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Retrouvant le geste des premiers chrétiens qui se
réunissaient pour prier en communauté ou en
petit nombre chez l'un ou l'autre d'entre eux, des groupes
de prières se sont créés depuis quelques
années, en complète autonomie, dans une totale
indépendance vis-à-vis de l'Eglise, pour tenter,
peut-être, d'échanger des pensées mais,
souvent, pour essayer d'apporter aux malades apaisement
ou guérison, tant il est vrai qu'une prière
de compassion pour un malade ou un affligé est une
force vive qui, soutenant celui qui souffre, provoque les
secours dont il a besoin.
Certains de ces groupes -ou plutôt certaines communautés
de réflexion ou de méditation- retrouvent
d'ailleurs, peut-être pour ne pas se couper de leurs
racines, les gestes rituels empruntés à la
liturgie tel le partage du pain et du vin. Mais ceci est
plus rare et s'accompagne d'une vie communautaire qui n'existe
pas dans d'autres associations qui ne se rencontrent qu'à
jour et heure fixes pour élever leurs pensées.
Au-dessus de nous, les Esprits suivent ces efforts avec
attention et bienveillance et, conscients de l'importance
de ces démarches, ont à cur de donner
leurs conseils afin que ceux qui participent à ces
réunions puissent en comprendre toute la gravité,
et orienter leur travail vers une finalité plus positive
encore d'entraide dans l'amour, car, je l'ai dit, la prière
en commun est des plus puissantes lorsque toutes les âmes
sont unies dans une même pensée tendant vers
un même but.
[N.d.l.r. - C'est le cas chez João, le guérisseur
brésilien (Casa de Dom Inacio) ou des centaines de
croyants prient -toutes religions confondues- et permettent
ainsi la réalisation de "miracles" sur
des malades]
Ces groupes sont, en effet, souvent attristés du
peu de résultats obtenus en dépit de leurs
intentions louables de prières et le découragement
s'ensuit.
Ignorant tout, pour la plupart, des contacts établis
entre le Plan terrestre et le Plan spirituel, beaucoup abordent
trop souvent ces moments de réunion -qui devraient
être des moments de communion- comme on aborderait
une réunion amicale, avec sérieux bien sûr,
mais dans ce que l'on pourrait appeler une "anarchie"
spirituelle.
Après, quelquefois, la lecture d'un texte destiné
à préparer les Esprits à l'uvre
à accomplir, texte trop rarement commenté,
après quelques notes de musique, les intentions de
prière sont énoncées et chacun alors
prie à son gré, en silence, avec ses propres
élans, dans le seul sens de sa conception de l'offrande
à ces inconnus qui souffrent.
Quelquefois, certains participants "magnétisent"
des sujets ou, fort fréquemment, les malades ne participant
pas à ces réunions, ils magnétisent
leur
"visualisation".
Pour que ces efforts et ces élans puissent offrir
davantage à l'attente douloureuse des êtres,
je soumets à l'attention des groupes ce message que
mon guide, l'Archange Raphaël, a délivré
à l'intention de l'un d'entre eux. Peut-être
pourra-t-il les aider, à canaliser leurs efforts
vers le but souhaité dans une approche plus précise
et plus efficace des réalités.
«
Tandis que dans des salles glacées aux vibrations
inhumaines, des corps déchirés par une souffrance
intolérable s'enfoncent dans l'horreur de la découverte
d'heures qu'ils n'auraient jamais voulu vivre devant le
ballet souvent difficile d'une équipe médicale
attentive, certes, à apporter des éléments
d'apaisement et de guérison, tandis que, sous ces
lumières quelquefois trop vives des scialytiques
braqués sur des corps ouverts et sanglants, s'écoulent
des heures douloureuses et trop pesantes, trop difficiles,
vous voilà réunis
curs vibrant
à l'unisson d'une décision d'amour pour essayer
de projeter à travers l'espace, à travers
le temps, les éléments d'apaisement à
ces tortures insoutenables, avec quelquefois au cur,
le déchirement intense du spectacle que vos yeux
souvent ne voudraient plus contempler.
