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Quelle
tristesse immense dans nos curs, enfants chéris
Présents dans ces murs, présents près
de vous au fil des heures, au fil du temps, nous entendons
monter vers nous des paroles teintées trop souvent
dun refus et de ce que nous pourrions qualifier de
négation déléments qui devraient
être reçus comme des cadeaux divins et que
lon voit tout dun coup rejetés par une
enfant que nous avons bénie et portée jusquà
la limite de dons que nous avons, avec charité, dispensés
à sa vie.
Si nous nous présentons en ces heures de nuit, ce
nest certes pas pour délivrer un message à
cette amie Silène que nous aurons la tristesse de
prendre en tête-à-tête, yeux dans les
yeux, cur à cur, dans quelques instants
car il devient maintenant important quun autre message
que ce message si plein de tendresse que nous avons donné
jusquà présent lui soit délivré
Tristes, oh combien tristes, ces gestes humains, enfants
;
triste, oh combien triste, ce refus de la compréhension
du rôle à jouer, du devoir à accomplir
;
triste, oh combien triste, ce reniement de notre présence,
car si elle est toute dévouée à la
cause dEntités damour qui se présentent
dans un Centre de guérison, quel refus de la présence
de notre Lumière, de nos paroles de tendresse, de
notre compréhension et de notre charité !
Triste, oh combien triste !
Mais, enfants, dans nos curs déchirés,
nous ne pouvons que garder, encore et toujours, cette tendresse
pour ces êtres indignes, et dois-je le dire pour certains,
ces êtres abjects
Près de vous, dans cette immense salle du Congrès
qui aurait dû raisonner de nos voix, nous avons vécu
ces moments douloureux où ces voix ont été
étouffées
étouffées par
la prise de position jalouse et inconsidérée
dun garçon lointain [N.d.l.r. - le Président
de l'Union Spirite Française et Francophone [U.S.F.F.]
qui a usé de son droit de veto pour interdire à
Marcelle de rendre public le message de Raphaël sur
l'état des lieux du Spiritisme en France et les encouragements
que le Ciel voulait dispenser aux Spirites brésiliens
pour leurs actions face à la détresse
]
que nos regards aujourdhui contemplent, pleins de
blâme et pleins dhorreur
Que fais-tu de tes jours, oh homme, toi qui te targues dêtre
le flambeau dune France dont tu nes limage
quà travers ta perversité, ton incapacité
et les carences de ta vie ?
Comme les pleureuses antiques, nous voilons nos têtes,
nous voilons nos faces, et nous couvrons nos têtes
des cendres du désespoir
Marie-Madeleine pressentait ces événements
difficiles qui se sont produits et elle nous avait priés
-suppliés- de faire une intervention plus énergique
pour balayer dun geste de la main, ces obstructions
jalouses et haineuses, mais nous lui avons fait comprendre
que, laissant les humains face à leurs responsabilités,
aucune décision de ce genre ninterviendrait
Tristesse dans nos Plans, enfants, désarroi dans
lâme de celle que nous berçons tendrement
sur nos curs pour calmer le chagrin de son âme
;
double chagrin en ces jours, enfants : chagrin des gestes
difficiles de ceux qui devraient lentourer, non seulement
avec amour, mais avec respect ; qui devraient comme dautres
êtres lont fait il y a bien des temps, baiser
la trace de ses pas et chercher à sabreuver
à la source de Lumière et de Vie quelle
représente pour eux ;
chagrin qui naît des gestes difficiles dans ce pays
qui malgré ses difficultés, reste cher à
nos curs, et sous nos yeux directement, car présent
dans le corps physique de celle que trop souvent la jalousie
écrase et égratigne, tristesse des gestes
accomplis par Silène, cette amie sur laquelle pourtant
nous avions mis notre main damour pour lui permettre
de se grandir dans cette mission que nous souhaitions pour
elle
Qua-t-elle fait de cette offrande lumineuse, enfant
? Elle la serrée contre son cur pour
davantage encore essayer de briller aux yeux de ceux
qui lentourent
Pourquoi a-t-elle tant tenu à
se parer des plumes du paon quand loiseau de paradis
aux couleurs étincelantes et aux plumes merveilleuses
était venu se poser sur sa main pour lui apporter
loffrande dun autre destin
Ah ! quelle tristesse en nous, enfants, devant les gestes
accomplis !
Nous ne pouvons plus maintenant différer ces instants
car trop de choses ont été faites : mauvaise
foi, mensonges, absentéisme, refus, reniement
Non, nous ne pouvons accepter cela, et nous entendions Marie-Madeleine
redire avec tristesse ce que nous avions dit il y a si longtemps,
ces mots qui ont résonné et résonnent
encore tant dans son âme blessée
Oui,
enfant, tu peux le répéter car cela est vrai
: tu avances sur cette Terre pour semer et semer encore,
pour dispenser et dispenser encore, pour aider et aider
encore dans lamour toujours donné ; tu
avances sur les chemins de cette Terre difficile en laissant
monter ta prière, mais, enfant, quel tourment, car
tu avances sur une Terre où des êtres indignes
te souillent à chacun de tes pas
Nous ne le voulons pas, enfant, et seuls les êtres
dignes qui accepteront dans lhumilité de baisser
la tête devant les volontés de Dieu, seuls
les êtres dignes qui accepteront de baisser la tête
devant ces volontés divines, recevront cette grâce
immense -bien plus grande quils ne le pensent- de
rester dans lombre de cette messagère, dans
lombre lumineuse de ses pas, dans lombre lumineuse
de sa vie
Nous faisons cette mise en garde à ceux qui pensent
que quelques gestes dattention et daffection,
quelques gestes
damitié, auront pu définitivement
marqué dun sceau indélébile le
parchemin de leur volonté ; non, enfants, non, car
nous faisons encore à cet instant une mise en garde
puissante : ne croyez pas, enfants, que quelques miettes
jetées en pâture à lattente de
Dieu pourront vous accorder grâce à ses yeux
définitivement, éternellement !
