• Une vie à deux…
    - amour et élan…
    - devoir du couple…
    - devoirs des parents…

 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

 

[M... avait pris la décision -il ne le savait pas encore- de quitter son mari…
Il était présent lors de l'entretien. On peut remarquer avec quelle délicatesse, l'archange Raphaël s'exprime afin de ne pas dévoiler à l'intéressé, les intentions de sa femme…
C'est l'apanage des Esprits Supérieurs.]

 
   

Puisque tu as, amie M..., demandé un message, demandé nos conseils, voici.
Vous êtes, ton mari et toi-même, détenteurs du devenir de deux enfants difficiles, détenteurs de votre propre devenir dans une vie qui ne devait être qu’une fusion alors qu'en fait vous marchez sur deux chemins qui se côtoient et qui, un jour, si vous n’y prenez pas garde, se dissocieront car trop d’accaparement et trop d'intolérance peuvent nuire à la concrétisation d’une vie…

Des enfants sont des Esprits qui sont revenus et dont vous avez la charge, dont vous avez pris l’engagement envers et contre tout.
Vous deviez jouer un rôle d’éducateurs, vous deviez jouer un rôle d’accompagnateurs, mais vous deviez surtout jouer un rôle de… guides, rôle que jusqu’à ce jour vous n’avez point accompli.
Temps, il est temps, en vérité je te le dis, de transformer les éléments de ta vie… Garde des éléments de serviabilité et d’élans, garde des éléments de tendresse et d’amour, mais bannis de ta vie ces éléments qui sont des éléments d’accaparement de ceux qui gravitent dans ta sphère, car, amie… car amie, tu tranches et imposes, tu régentes et diriges, et souvent, au mépris même des aspirations de tel ou tel qui aurait souhaité autre chose, tu conclus et ta décision fait force de loi…
Non, amie, non, l’âme d’un être est un puits insondable où, hélas, mille fois hélas, tu ne peux plonger car tu n’es pas encore -et dans combien de temps le seras-tu ! - armée pour ce faire, car quels éléments faut-il posséder, enfant, pour pouvoir analyser le fond, le tréfonds des êtres ?…
Tu cohabites avec des êtres et tu ne les connais point ; même celui qui a partagé ta vie, et qui aujourd’hui vit encore à tes côtés, tu ne le connais pas dans son entier, car, pensant analyser, persuadée de comprendre, tu passes à côté d’éléments que nous souhaiterions te voir découvrir pour un aplanissement d’un chemin que nous voudrions moins cahoteux et plus doux, plus direct… vers des Plans de plus grande valeur et de plus grande beauté.

Suis-je assez clair ?…

Ces deux enfants que tu as serrés sur ton cœur, tu les as serrés sur ton cœur en ramenant leurs propres vies à ton amour exigeant de mère et à ton accaparement tyrannique, alors qu’Esprits réincarnés, ils se devaient d’avancer sur le chemin de leur évolution avec les seuls éléments que vous pouviez leur offrir, c’est-à-dire des éléments de valeurs morales, spirituelles et humaines qui auraient été leur bagage pour affronter ce long chemin dans les cahots difficiles et obscurs de la vie…
Raté, ce rôle d’éducateur a été raté car, amie, tu as décidé d’imposer des vues qui n’étaient pas les leurs, et croyant donner un amour immense et définitif, tu n’as donné qu’une exigence désastreuse qui a été signataire de situations qu’aujourd’hui vous ne pouvez maîtriser car dépassés largement par ce poids trop lourd que vous traînez comme un boulet, mais un boulet qui vous rive au poteau de la souffrance et du constat d’échec dramatiquement exprimé. Il est temps de recomposer, temps de comprendre que ces enfants auraient dû avoir près d’eux deux responsables, deux accompagnateurs…

Laisse, à celui qui est près de toi, les responsabilités qui lui incombent ; n’empiète pas sur le terrain d’autrui, amie M..., reste sur ton terrain propre, humblement, tranquillement, sans éclaboussures, car chaque être a un chemin à suivre et seul ce chemin est à lui : il ne peut pas être décisionnaire du chemin des autres en imposant des volontés qui n’appartiennent qu’à sa propre route…
Est-ce assez clair ?
Module… transforme… recommence… recompose, élague… change ta voie, change ta… vie.

