Les pollutions OGM sont à l'agriculture, ce que le nucléaire est aux énergies : IRREVERSIBLES…




 

 

écologie…

 

Les cultures OGM pourraient sonner la fin de la culture biologique…

 
   

Un nouveau rapport européen renversant annonce que la culture biologique devra cesser si les OGM sont cultivés à grande échelle pour la commercialisation. Ce rapport, si brûlant que les officiels à la tête de l'union européenne ont tenté d'en empêcher la publication, démontre que l'agriculture biologique serait si contaminée par les gènes modifiés qu'elle ne pourrait plus être agréée, à défaut de protection des cultures qui les rendrait non rentable. L'agriculture conventionnelle en serait également grandement affectée.
Construit sur les résultats de deux années d'études menées en France, en Angleterre, en Italie et en Allemagne, le document fournit la plus terrible confirmation disponible à ce jour des arguments avancés depuis longtemps par les écologistes et de l'impossibilité de faire coexister cultures OGM et biologiques. L'examen des effets du maïs, des pommes de terre et du colza génétiquement modifiés cultivés de façon extensive sur diverses exploitations, révèle que les gènes se déplacent à longue distance, produisant de nouveaux OGM.
Au Canada, preuve est apportée de la véracité de ce que les cultivateurs de colza affirment depuis des années : le colza OGM apparaît là où il n'a pas été semé et où il n'a pas été désiré…

Une étude agricole canadienne suggère que le problème se situe dans les graines. Plus de la moitié des échantillons de semence testés ont montré un niveau plus ou moins élevé de présence d'OGM. Ses auteurs en concluent que presque toutes les cultures de colza conventionnel contiennent des graines génétiquement modifiées.

Sources : The Indépendant (www.independant.co.uk) et CBC News.



 

 

 

Les souris rejettent la nourriture OGM…

 
   

Après avoir entendu parler des observations d'un fermier qui concluait à la préférence des rongeurs pour le grain conventionnel plutôt que pour les semences OGM, un étudiant hollandais de 17 ans, Hinze Hogendoorn, a décidé d'examiner la question de plus près. Il obtint le don d'une trentaine de souris âgées de six semaines, d'un centre d'herpetologie (élevées pour nourrir des serpents) et de rongeurs nourris aux céréales conventionnelles. Il acheta également du maïs et du colza OGM. Les souris furent placées dans de grandes cages en présence de deux tas d'aliments, un OGM et l'autre non, disposés dans quatre bols. De façon stupéfiante, les animaux montrèrent une préférence pour la nourriture exempte d'OGM. Il remarqua avec intérêt, qu'ils ne mangeaient pas de soja, qu'il soit transgénique ou non. Hinze effectua alors une série d'autres tests pour observer ce qui se passe lorsque les souris n'ont d'autre choix que de s'alimenter par des OGM. Les membres de cet échantillon mangeaient de plus grosses quantité, mais prirent moins de poids ; au final, ils en perdirent même. [N.d.l.r. - Et c'est peut-être là le véritable enjeu des OGM : nous faire manger plus, sans grossir… et non, produire d'avantage pour mieux nourrir la planète]
De façon contrastée, les membres du groupe nourri sans OGM s'alimentèrent moins, mais gagnèrent plus de poids, continuant de s'étoffer jusqu'à la fin de l'expérimentation.

Ce ne fut pas la seule différence observée. Les souris nourries aux OGM semblaient moins dynamiques. Ce contraste continua en s'accroissant au cours de l'expérimentation : les souris nourries classiquement se défoulaient plus souvent dans la roue de leur cage. La distinction la plus frappante était l'état beaucoup plus "déprimé" des souris nourries aux OGM.
     – « Beaucoup courraient sans arrêt, en rond, grattant désespérément la sciure de leur litière, sautant même frénétiquement le long des parois de leur cage, chose que je n'avais jamais observée auparavant. Pour moi, c'était la preuve la plus déconcertante de l'anormalité de la nourriture OGM » déclara Hinze.

Un autre résultat intéressant fut que l'une des souris du groupe « OGM » fut retrouvée morte dans la cage à la fin de l'expérience.

Le rapport de Hinze fut présenté au Parlement hollandais.
On peut trouver ce rapport sur le site : www.talk2000.nl.

Sources : The Ecologist ; rapport du Dr Mae-Wan-Ho



 

 

 

Agir pour l'environnement…

OGM : l'agriculture biologique, l'environnement et la santé en danger : notre mobilisation est essentielle…

 
   

En Europe, la législation sur les organismes génétiquement modifiés [OGM] évolue fortement.
Les décisions prises par les Conseils de l'Agriculture et l'Environnement visent à améliorer l'information sur les produits consommés en affichant sur les étiquettes, la teneur en OGM si elle est supérieure à 0,9 %. Ces mesures constituent une avancée en matière d'information du consommateur. [N.d.l.r. - Pourquoi 0,9 % ?]

