.
Vos épreuves, amis, ont été choisies
par vous, par nous, pour que votre volonté d'Esprit
se réincarnant, vous fasse éponger ces dettes
antérieures et vous fasse avancer vers la Lumière.
Comme vous, amis, ceux que vous nommez "enfants",
ont choisi le chemin terrestre qui, d'embûche en embûche,
de chagrin en chagrin, de souffrance en souffrance, de désarroi
en désarroi, de déchirement en déchirement
ou
de bonheur en bonheur, les mènera vers le
dernier palier qu'il leur faudra franchir pour ouvrir toutes
grandes les portes de la paix
Alors, pour l'aider dans son cheminement, vous pouvez vous-mêmes
ajouter au plus beau des baptêmes, au plus valable
des baptêmes
en aspergeant
votre enfant de l'amour divin que vous recevez et acceptez
;
en éduquant
votre enfant dans cet amour merveilleux des êtres
et des Esprits ;
en
faisant comprendre à votre enfant la puissance d'un
geste, la grâce de l'offrande d'amour qu'il fera à
ceux qui tendent la main ;
en lui
apprenant à s'élever sur l'amour constructif,
sur la bonté valable, sur la force d'acceptation,
sur l'abnégation et la douceur ;
en lui
apprenant à rejeter le luxe inutile, le lucre stérile,
le vice honteux, la sensualité déchaînée.
Alors, aimez et veillez !
»
Et
parce que tout s'enchaîne, en nous souvenant que nous
ne pourrons offrir que ce que nous possédons, il
nous faudra avant tout être ces parents exemplaires
qui seuls pourront ouvrir pour ces enfants qu'ils accompagneront
en toute valeur, une porte sur un horizon pur et serein
; il nous faudra nous rapprocher de cette image du père
que lArchange Raphaël nous offre :
« Un père ! Savez-vous ce que c'est ?
Le père : l'image
l'exemple
le phare
qu'un enfant contemple pour guider ses pas, cette lumière
qui doit briller sur le chemin de sa vie et de son destin
pour qu'il ne s'écarte de cette route qui le mènera,
dans la sauvegarde, à des lieux bénis, à
des lieux de lumière, à des lieux d'amour
Eteignez le phare et l'enfant se perd, et parce que le phare
a trop longtemps clignoté puis s'est trop longtemps
éteint, l'enfant s'égare sur des chemins difficiles
en essayant de trouver à l'intérieur de lui-même,
de sa propre quête, de sa propre jouissance ce qu'il
n'a pu trouver dans des contacts familiaux, parce qu'il
n'a pu trouver dans son foyer l'amour, la compréhension
l'amitié.
L'amitié
!
une âme en deux corps
deux
corps, symbole de deux corps spirituels fusionnés,
animés par la même force, le même élan,
tendant au même but
"Une âme en deux corps !
"
le corps, partage de ce bien matériel que Dieu a
donné à chaque être pour parachever
son évolution et sans lequel rien ne peut être,
mais une âme, l'essence d'un être qui prend
ses racines dans les plans divins, dans ces jardins où
Dieu, sans cesse, ensemence d'amour, de compréhension
et de valeur.
Les voilà les racines de l'être, le partage
dans l'amour, l'amour qui porte l'un vers l'autre, le fort
vers le faible dans la conscience d'un drame qui se joue
:
Tu vis un drame, ton drame est le mien ! Sache que
mon cur s'ouvre tout grand dans la souffrance que
tu éprouves parce que j'éprouve la même
souffrance.
Comprends que je suis près de toi, ami fidèle,
capable de tout partager, capable de donner jusqu'à
la limite de ma vie pour que la tienne renaisse, capable
de m'abstraire de tout pour que tu puisses retrouver des
plans de valeur où je pourrai, moi l'ami, en donnant
le meilleur de moi et l'essence de mon moi profond, te présenter
à Dieu pour qu'Il t'offre sa protection, dans la
chaleur de son amour infini et éternel
Vous devez arriver à trouver le chemin de l'amour,
l'amour
le don définitif de soi à l'autre.