L’élan, amie M..., l’amour, amie M..., sont les éléments moteurs des vies, mais l’élan et l’amour, amie, sont des éléments moteurs qui ne peuvent être utilisés valablement que dans le sens de l’autre et jamais dans le sens de son « moi » propre ; cesse d’analyser et de voir à travers ce filtre que tu mets devant toutes choses, ce filtre où ne peuvent s’imprimer en lettres de feu que… tes conclusions et… tes décisions personnelles.
Aie des entretiens plus poussés avec ton mari, cet être que tu méconnais : des défauts, c’est vrai, des réactions, c’est vrai, mais connais-tu les fonds de son âme, enfant ?…
Non !…
Tu as survolé, et tu n’as jamais plongé au profond de son cœur, de ses pensées, de son Esprit, de son attente, de ses… espoirs.
Recomposez ; temps il est temps, en vérité je vous le dis, de retrouver un autre chemin de vos vies : le chemin des lumières découvertes, le chemin des confidences faites, le chemin des échanges profonds…

L’amour est une chose étrange, enfants !
Lorsqu’un couple s’unit, tant d’éléments peuvent rentrer en ligne de compte pour que cette union se fasse car, chose étrange, on peut bâtir et créer sur des élans fougueux que l’on croit être les élans de l’âme et qui ne sont que les élans d’un corps ; on peut bâtir et construire sur des élans réels de l’âme qui dureront et perdureront dans le temps ; mais on peut bâtir et construire aussi sur des éléments de contingences humaines qui font qu’on ne peut analyser qu’après coup ou… tout d’un coup, que le mariage n’était que raison profonde et que finalement, quand on regarde la toile que l'on a peinte, il manquait peut-être… peut-être ces touches chatoyantes qui auraient pu faire d’un tableau un peu terne, un tableau lumineux.
Quelles que soient les causes et les raisons d’une union, les êtres qui unissent leurs vies doivent définitivement être liés, non par ces liens du mariage exprimés dans vos codes civils, mais dans un engagement face à Dieu, c’est-à-dire que l’union doit répondre en tout point à Ses vœux, c’est-à-dire : union égalant fusion… et détermination de conserver, à travers le temps, cette fusion qui peut sceller les âmes.
Si l’un commence à grimper trop vite la côte pour dominer la situation, si l’autre ne veut pas, pour de multiples raisons, reconquérir cette position, la balance, amie M..., déséquilibrée, ne pourra plus pencher que d’un côté, entraînant tant de choses avec elle !
Il faut que l’être qui domine soit l’être fort, puissant, valeureux, propre, déterminé dans cette valeur qui ne devra jamais finir d’être, il faut que cet être puisse accomplir ce que Dieu souhaite pour lui.
Mais si cet être est en porte-à-faux total avec lui-même déjà, et avec l’autre ensuite, comment pourrez-vous avancer quand une roue de cette charrette que vous souhaitez faire avancer sur les chemins cahoteux de la vie, comment pouvez-vous avancer, si une roue de cette charrette est plus petite que l’autre ?… Non, enfants, non, jamais au grand jamais vous ne le pourrez : vous êtes deux attelés à la charrette de ces vies, cette charrette dans laquelle vous avez traîné derrière vous deux Esprits qu’il vous fallait accompagner d’autres éléments de valeur.
– « Mais » vas-tu répondre, « il y avait cette peur de voir la vie les écorcher !… »
Non, enfant, non !…
Même si tu le désires, ta main sera impuissante à empêcher les épines de lacérer leur chair si leur destin est de subir et de souffrir ;
tu ne pourras être que l’accompagnatrice qui nettoiera les tissus lésés… qui pansera les plaies… qui séchera les larmes… qui réconfortera les cœurs… mais jamais, au grand jamais, tu ne pourras empêcher les coups de les atteindre car ils ont fait leur choix et cet engagement devant Dieu ne pourra jamais, même à tes yeux, être réfuté, résilié, foulé aux pieds, jeté à l’ornière.
Transforme, modifie, recompose…