[N.d.l.r. - Ce groupe comprenait plusieurs infirmières
et des médecins
]
Ah, la torture des corps déchirés et celle
si difficile des âmes qui, chancelantes sous le fardeau
trop lourd de ces douleurs, nous appellent dans le silence
des jours et des nuits en disant :
"Mais, Seigneur, s'il est vrai que tu existes, mets
un terme à cette vie
cette vie de souffrance,
et n'accepte plus que cette douleur effroyable torture mes
chairs dans cette brûlure qui n'en finit pas de se
faire et qui détruit mon corps, certes, mais qui
aussi détruit mon âme et que je voudrais voir
emporter ma vie
"
Tandis que le ballet des blouses se fait, tandis que, regroupés
au pied d'un lit, on consulte une feuille de température,
on s'inquiète des progrès du mal, tandis que
dans des salles stériles on se bat pour essayer de
lutter contre un mal qui, inexorablement, instant après
instant, déchire et emporte, nous
Esprits de
lumière, projetons sur cette humanité douloureusement
touchée tout ce que l'amour du Plan spirituel peut
offrir pour apporter déjà l'apaisement et
régénérer des êtres perdus à
une source plus lumineuse d'amour, et parce que d'amour,
une source de vie
Un chemin difficile, enfants, que ce chemin terrestre où
la souffrance semble être le maître d'uvre
de devenirs insondables
Parce qu'on ne peut voir que dans les limites étriquées
d'un Plan humain trop proche de soi, on ne peut pas comprendre,
on ne veut pas admettre que des vies, instant après
instant, seconde après seconde, goutte après
goutte, coulent et partent
Oh ! la révolte des âmes dans ces moments,
enfants !
Oh ! ces reproches qui montent vers Dieu, ces reniements
difficiles et douloureux !
"Pourquoi, Seigneur
mais pourquoi, Seigneur
?
Qu'a-t-il fait ?
Qu'ai-je fait ?
Le méritait-elle
?
D'autres vivent et sont heureux, accomplissent les gestes
de leur vie, et ils rient
et la joie est en eux
et là, sur ce lit de souffrance, visages livides,
corps exsangues, ils subissent et attendent dans la révolte
quelquefois, avec au cur ce sentiment haineux qui
rend si difficiles ces instants monstrueux.
Pourquoi, Seigneur, pourquoi cette souffrance qui broie
les corps et déchire les âmes ?
Ah ! elles se sont éteintes les flammes qui semblaient
les flambeaux de ces vies, et l'ombre sinistre d'une mort
horrible plane sur ces lits de supplice
Comme on guette sur les visages
les cernes, la douleur
et l'horreur dans le silence de ces chambres où montent
des râles et des plaintes !
On veut se jeter à genoux et crier comme des fous,
vers toi, Seigneur mon Dieu, pour que tous ces malheureux
puissent enfin trouver la paix
"
Vous, enfants, avez compris ces sacrifices que vos curs
aimants et pleins d'élans peuvent offrir à
ces supplices. Vous plongez très profond au fond
de vos âmes, enfants, pour en arracher les élans
et les jeter à tous les vents vers des créatures
qui souffrent certes, mais combien sur cette pauvre Terre
se lamentent et geignent et dans un dernier sursaut, tendent
les mains plus haut, pour essayer de trouver Dieu !
Ah ! la prière, enfants, la prière qui
unit vos âmes, qui soude vos élans est la plus
belle des bannières à faire flotter sur ces
mourants
Oui, priez, enfants chéris, priez et tendez vos vies
vers cette offrande spirituelle. Donnez le meilleur de vous-même
mais, enfants, c'est un chemin difficile, douloureux, un
chemin plein de pierres et d'ornières, car la voie
du sacrifice est comme celle du supplice, la voie la plus
exaltante certes, mais la plus douloureuse, et au prix de
quels efforts, de quels élans et de quels dons !
Vous élevez vos pensées et vos prières
montent pour ces affligés.
Enfants très chers, je vais aussi faire une prière
pour ce groupe que nous bénissons.
Changez vos vies
changez vos âmes
Régénérez-vous
à la flamme d'un Plan divin qui sans cesse vient
tendre la main pour accompagner vos efforts.
