Quant à Madame
Robin-Rodrigo, la députée, On est fait pour
s'entendre :
Elle
a "adressé" ses meilleurs vux à
Ephphata
(boîte à lettres)
Elle est catholique
Candidate aux législatives à Lourdes, elle
est de toutes les inaugurations autour de Lourdes
un exemple
Nous
supposons qu'il en est de même dans sa circonscription
de Maubourguet dont elle est députée
elle accompagne souvent notre évêque, et inaugure
autels et parvis
comme ici à ADE.
Membre
fondateur de l'association ATTAC que nous soutenons, elle
est partie au Brésil -un pays que l'on honore- du
31 janvier au 2 février, défendre les droits
des plus pauvres de la Planète
en participant
au Forum Social Mondial, à Porto Alegre
Et même si elle accuse [sans savoir] Ephphata de ne
vivre que pour prendre l'argent aux concitoyens
A
qui l'Etat prend l'argent pour payer Chantal ? Aux concitoyens
!
En
bon entendeur !
extrait
«
L'Assemblée Nationale a voté au cours de la
séance de nuit du 19 novembre 2001 un amendement posant
le principe d'une taxe sur le volume des transactions financières
internationales, dite taxe Tobin.
Il aura fallu plusieurs années de lutte aux membres
de la coordination ATTAC de l'Assemblée Nationale dont
Chantal Robin-Rodrigo est membre fondateur, pour qu'enfin
les parlementaires soient entendus.
La France est le premier pays d'Europe à adopter une
telle mesure et le deuxième au monde après le
Canada
[
]
Cette taxe fixée au taux de 1 pour 1000 dans un premier
temps est destinée aux pays en voie de développement
et constitue une avancée considérable vers la
régulation d'une mondialisation financière dont
chacun s'accorde à reconnaître les conséquences
désastreuses. »
Avorter
c'est tuer
L'avortement
en chiffres
Pour les Hautes-Pyrénées, on peut compter
10 avortements par semaine.
L'an passé, 522 avortements sur le département
:
281 pour
l'hôpital de Tarbes ;
240
pour l'Ormeau et autres Centres (La clinique du Plateau
à Lannemezan, l'hôpital de Bagnères
et l'hôpital de Lourdes.)
Environ 10 médecins pour assurer ces interventions
et 33 avortements hors délais qui ont donc été
dirigés vers l'Espagne. |
Une
situation intolérable
Grosse colère de Chantal Robin-Rodrigo, députée.
«
L'avortement est toujours une solution extrême. Mais
la loi existe, et il faut l'appliquer. Ce qui se passe actuellement
est intolérable. » La députée ne
décolère pas. Depuis que la loi a été
votée au Parlement le 7 juillet dernier, tout est resté
en l'état, comme si de rien n'était.
«
Nous voulons l'application de la loi. Un point c'est tout.
Nous exigeons l'organisation d'une table ronde avec l'Etat
(le préfet) pour que le point soit fait à l'instant
T. Mais ce n'est pas suffisant : il faudra aussi que l'on
nous dise pourquoi ça marche mieux chez nos voisins
béarnais qu'ici. »
La députée s'est beaucoup remuée sur
ce dossier ; elle a entre autres, écrit à l'inspection
académique sur un point précis, en particulier
pour la fameuse pilule du lendemain : deux établissements
n'en sont pas pourvus, faute de budget, répond l'inspecteur.
« Deux établissements c'est deux de trop. Et
surtout pour une question de budget ! » fulmine la députée.
Mais ce n'est pas là le motif principal de sa colère
: « [
] Aller à Barcelone coûte environ
3 700,00 F. (soit 564 €.) Pour un petit budget, c'est
catastrophique. Et c'est inadmissible
Je respecte la
clause de conscience des médecins. Mais il faudrait
que tout cela soit bien clair : si c'est une question d'argent,
qu'ils le disent !
[
]
Ultime question qui fâche beaucoup : « Beaucoup
se retranchent derrière la notion de risque après
10 semaines. En Espagne, tous les médecins affirment
qu'il n'y a pas plus de risques.
Il faut que la situation évolue dans le département.
Il faut une application de la loi. C'est tout. C'est essentiel.
»
Propos recueillis par Hélène Dubarry
n.d.l.r.
- Avorter
c'est
tuer. A-t-elle
demandé à Monseigneur ce qu'il en pensait ?
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