En tant qu'Esprits, vous avez accepté la réincarnation
d'un Esprit qui devait venir grossir les rangs de cette
famille que vous avez constituée ; vous avez pris
ces engagements en votre âme et conscience devant
le Plan Spirituel et devant Dieu pour un accompagnement
d'amour, de patience et de compréhension de ces êtres
qui devaient finalement, sous votre férule, arriver
à trouver le chemin de la vérité dans
un chemin de paix et de tranquillité, dans un chemin
d'amour.
Il est toujours facile d'accepter un rôle mais combien
plus difficile de le tenir dans une dignité profonde
qui ferait de vous les êtres lumineux qui, postés
à la croisée des chemins de ces enfants un
peu perdus, auraient pu leur montrer la route à suivre
sans défaillance et sans drame.
La main de Dieu se tend toujours sur les êtres et
sur les foules et lorsque cette main montre un chemin qui
est un chemin de tendresse et d'amour, nous pleurons toujours
dans nos Plans lointains lorsque des êtres se perdent
en s'écartant de ces voies bénies par Celui
qui a donné sa vie pour que l'amour éternellement
fleurisse sur la Terre, sans défaillance et sans
répit.
Faites des instants que vous vivez des instants de fusion,
où vous aurez la joie de vous retrouver dans une
communion de pensées et d'élans, père
et enfant réunis, réunis par l'Esprit Saint
qui pourra vous envelopper dans la même gangue d'amour
au lieu de constater tristement, larmes aux yeux, les résultats
d'une antinomie stérile et vaine qui ne vous apportera
que le drame.
Dieu bénit sans cesse, et sa main se tend.
Acceptez de comprendre quil ny a quune
clé aux portes que vous devez ouvrir : la clé
de l'amour et de l'acceptation dans une humilité
que vous devez inéluctablement retrouver faute de
quoi vos pas trop hasardeux, trop hésitants, trop
chancelants, vous conduiront encore sur un terrain de souffrance.
Nous essayons de vous remettre les clés de devenirs
différents ; serrez-les dans vos mains ; ne
les jetez pas dans les ornières, dans les orties
brûlantes où ces mains un peu trop désinvoltes
ne pourront les récupérer lorsque sonnera
le glas des rêves et des espoirs détruits.
La clé sera trop vite recouverte par des herbes folles
et vous ne pourrez la retrouver dans le fatras innommable
des débris de vos vies
Transformez vos destins : trouvez le chemin d'une union
qui ne doit cesser d'être ; l'humilité seule
pourra vous aider à trouver cette dignité
profonde et puissante qui est nécessaire à
vos vies.
Il est des soirs où le ciel trop bas, trop lourd,
pèse sur une Terre qui frémit dans l'attente
du drame. Ce lourd couvercle du ciel pèse et étouffe
les êtres qui, tout à coup immobiles, se sentent
petits, définitivement petits devant un Infini qu'ils
ne peuvent pénétrer ni atteindre, qu'ils ne
peuvent comprendre.
Le même lourd couvercle semble être posé
sur le destin de certains êtres ; quelle main humaine
pourra arriver à le déplacer, à le
soulever, à le faire basculer pour qu'apparaissent
des cieux plus bleus ?
Couvercle lourd et pesant, plombé
plombé
comme les portes de ces maisons où sont apposés
des scellés, couvercle que nul ne peut briser même
si la main de Dieu se tend, car il est des éléments
que personne ne pourra changer
Acceptez l'évidence des choses et des faits
Composez avec ce qui vous est offert en donnant tout l'amour
de votre cur, tout l'élan de vos vies ; aplanissez
les chemins sous les pas hésitants de votre enfant,
ne creusez pas de trous où son pas mal assuré
pourra le conduire, et cette terre et ces pierres que vous
aurez arrachées des trous, n'en faites pas un monticule
sur lequel il ira buter, car avançant en aveugle
et ne sachant où diriger ses pas.
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Le
pourquoi de la vie
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Donnez
l'amour !
Mais qu'est l'amour, enfants ?
c'est
l'élan du cur qui sans cesse se donne,
c'est
l'élan du cur qui sans cesse pardonne.