L'élan est un don, mais il est des gestes à
faire
d'autres gestes à ne plus faire
pour devenir ces êtres brillants dont la pensée
et la parole, la prière qui s'envole, auront en retombée
les joies les plus merveilleuses et les apaisements les
plus forts.
Permettez-moi ces conseils, enfants que nous aimons.
Lorsque ces moments de recueillement vous uniront pour lancer
vers ces souffrances des prières intenses, préparez-vous
à ces instants.
Retrouvez-vous, certes, avec l'élan qui unit les
âmes dans ces gestes d'amitié qui disent la
joie de se retrouver, mais n'abordez pas la prière
avec en mains une cafetière
Laissez de côté café et thé,
cigarette quelquefois car il y a une ombre sur la foi quand
ces choses matérielles, destructrices, ô combien,
viennent mettre comme un frein à la pureté
de vos âmes
Nous n'en faisons pas un drame : un café
un
thé
peu d'importance, mais vous qui avez la
chance de pouvoir, dans un élan, dans un bond, franchir
soudain ces distances qui vous séparent de nos Plans,
acceptez de comprendre qu'il vous faut apprendre à
vous présenter devant nous.
Nous ne voulons pas d'êtres à genoux, car nous
sommes sans cesse présents près de vous, mais
nous demandons à ceux qui nous servent d'interprètes
et de messagers de bannir de leurs vies, pour plus de pureté,
tout ce qui pourrait, un peu, atténuer ces dons que
nous souhaitons donner.
Lorsque vous venez à ces réunions de prières,
présentez-vous tels que vous êtes, poussés
par votre élan et n'en demandez pas plus à
ces instants
Vous partagerez, après, le café de l'amitié
ou l'eau fraîche qui purifie car elle régénère
la vie.
La prière
la prière qui monte et qui atteint nos Plans ne reste
jamais sans réponse, enfants, mais à vos élans
personnels, il faudra ajouter encore d'autres étincelles
: il vous faudra apprendre à lever plus encore les
yeux, non pas pour implorer Dieu car vous le faites déjà,
mais pour plonger dans ces Plans divins où la Lumière
brille sans fin, et c'est vers cette Lumière que
vous devrez aller pour puiser, puiser et prendre, et puis,
vous irez, sans attendre, projeter sur l'être démuni
tout ce que ce Plan béni vous aura offert d'attentions
d'attentions d'amour et d'offrandes de vie
La lumière, enfants, faisceau brillant, étincelant,
crépitant, sortie de ces Plans lointains que vos
regards encore ne peuvent contempler et qui, en faisceau
puissant, pourra, en un instant, brûler les tissus
nécrosés, assainir des plaies, faire bourgeonner
des tissus lésés, faire se cicatriser ces
plaies qui ne fermaient point
La lumière, enfants, chaleureuse et puissante,
qui ira jusqu'au tréfonds de ces êtres malheureux
et perdus, leur apporter la chaleur du réconfort,
la projection de l'amour, la présence divine qui
n'en finit pas de se faire en quelque point de cette Terre
La lumière
votre instrument d'amour,
et si vous savez, un jour, faire appel à elle, vous
ferez jaillir l'étincelle de la vie que vous croyiez
perdue
Lumière divine
Valeur divine
Puissance
divine
Sachez, enfants, que lorsque dans ces réunions, vos
pensées montent et s'élancent, au-dessus de
vous, attentifs, des Esprits, par milliers, vous assistent
et tandis que vos mains sont unies pour une chaîne
d'amour, leurs mains fluidiques se posent sur les vôtres
pour vous insuffler toutes les forces vives nécessaires
à votre uvre.
J'ai, tout à l'heure, dans un souffle, offert à
une amie présente une puissance supplémentaire,
et si l'élan de son cur, la force de son amour,
l'intensité de sa pensée ont pu projeter dans
la main qu'elle tenait ce que j'ai mis en elle, elle aura
accompli l'uvre merveilleuse du don, et vous serez
tous réceptacles de cette force puissante, lumineuse
et vraie, de cette force de vie qui vous animera dans ces
moments où vous lutterez contre les souffrances,
contre les agonies
et contre la mort.