Les deux règlements européens sur la traçabilité et l'étiquetage préparent surtout une levée du moratoire en vigueur depuis 1999 sur les nouvelles autorisations d'OGM sur le territoire européen.
Depuis l'entrée en vigueur du moratoire, rien n'a avancé quant à la responsabilité des acteurs, pas plus que dans l'évaluation des risques pour l'environnement ou la santé…

Il faut exiger au niveau européen, une véritable Directive de Responsabilité qui inclurait celle de « contaminations par des pollens OGM » le risque de contaminations doit être assumé par les semenciers-céréaliers et non par la société en général.
L'Europe doit reconnaître que la contamination génétique constitue bien une pollution et de définir les responsables pour indemniser les victimes… dans le cas de l'agriculture biologique par exemple…


A quoi servent les OGM ?
Un organisme génétiquement modifié est un organisme vivant, créé artificiellement en dotant son patrimoine génétique de propriétés nouvelles pouvant appartenir à d'autres espèces.

Dans le domaine médical, mais plus encore dans le domaine agricole, les applications sont condamnables. Les conséquences à long terme de telles modifications ainsi que les effets de recombinaisons génétiques inattendues sont aujourd'hui impossibles à prévoir.
Or, on sait que l'introduction de gènes dans la chaîne du vivant est… IRREVERSIBLE.
On joue aux apprentis sorciers… N.d.l.r. - figurez-vous qu'il y a seulement quelques années, on a fait manger de la viande à des vaches ; la science n'avait pensé à rien ; aujourd'hui on en connaît les effets pervers (ESB).

Hier, une erreur, aujourd'hui une autre… Se sont les applications commerciales de la transgénèse qu'il convient de dénoncer. Des pratiques de productions menées « en plein champ » et sans transparence sur les conditions d'expérimentation, les OGM agricoles ne répondent à l'origine à aucune demande ni des producteurs, ni des consommateurs…
Cette recherche directement (et trop tôt) appliquée sert les seuls intérêts de firmes internationales engagées dans la course aux brevets et aux profits… Pressées de rentabiliser leurs recherches, celles-ci n'ont pas pris le temps d'expérimenter l'impact des OGM sur l'environnement et la santé.


Un autre danger : l'impossibilité de séparer les filières OGM des filières conventionnelles du fait des contaminations par dissémination des pollens ou par manque de contrôle des lieux de stockage entraînerait la diffusion irréversible des cultures transgéniques. Cette diffusion mettrait en péril les filières agricoles conventionnelles et autres formes d'agriculture labelisée "biologique", "appellation d'origine contrôlée" etc… soit plus de 130 000 exploitations…


Depuis quand a-t-on le droit de mettre en circulation, dans la nature et dans nos assiettes, des produits dont nous ignorons les potentiels d'évolution ?


En France…
« Le territoire est un espace social qui ne peut être assimilé à une annexe de laboratoire… »
Les maires doivent pouvoir se prononcer sur les autorisations de cultures OGM sur leur territoire, notamment en vue de protéger les agriculteurs "biologiques" et ceux de "l'agriculture raisonnée". Mais leur opinion n'est pas prise en compte : plusieurs préfectures exigent le retrait des délibérations et arrêtés municipaux. Elles s'appuient sur une loi qui accorde au gouvernement seul, le droit d'autoriser ou d'interdire des cultures OGM en n'importe quel point du territoire.

Un exemple : Aurensan, Montgaillard et Aspin en Lavedan… dans les Hautes-Pyrénées.


Ces trois communes avaient, par délibération de leur conseil municipal, règlementé [interdit] la culture des OGM sur leur territoire, au nom du principe de précaution.
La préfecture des Hautes-Pyrénées (toujours le préfet Bastion) avait demandé l'annulation de ces délibérations.
Le Tribunal Administratif lui a donné raison : les arrêtés sont litigieux « en raison du caractère disproportionné des mesures en regard des risques. » a estimé le commissaire du gouvernement. […]

Il est interdit d'interdire les OGM…

En Europe…

Plusieurs études et cas concrets ont démontré l'existence de risques avérés des OGM sur la flore microbienne du sol et la résistance accrue de certains ravageurs ou la capacité de dissémination du pollen transgénique.
Par ailleurs, aux USA, au CANADA et dans certains pays d'Europe, les disséminations d'OGM à partir de parcelles actuellement cultivées ont montré l'impossibilité de faire coexister une agriculture transgénique aux autres types d'agricultures (Bio par exemple).

Elles sont condamnées à disparaître…


Chat échaudé craint l'eau froide…

Très déstabilisées par l'étendue du scandale de l'amiante et de ses conséquences, les assurances se désengagent de plus en plus fortement lorsque les preuves de l'innocuité des produits ou techniques ne sont pas clairement apportées.
Les assurances privées refusent aujourd'hui d'assumer ce risque, comme elles le font pour l'exposition aux ondes électromagnétiques.


 

 

    Il faut se battre…
       • pour faire reconnaître que la contamination génétique constitue bien une pollution…
       • pour faire imposer aux firmes, comme aux producteurs d'OGM l'obligation de garantir la non contamination des filières traditionnelles ;
       • pour faire reconnaître les atteintes aux biens et aux personnes… et les firmes, producteurs et vendeurs devront indemniser ceux qui pratiquent la culture biologique (producteurs et consommateurs) en cas de contamination de leurs semences et cultures.

 
 
   

Au Canada, 950 producteurs bio interdits de vendre leurs produits contaminés par des pollens OGM : un dossier Nature & Progrès.

 

 

 
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