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Spirite
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L'amour seul est le rouleau compresseur le plus puissant
pour niveler les chemins que doivent affronter les êtres
Donnez l'amour et l'être le plus perdu pourra s'épanouir
et vivre.
Temps, il est temps en vérité, de concevoir
qu'Esprit réincarné possédant un libre
arbitre, l'enfant doit affronter un destin qui est le sien
propre, un destin dont les limites sont déjà
imposées.
Acceptez de reconnaître l'importance et la grandeur
de cet accompagnement difficile et parfois douloureux. Analysez
toujours les situations sans trancher catégoriquement,
car c'est dans l'analyse puissante que vous pourrez soulever
le voile qui trop souvent, obscurcit son horizon. L'entretien
doit se faire dans la fermeté, dans la fermeté
objective, attentive, attentionnée, puissante ; n'imposez
rien, mais expliquez, argumentez, et l'enfant rebelle, plein
de défi et de provocation pourra un jour baisser
la tête en comprenant qu'il y a près de lui
l'ami et non l'ennemi, le confident et non le dictateur,
l'amour
et non la haine !
Un chemin difficile pour vous, un chemin de travail intérieur
intense, de découvertes nouvelles dans la compréhension
du pourquoi de vos vies, non de vies que des mères
ont données et qu'un croque-mort emportera, mais
dans la compréhension de ces vies que Dieu vous a
permis de revivre pour une évolution à laquelle
nul ne peut échapper car le chemin qui mène
du berceau à la tombe est le chemin d'épreuves
difficiles et douloureuses où, jour après
jour, il faudrait prendre conscience de ces vies passées
où se sont accumulées les erreurs et les drames,
et où, jour après jour, il faudrait prendre
conscience de cet autre chemin à faire pour accéder
à d'autres paliers, des paliers de découvertes
nouvelles avec, en toile de fond, une seule image, une seule
lumière, une seule vérité, une seule
grandeur : la présence divine, celle vers qui tout
être doit aller et devant laquelle tout être
doit pouvoir s'incliner, s'incliner en remettant aux pieds
de cette Lumière et de cette Vie Eternelle, l'intérêt
de ses gestes, c'est-à-dire, la valeur des actions
génératrices de limportance de l'évolution
accomplie.
Souvenez-vous, enfants, que ces chemins qui vous semblent
aisés ou
difficiles ne sont que les chemins
qui conduisent inéluctablement à Dieu qui
souhaiterait voir se transformer ces curs où
pourtant, malgré la souillure et la souffrance de
certains contacts, Il demeure éternellement en prodiguant
son amour, en donnant son attention, en tendant la main
pour réconforter, pour essuyer des larmes, faire
renaître des vies ; Dieu toujours présent dans
ces curs qu'il voudrait voir s'épurer ; et
ce chemin qui conduit à Dieu, enfants que je bénis,
peut-il vous conduire à autre chose qu'à pouvoir
un jour, dans l'effort, le travail -peut-être la souffrance-
devenir dignes, définitivement dignes, en vous inclinant
en toute humilité, de reconnaître et de chanter
sa Gloire ?
»
Il
faudra égaler cette image de la mère que Raphaël
s'est plu à évoquer un jour où les
Humains fêtaient les mamans :
« Mère de Miséricorde !
Des Humains, aujourd'hui, retrouvant la liesse, offrent
des cadeaux et font tant de promesses à des mères
qu'hélas, on ne respecte ni ne chérit. Mais
par le geste d'attention fait en cette occasion, on se donne
bonne conscience et les remords s'apaisent.
Où sont-ils les gestes d'amour de l'enfant vers sa
mère ?
Une
mère, enfants, une mère
est-elle l'image
de la crasse, du mensonge, du vice, de la nonchalance, de
l'hypocrisie, de la noirceur, ou l'image d'une mère
est-elle celle du bonheur ?
Ah ! le cur d'une mère, enfants !
Prêt à tout donner, prêt à tout
comprendre, prêt à tout souffrir, prêt
à tout offrir, sans cesse, inlassablement, car toujours
présente près de ses enfants qu'elle chérit
et qu'elle aime.
Une mère, enfants !
image du don, image de l'offrande !