Vos questions sont là, souvent :
"Pourquoi ?
Pourquoi cette souffrance immense ?
"
Est-elle vaine cette souffrance ?
Vous faites vos premiers pas sur un terrain que vous ne
connaissez pas encore et cette souffrance qui s'exprime
aujourd'hui, enfants chéris, n'est que la résultante
de tant d'autres vies,
et tel qui souffre aujourd'hui, a une fois détruit.
Il va vous falloir apprendre à comprendre le pourquoi
de vos vies, le but de vos vies, car à travers la
compréhension de ces choses obscures, vous allez
abattre les murs qui vous empêchent et vous retiennent.
Vies successives, enfants
Les gestes d'aujourd'hui sont générateurs
d'effets pour les vies de demain
Vous avez osé vous prendre la main pour, vous démarquant
des autres, vivre autre chose de plus beau, de plus grand,
de plus chaud, dans le don de vos êtres
aux
autres.
Nous entendons toutes les prières et nos mains se
tendent si souvent, mais
Voulez-vous, enfants, qu'ensemble nous fassions ces premiers
pas sur ce chemin qui va vous conduire à demain,
un demain plein de paix
de joie
de
lumière.
Donnez le meilleur de vous-même. Mais que peut-on
donner, enfants, que l'on ne possède ?
Pour donner beaucoup, il faut posséder beaucoup,
et pour posséder beaucoup, il faut pouvoir recevoir
beaucoup
Cercle éternel
Boucle immense qui lie indissolublement
l'offrande, le don, l'attente et la réception.
Vous donnez et vous recevez, mais pour donner plus encore,
enfants, apprenez à vous transformer : pureté
des élans, mais pureté des fonds.
Débarrassez-vous de ces
"trop-pleins"
qui encore, trop souvent, empêchent le cadeau que
nous vous faisons de pouvoir trouver sa place.
Evolution nécessaire dans les sphères que
vous venez d'aborder, car plus l'être est pur, plus
le don est puissant, plus la pensée projette et plus
rien ne l'arrête et elle franchira les distances,
et elle donnera une chance à ceux que l'on croyait
perdus
Aussi, nettoyez vos âmes !
"Mais", allez-vous dire, "pourquoi nous juger
?
N'avons-nous pas eu cet élan de pureté
d'essayer d'apaiser les souffrances ?
"
Oui, enfants
Mais comme les lambeaux de brume qui
s'accrochent aux épines des buissons dans le crépuscule
qui tombe, il reste quelquefois, accrochés dans vos
fonds, des voiles impalpables que vous devez tirer.
Avez-vous vu ces paysages où tout semble étouffé
?
On aperçoit, certes, la lueur d'un soleil,
mais le coton d'un brouillard est là qui voile toutes
choses et vos sens engourdis ne peuvent plus apercevoir
aussi distinctement les bruits environnants
et il
semble que tout soit feutré
ouaté
On a envie tout à coup de frotter, frotter encore
ces yeux qui ne peuvent voir plus loin que ce voile cotonneux
"Je voudrais tant voir les choses distinctement ! Si
ce brouillard pouvait se lever !
"
Et tout d'un coup, ô miracle, comme si une main la
tirait, la brume s'effiloche aux pentes du coteau
la campagne jaillit, teintes brillantes, comme lavée
et polie et le soleil est là : les couleurs chatoient
et tout semble beau, pur, merveilleux, et vous n'en croyez
plus vos yeux car vous aviez pensé un temps avancer
éternellement enfermés dans cette coque.
Comme la main a tiré le voile de brume, enfants,
nous souhaitons vous aider à dégager vos curs,
vos âmes et vos Esprits de ce qui, encore, obscurcit
et arrête ces élans que nous bénissons.