Souvenez-vous
que des Guides déjà ont demandé à
être relevés de la mission daccompagnement
de certains êtres sur Terre
Attention, enfants, attention !
Nous donnons, nous donnons sans compter mais ne croyez pas
que vous allez nous imposer de continuer à donner,
si vous nêtes pas dignes de ce don et, en ce
moment, vous effritez, enfants, ce rayon de Lumière
qui bientôt, devenu poussière, seffacera
à vos yeux
Nous gardons lespoir que très vite, très
vite, ces enfants qui ségarent dans le noir
de sentiers obscurcis pourront sarrêter en chemin,
accepteront de laver ces mains quils ont souillées
par trop de gestes et quils fuiront, comme la peste,
ces sentiers trop remplis dOmbres, ces sentiers où
savancent en grand nombre des Esprits de bas niveau
qui samusent de leur orgueil, de leur fierté
et de leur morgue
Avez-vous vu, enfants, les portes sinistres de ces morgues
où sentassent des corps sans vie ?
Que voulez-vous, enfants, dans vos vies ? La luxuriance
de jardins embaumés ou le froid glacial de ces casiers
où reposent des cadavres figés ?
Quelle image voulez-vous de vos vies, enfants ?
Voulez-vous la vie ou le désert ?
Regardez, enfants, le chemin qui serpente sur la terre rouge
et crevassée, la terre désolée et aride
; regardez votre silhouette, silhouette qui sen va
allégrement en pressant le pas pour aller plus avant
vers la montagne lointaine dont la pointe griffe dune
balafre le ciel bleu et azuré, griffe dune
balafre ce ciel lumineux de lapis-lazuli, griffe dressée
sur lazur du ciel, cicatrice sanglante dun ciel
qui pleure sur une Terre toujours plus aride et toujours
plus desséchée que même les larmes précieuses
qui tombent de nos Plans ne peuvent plus irriguer
Désert immense
où sur la terre rouge
et craquelée peuvent sapercevoir les ossements
blanchis des bêtes que la mort a fauchées
Ne va pas vers la montagne déserte qui griffe le
ciel de sa pointe, amie Silène ; regarde
tu
crois trouver dans cette montagne lointaine les trésors
que tu espères et que tu guignes, mais, enfant, regarde
létendue déserte de cette terre craquelée
où tu aventures tes pas, car en ce moment, enfant,
tu quittes les plaines verdoyantes, les villes sécurisantes,
les jardins remplis de fleurs que nous avons offerts à
ton bonheur, pour ten aller vers laridité
lointaine et destructrice dune plaine où, comme
ces ossements te lont rappelé, tu niras
point vers la vie, mais vers la mort, la mort de ton âme,
enfant, et bientôt altérée de londée
vivifiante du don de Dieu, tu pousseras des cris et des
pleurs
et les larmes couleront de tes yeux pour demander
pardon de tes gestes, mais, enfant, des volontés
plus puissantes que les nôtres nous obligeront à
te regarder et à rester silencieux, immobiles, en
contemplant le long supplice qui nen finira pas de
te faire te traîner pour aller aux pieds de Dieu et
essayer de quémander un peu de tendresse, car tu
nen nauras pas fini, enfant, de baisser les
yeux sous son regard de courroux
Fuis la terre rouge et craquelée de ce désert
immense, enfant, et très vite, retourne vers les
jardins luxuriants où des cascades deau fraîche
pourront te nettoyer de la crasse de ce chemin que tu viens
daccomplir, mais dépêche-toi, enfant,
car il est temps !
Hâte ton pas, car ces fontaines
deau pure, enfant, si tu tardes trop à revenir
vers elles, pourront être taries et tu iras sans répit,
dune place à lautre, en cherchant et
en cherchant encore ce que tu ne pourras point retrouver
Ces quelques paroles données en prémices à
un long entretien qui aura lieu demain, car nous ne pouvons
plus attendre, et, parce quil reste encore, dans nos
curs, cette tendresse immense que nous portons à
ceux qui pourtant ne le méritent point, nous allons,
encore une fois, tendre la main vers elle, en espérant
pour elle un autre lendemain.
Puisse-t-elle enfin entendre
puisse-t-elle comprendre
et partir sans attendre vers un autre destin.
Nous ne t'abandonnons pas, enfant que nous aimons, et ne
sois pas attristée de ce qui sest passé
et se passera encore
et dans ces instants où
tout dort, nous te serrons, enfant aimée, contre
nos curs et nous allons, sur lheure, t'apporter
loffrande de nos bénédictions, car,
enfant chérie, dans ce geste, nous te nettoyons des
souillures infligées par ces êtres qui ne devraient
que t'honorer
que te respecter, et qui pourtant tentent
de te souiller en oubliant -tremblez, malheureux !
-
quen te souillant, ils ne font que souiller Dieu
Tristesse et courroux en nos curs, enfant, et nous
ne voulons plus, dans ces instants, que nous adresser à
toi pour te dire avec des mots très doux, que longtemps
longtemps
longtemps encore, il te sera donné
ce réconfort de la Lumière et de lAmour
de Dieu qui, éternellement -car tu auras accompli
ses espoirs- t'inondera de sa Gloire
Paix et protection sur toi, enfant, et cest nous qui,
aujourdhui, sommes à genoux pour te remercier
davoir accepté ce chemin de mission
Message de l'archange Raphaël
Médium : marcelle olivério
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