Tes enfants ne sont plus tes enfants, amie, il me semblait pourtant te l’avoir déjà dit, ce ne sont plus les bébés qu’on pouponne, ce sont des adultes à part entière, des hommes que, par une faiblesse immense, tu as amputés de leurs réactions d’hommes, en les laissant, fragilisés et vulnérables, face à une vie qui ne fait pas de quartier.
Bien sûr, la souffrance est en toi -est en vous, devrais-je dire- car je n’exclus jamais cet ami qui doit très vite, des fonds lointains où tu l’as relégué, revenir sur le devant de la scène ; nous le souhaitons, pour ne pas employer un terme plus dur, en disant que nous le… demandons, car les rôles doivent être aujourd’hui répartis de nouveau, et lorsque la vedette d’un spectacle commence à ne pas être tout à fait à sa place sur le devant d’une scène, il est important soit de changer les rôles, soit d’élargir le script pour que l’acteur présentant des valeurs puisse jouer la scène…

Nous te parlons, enfant, avec toute la tendresse, que nous pouvons offrir, car nous nous attristons toujours sur ces chemins qui s’égarent, sur ces concepts un peu erronés, un peu transformés, qui font les ratages des vies. Change, nous t’en supplions ; redescends lentement, sans précipitation de ces sommets où tu as grimpé, toujours grisée par un désir d’élévation plus poussée qu’il ne t’est possible de faire ; redescends… redescends vers cet être que tu as laissé quelque part sur le chemin, derrière toi ; va vers lui, commence à l’appeler pour que ta voix lui parvienne, tends la main vers lui dès que tu l’apercevras pour, soit le hisser à ton niveau, soit lui faire comprendre que tu descends au sien ; expliquez-vous, parlez, et changez ce qui peut, encore aujourd’hui, être changé et récupéré.

Par ailleurs, laisse venir ton enfant à nous sans le harceler d’interdits, sans explications trop subjectives qui tendraient à le faire se fermer à tout contact. Nous acceptons de le recevoir pour un entretien dont tu seras exclue car c’est un entretien seul à seul et cœur à cœur avec lui que nous allons avoir, sans ta curiosité, sans tes questions ; il n’exprimera que ce qu’il veut exprimer de ses heures silencieuses.
Je le répète, ne pose pas tant de questions indiscrètes, amie ; ne retourne pas les gens sur le gril : ton fils a sa vie et ses secrets et ce sera un problème qui se traitera s’il veut bien accéder à cette suggestion que je fais, d’une trilogie qui ne liera que lui, Dieu et moi par le canal de cette femme qui éternellement sera notre messagère d’amour.
Toi, incline-toi avec humilité, baisse la tête devant des volontés qui te dépassent largement car qui peut oser prétendre relever les yeux quand le regard de Dieu se pose sur l’être ?… Seul celui dont la vie a été largement lumière… bonté… beauté… amour… charité… abnégation… don divin… seul, celui-là pourra, lorsqu’il franchira la porte monumentale de l’Au-delà, s’avancer radieux vers un Dieu qui l’a sans cesse baigné de sa tendresse et qui, sans cesse, continuera à tendre la main pour illuminer son chemin, ce chemin qu’il a déjà tant éclairé de son amour, de sa beauté.