Vous donnez et nous vous offrons, mais, enfants, si votre
coupe n'est plus pleine, nous allons pouvoir y déposer
l'offrande de notre amour vibrant, la puissance de nos Plans,
et vous offrirez doublement
car, ayant reçu,
vous donnerez et vous offrirez ce qui vous a été
apporté. Vous ferez l'offrande divine et à
travers l'amour immense, l'amour sublime que vous porterez
à l'autre, vous y ajouterez l'offrande de vos vies,
car il vous faudra souvent, enfants, dans ce combat contre
la mort, faire toujours, toujours plus d'efforts, et peut-être,
comme cette amie (le médium par qui le message a
été délivré) donner le meilleur
d'une vie.
Pour aider, il faut aimer
Nous souhaitons, enfants, que vous puissiez ressentir en
ce moment la chaleur que nous projetons sur vous !
Ô vous qui commencez ce chemin, je me dois de dire
le chagrin que nous éprouvons dans ces Plans, car
des êtres que nous avons assistés ont largement
dispensé des aberrations : "Médecins
du Ciel et de la Terre" !
[N.d.l.r. - allusion
au livre de Maguy Lebrun qui affirmait que les malades aidés
par le groupe de prière, décédés,
assistaient le groupe à peine arrivés dans
l'Au-delà en devenant aussitôt des "médecins
de la Terre"] Pas de médecins de la Terre, enfants,
car ceux que nous assistons dans ce travail difficile deviennent
simplement nos messagers d'espoir et de vie, les canaux
que nous empruntons pour sans cesse offrir et donner
Des milliers d'Esprits se pressent et tendent la main, vous
assistent et vous portent
Ne croyez pas, enfants, que lorsque la porte monumentale
de l'Au-delà s'est ouverte, chaque être va
à son tour pouvoir guérir et aider
Ce n'est pas la vérité
Seuls vous assisteront ces Esprits de guérison qui
peuvent, sans jamais se lasser, tendre la main et apaiser.
Vous
allez vivre souvent les moments difficiles de la séparation
d'avec ces êtres que vous vouliez aider. N'ayez point
d'amertume, enfants, car la mort qui, sinistrement, vient
ravir à vos efforts ces êtres et les endort,
la mort va les déposer dans nos mains aimantes, et
nous allons les accompagner loin de cette Terre de tourmente.
Ne pleurez pas la mort, enfants
et si d'aventure dans vos vies, l'être que vous avez
chéri est sur le point de s'en aller, lancez l'élan
d'une prière en acceptant simplement le départ
de cet enfant - ne bondissez pas, amis, en entendant "enfants"
sans cesse car n'êtes-vous pas nos enfants, et quel
âge ne mérite pas ce nom pour nos curs
aimants ?
Lancez votre prière dans ces moments où l'agonie
va interrompre une vie.
Sachez remettre entre nos mains ce sombre et douloureux
destin.
"Seigneur, tu as vu sa souffrance et tu as vu
son drame, et tu as essuyé les larmes qui ont trop
souvent coulé sur son visage émacié.
Il lutte et lutte encore et malgré tous mes efforts,
je n'ai pu le garder en vie.
Dans ces instants, Seigneur mon Dieu, le plus puissant de
mes vux est de te voir tendre ta main d'amour pour
l'accompagner dans ce monde lointain où il va trouver
ta paix.
Ta volonté, Seigneur mon Dieu, est mon seul guide,
et bien que je sois malheureux de bientôt fermer ses
yeux, je te demande encore une fois, avec tout l'élan
de ma foi, d'ouvrir la porte de son destin ; et si tu veux
tendre la main, Seigneur, tu feras mon bonheur en lui redonnant
la vie, mais la vie, mon Dieu, est-ce ici
ou la vraie
vie est-elle dans cet Infini où ta Lumière
sans cesse brille ?
Alors apaise ses souffrances, endors-le dans ta paix et
ouvre pour lui, toutes grandes, les portes monumentales
qui le séparent de ton Infini d'espoir afin qu'il
puisse enfin découvrir ta gloire.
Source infinie de vie, tu es le chemin de nos vies, et parce
qu'une porte, un jour, s'est ouverte, nous allons faire
la découverte de ce chemin merveilleux qui nous conduira,
heureux, vers ton sourire, vers ton amour ;
mais aurons-nous assez de jours, assez de foi, assez d'espoir
pour, sans cesse, chanter ta Gloire ?"
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