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Est-il si difficile de s'adresser à Dieu ?
Est-il si douloureux de commencer l'aveu de la faiblesse
ou bien de la souffrance qui vibre dans vos curs,
dans la désespérance ?
Pourquoi ne pas savoir lui dire ce que l'on a en soi ?
Il est une façon d'aller à lui, tout simplement,
dans l'humilité
Ne pas le regarder parce qu'on se sent trop petit, mais
pourtant lever les yeux vers cette Lumière qui vient
de lui et qui lentement irradie et vous baigne tout entier
comme pour vous faire renaître à la vie.
Tendre les mains, ouvrir son cur,
laisser couler ses larmes et son bonheur
puis, dans un cri, l'appeler vers vous pour qu'il tende
encore la main vers ces êtres que l'on aime pour apaiser
leur peine, réconforter leurs curs, ouvrir
leurs portes sur un horizon nouveau que l'on voudrait un
horizon de joie, de bonheur et d'espoir.
Se blottir simplement comme l'enfant heureux au pied de
cette Lumière, de cet être glorieux qui a tout
envahi dans vos vies et qui toujours vous a compris, toujours
attentif à vos maux, tendant la main.
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Tendre
la main, ouvrir son cur et après
recevoir
ce bonheur infiniment puissant de l'offrande faite à
tous vos tourments, parler, dire, exprimer, avouer :
« Mon Dieu, comme j'ai le regret de ces gestes
que je n'ai pas su faire, de mes refus devant les misères,
de mon reniement
Mon Dieu, mais qu'ai-je fait sur la Terre ?
Je te parle, Seigneur, tu m'écoutes, tu m'entends
et moi je suis comme un enfant qui ne sait plus quoi dire
et pourtant, je voudrais un sourire pour me faire comprendre
que, malgré tout, lorsque je suis à tes genoux,
il y a cet amour qui descend sur moi, me réconforte
et me prend.
Mon Dieu, je te parle, je te dis tous les ennuis de ma vie,
mais pourquoi est-ce que je m'exprime ?
Qu'est-ce que j'attends de toi, Seigneur ?
J'attends que tu fasses mon bonheur et moi, pendant ce temps,
qu'ai-je fait et qu'est-ce que j'attends ?
J'attends toujours, la main tendue qui vient vers moi pour
me donner
me donner et m'offrir
Ai-je seulement le repentir de ces gestes que je n'aurais
jamais dû faire ?
Je les ai pourtant voulus, ces drames sur la Terre entière,
car dans mon indifférence je n'ai pas laissé
de chance à celui qui près de moi pleurait
!
Je te parle, Seigneur, et j'avoue
mais, je suis tremblant
à tes genoux dans l'attente de ce que tu vas dire
!
Oh ! j'ai si peu de choses à offrir en faisant le
point de mes jours !
Que puis-je t'apporter, Seigneur ? L'amour, la tendresse,
la rancur ou encore, dans le tourbillon de ma haine,
mon reniement et mon refus et mon mépris dans le
défi contre tout ce que tu m'as donné et ce
que tu m'as enseigné ?
Quelle prière va monter vers toi, Seigneur mon Dieu
?
Oh ! ne me fais pas les gros yeux car j'ai l'impression
tout à coup que je devrais rester à genoux
pour des éternités entières pour pouvoir
mériter ta Lumière !
Oh ! la honte qui couvre tout à coup mon visage !
Que n'ai-je su tourner la page et plus souvent encore, pourquoi
n'ai-je pas fait l'effort de la déchirer, de la déchirer
et de jeter dans une ornière, ce livre où
nulle prière n'avait sa place à ton égard
!
Oh ! et je contemple les débris épars d'une
vie que je n'ai pas su prendre car je n'ai pas voulu comprendre
la valeur de cet amour et la grandeur de ton discours
Donne-moi la force, mon Dieu, de pouvoir relever les yeux
vers ta beauté, vers ta Lumière
Aide-moi à quitter l'ornière où je
me suis blotti, tapi, en pensant faire un paradis de cette
ombre obscure et sinistre
Vie sans âme
Foyer sans flammes
Que cette vie où je me débats pour échapper
aux entrelacs de ces chemins qui, sans fin, ont cherché
l'issue qui, demain, pourra transformer mon destin.
Tendre les mains, ouvrir son cur
Voilà le secret du bonheur que je cherche en venant
vers toi, mon Dieu
Il faudrait repasser par le feu mon âme alourdie et
perdue, pour la tremper comme un fer glorieux qui pourra,
dans un geste large, ouvrir une brèche dans les murs
de cette cage où je croupis éternellement
en ne connaissant que tourments
Tendre les mains, ouvrir son cur,
Laisser s'envoler l'espoir et le bonheur,
Savoir laisser couler ses larmes,
Ce que l'on refuse comme un drame,
Car, orgueilleux ou vaniteux,
On ne peut concevoir des Cieux
Que la lumière qui éclaire nos routes
Mais vient-il un jour le doute
De ces erreurs que nous faisons ?
Et avons-nous vraiment envie
De vouloir réformer nos vies,
de lancer vers toi ces mots de pardon qui nous ouvriraient
le chemin de ton cur ?
Tendre les mains, vider son âme,
Laisser monter vers toi la flamme
De notre attente, de notre espoir,
De la lumière de ta Gloire
Qui brillera à jamais
Dans l'horizon de nos destinées.
J'ai ouvert mon cur et j'ai tendu les mains, et
tu as offert à mon demain le soleil de l'éternité
!
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
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