Vous allez, Humains, piétinant sur le chemin difficile de la vie. Ne lancez pas de défis aux yeux de Dieu, enfants ; signataires d’un chemin de destin, accomplissez ce destin humblement, chacun à sa place, car, les maillons d’une chaîne sont destinés à être soudés pour maintenir et exposer, sur un cœur, le joyau précieux.
Tu n’es, amie M... -comme l’est d’ailleurs ton mari- qu’un des maillons de cette chaîne qui vous lie dans un circuit d’hérédité et d’évolution spirituelle à ces êtres que vous avez accepté de voir se réincarner pour les aider à dépasser valablement le circuit difficile de leurs vies passées.
Ne ratez pas cet examen de passage, apprenez à devenir plus sages, toi, en tempérant, en modulant, en… "calmant le jeu" -pour employer une expression que les Humains affectionnent tant- toi, ami A..., en acceptant de te soulever de ce siège où tu restes trop souvent assis, pensif, n’osant intervenir et ne sachant que faire pour contrecarrer l’ostracisme de ta femme.
Avance, avance, ami, avance à grands pas ; nous chargeons tes épaules d’un poids plus lourd que tu ne peux l’imaginer car ta femme est, hélas, la pierre d’achoppement de cette famille.
Souviens-toi que tu es le père… le père !…
Mais quel est le sens du mot père, enfant ?
Même celui qui n’a pas procréé devient le père de l’être qu’il adopte dans son amour immense, et c’est lui qui a le plus de chance de pouvoir jouer ce rôle de valeur.
Le père… un phare, l’appui, l’ami, celui qui devrait devenir la Lumière d’enfants qui grandissent, les yeux levés, pour contempler celui qu’ils pourront peut-être un jour être.
Redeviens cette Lumière, ami A... ; reprends les rênes de cette nichée qui a besoin d’être récupérée, ô combien ! Nous te donnons notre appui, nous t’accompagnons pour ce faire.
Répartissez de nouveau, dans un partage équitable, ces charges familiales : toi, amie M..., en restant à la place -que tu n’aurais jamais dû dédaigner- de mère, d’amie, de confidente, mais toi, ami A..., en redevenant l’être fort qui doit reprendre en mains les destinées des siens.
Est-ce assez clair ?…
Nous te demandons ce travail, amie M..., car en quelque plan que ce soit de ta vie, il te faut retrouver une attitude humble, pleine de tact, de déférence, d’amour poussé à l’extrême, ou de… respect, qu’on voudrait voir poussé à l’extrême par sentiment de nécessité absolue d’intervention, que l’on veut également imposer à l’extrême.
Mais sache que l’extrême est trop souvent destructeur des éléments de valeur… et peut entraîner le drame.

Que chacun vive dans les limites précises de ses possibilités et de sa vie, et vous verrez, enfants, que le soleil qui brille sur une terre qui semblait devoir être dévastée par la tempête et l’orage est le gage de la récupération des vies, car les tempêtes cèdent toujours et ne durent jamais.
Qui peut penser, quand la tempête fait rage, quand tout semble devoir être détruit sur la terre, que le moment viendra où, le calme revenu, le soleil brillera inondant tout de nouveau de ses feux et faisant renaître la vie écrasée par cette tempête terrifiante ?…
Vous venez de traverser, enfants, des moments difficiles de vos vies cahotantes, de vos vies un peu trop parallèles ; retrouvez le chemin de la voie unique, reprenez la main que vous oubliez trop souvent de frôler ou de serrer…
Il est vrai que l’impétuosité des premières amours ou des premiers contacts s’éteint lentement, progressivement au fil du temps, mais elle devrait être remplacée par cette tendresse amicale et cette amitié affectueuse qui font le ciment des vies, ce ciment qui, une fois posé, scelle les pierres entre elles et scelle les êtres entre eux d’une manière définitivement indestructible… et l’édifice restauré, récupéré, défiera de nouveau le temps et affrontera tempêtes et marées ou, sous un soleil brûlant, continuera son rôle de protection de la vie.