Une mère !
Une mère, mais c'est l'amour, la tendresse, la douceur
; c'est à la grande limite presque l'âme sur
que l'on a découverte en ouvrant de grands yeux et
en essayant d'apprendre à être heureux.
C'est celle qui s'est penchée avec attachement, a
veillé et prié et gardé son enfant
;
C'est celle qui a su mettre en lui les éléments
de force qui, un jour, allaient faire de lui l'être
de valeur, l'être noble et pur, l'être qui peut
avancer sur son chemin de vie pour découvrir enfin
le vrai sens de cette vie
Une mère, c'est celle qui sait regarder sans parler,
qui sait espérer sans compter, qui sait attendre
sans désespoir, et qui sait toujours offrir l'espoir.
Une mère
enfants !
Mais regardez-la cette mère merveilleuse, elle dont
le cur a été percé d'une lame
affilée, elle qui a vu mourir ce Fils bien-aimé,
car, mère encore et toujours, elle a fait don de
son amour pour que naissent les vies
Une mère simple et humble, modeste et attentive,
qui jamais ne rechigne, jamais ne récrimine quand
l'amour pourtant a détourné ses pas et qu'elle
devient alors celle que l'on ne voit pas ;
une mère qui attend en priant, espérant que
l'enfant bien-aimé pourra un jour comprendre quel
amour il y a, puissant, dans ce cur tendre qui ne
bat que pour lui et ne vit que pour elle.
Une mère !
l'image la plus belle, la plus noble, la plus grande,
l'image de l'amour allié à l'offrande éternelle
et vivante, éternelle et puissante.
Une
mère !
symbole de l'amour déchiré
symbole désespéré !
Et en ce jour, enfants, où se fêtent tant de
mamans sur votre pauvre Terre, laissons monter une prière
vers cette mère merveilleuse qui, maintenant heureuse,
contemple et contemple encore, Etre pur auréolé
d'or, ce Fils qu'elle a dû sacrifier au courant des
éternités ; et si cette prière monte,
fasse Dieu qu'elle efface la honte de nos fronts trop inclinés
sur l'horreur de nos destinées ! »
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Spirite
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Toi
qui as eu pour Fils la Lumière et la Joie,
toi qui as tant clamé pourtant ton désarroi
et ta peine profonde,
penche-toi aujourd'hui sur le drame du Monde,
et parce que Tu sais, ô Toi, Mère blessée,
trouve les mots qu'il faut pour que leur soient offerts
pour qu'ils tournent une page, la compréhension,
le courage,
pour que leur soit donné l'amour fier,
qui pourra meubler leurs jours en détruisant alentour,
tout ce qui n'est qu'ivraie et regrets.
Et parce qu'une mère sait comprendre,
tu nous offriras sans attendre,
l'Amour et la
Charité.
Archange Raphaël
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Le
pourquoi de la vie
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Qui livre plus rude combat que celui qui s'efforce de
se vaincre soi-même ?
Imitation de Jésus-Christ
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Spirite
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La
loi de la réincarnation nous aide à comprendre
les échecs de l'éducation, les mauvais instincts
de certains enfants qui sont certes des épreuves pour
les parents, mais qui sont également pour eux un tremplin
s'ils comprennent l'importance de leurs responsabilités,
une aide à l'avancement, le leur et celui de l'Esprit
dont ils ont la charge.
Parents touchés parce que vous appelez "l'injustice
du sort", analysez et comprenez. Réjouissez-vous
d'avoir des enfants dignes et de valeur et comprenant par
ailleurs, ne vous révoltez pas si ces enfants indignes
qui vous attristent et que vous souhaiteriez voir parés
de toutes les valeurs ne répondent pas à vos
espoirs.
Aidez-les
dans la compréhension et la tendresse, et quelle
que soit l'issue, élevez vos pensées pour
puiser dans la conscience de votre foi l'espoir que cette
expérience douloureuse sera pour vous une expérience
réussie qui vous permettra, un jour lointain, dans
une autre vie, de retrouver ces êtres dans l'amour
et la paix retrouvée.
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Le pourquoi de la vie
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