Tu voulais, enfant, un message ; nous te donnons ces éléments d’amour afin que tu puisses un jour, ayant retrouvé ta voie, ayant retrouvé vos vies, revenir vers nous pour nous apporter cette preuve que nous espérons tant : la preuve d’une autre fusion et d’une autre réussite.
Nous lançons vers toi toutes ces vibrations de force pour accomplir cette tâche qu’en ce moment tu juges pratiquement insurmontable et qui remue tes fonds profonds par un tas de questions. Ne réponds pas à ces questions à travers -encore et toujours- ton filtre, amie M... ; ne réponds qu’avec la voix de l’analyse objective, de la dissection précise, de l’objectivité la plus grande, et tu reconnaîtras, enfant, que même si la tempête gronde, ce n’est que le dernier coup de tonnerre qui disparaîtra dans les fonds d’un ciel qui peu à peu s’éclaircira.
Accepte cette évidence, enfant, mais fais vite, nous t’en supplions… et cette bénédiction que nous faisons sur vous, vous devriez, à genoux, la recevoir car, croyants, pratiquants, athées, peu importe, Dieu existe, enfants, et Il ne laisse jamais personne sans sa main tendue, sans son amour offert et sans sa lumière projetée…

N’écarte pas les êtres qui sont près de toi, d’un chemin que tu penses inaccessible pour eux, amie M..., car il y a des chemins qui font bondir l’être comme un cabri sur des sentiers de montagne plus vite, plus haut, plus loin, et il y a souvent, malheureusement, le trou et la chute. Il y a des êtres qui avancent pas à pas, sous des frondaisons obscures, en ne soupçonnant même pas quelquefois que, passé cet écran épais et sombre, la lumière intense et chaleureuse puisse briller devant d’autres yeux ; il faut qu’ils avancent longtemps dans cette obscurité pour, un jour, ayant aperçu une lueur, arriver à admettre que l’heure vient enfin de sonner, l'heure de franchir cette immensité sombre et remplie de dangers pour arriver à la clarté.
Est-ce que tout ceci peut rester en toi ?…

M... - Ça va être difficile de le garder…

Raphaël - Difficile de le garder ou difficile d’admettre ?…
Non, ne réponds pas ; les mots que nous venons de t’offrir te sont donnés pour que tu écoutes plus encore et mieux encore, et nous souhaitons que tu fasses ce vœu, même dans les difficultés du moment, de transformer tous tes instants pour arriver plus vite à un chemin montant.
Les vies sont souvent bousculées, comme ça, par le vent d’un destin nouveau, mais il n’est jamais trop tôt pour commencer ce travail.

Allons, nous savons tes réactions, car tu vas réagir, bondir, te révolter, te braquer ; laissons passer cet orage ; nous savons que, si tu veux accepter d’être plus sage, tu comprendras enfin et vous pourrez vous prendre la main pour aller vers un autre destin.
Notre présence est constante près de vous tous, amis, mais combien nous nous réjouirions de te voir faire ces pas que nous souhaitons de toi !…

Voilà, enfants !…
Je vais repartir vers ces fonds lointains car il me faut tendre la main sur une Humanité troublée et difficilement atteinte ; il me faut tendre la main vers les souffrances… vers les drames qui s’accumulent… vers les vies qui partent sans cesse…
Nous t’avons offert ces quelques instants d’un temps divin ; comprends, amie M..., que cette offrande venue de bien loin, est simplement faite, avec tout notre amour, pour qu’un jour tu ne sois pas obligée de buter sur une pierre trop tranchante au milieu d’un chemin.

Et souviens-toi toujours, enfant, que le seul chemin de la vie est celui qui permet, à des êtres unis, d’avancer vers Dieu, vers son Amour et vers sa Lumière infinie…


.Archange Raphaël
médium : marcelle olivério