• Congrès spirite mondial
• Marie-Madeleine à Brasilia
     
  - messagère de Dieu
• U.S.F.F.
      
 - la France use de son droit de veto...




 

marcelle olivério

sa vie… son œuvre

 

   

Quelle tristesse immense dans nos cœurs, enfants chéris…
Présents dans ces murs, présents près de vous au fil des heures, au fil du temps, nous entendons monter vers nous des paroles teintées trop souvent d’un refus et de ce que nous pourrions qualifier de… négation d’éléments qui devraient être reçus comme des cadeaux divins et que l’on voit tout d’un coup rejetés par une enfant que nous avons bénie et portée jusqu’à la limite de dons que nous avons, avec charité, dispensés à sa vie.

Si nous nous présentons en ces heures de nuit, ce n’est certes pas pour délivrer un message à cette amie Silène que nous aurons la tristesse de prendre en tête-à-tête, yeux dans les yeux, cœur à cœur, dans quelques instants car il devient maintenant important qu’un autre message que ce message si plein de tendresse que nous avons donné jusqu’à présent lui soit délivré…
Tristes, oh combien tristes, ces gestes humains, enfants ;
triste, oh combien triste, ce refus de la compréhension du rôle à jouer, du devoir à accomplir ;
triste, oh combien triste, ce reniement de notre présence, car si elle est toute dévouée à la cause d’Entités d’amour qui se présentent dans un Centre de guérison, quel refus de la présence de notre Lumière, de nos paroles de tendresse, de notre compréhension et de notre charité !…
Triste, oh combien triste !…

Mais, enfants, dans nos cœurs déchirés, nous ne pouvons que garder, encore et toujours, cette tendresse pour ces êtres indignes, et dois-je le dire pour certains, ces êtres abjects…

Près de vous, dans cette immense salle du Congrès qui aurait dû raisonner de nos voix, nous avons vécu ces moments douloureux où ces voix ont été étouffées… étouffées par la prise de position jalouse et inconsidérée d’un garçon lointain [N.d.l.r. - le Président de l'Union Spirite Française et Francophone [U.S.F.F.] qui a usé de son droit de veto pour interdire à Marcelle de rendre public le message de Raphaël sur l'état des lieux du Spiritisme en France et les encouragements que le Ciel voulait dispenser aux Spirites brésiliens pour leurs actions face à la détresse…] que nos regards aujourd’hui contemplent, pleins de blâme et pleins d’horreur…
Que fais-tu de tes jours, oh homme, toi qui te targues d’être le flambeau d’une France dont tu n’es l’image qu’à travers ta perversité, ton incapacité et les carences de ta vie ?…
Comme les pleureuses antiques, nous voilons nos têtes, nous voilons nos faces, et nous couvrons nos têtes des cendres du désespoir…

Marie-Madeleine pressentait ces événements difficiles qui se sont produits et elle nous avait priés -suppliés- de faire une intervention plus énergique pour balayer d’un geste de la main, ces obstructions jalouses et haineuses, mais nous lui avons fait comprendre que, laissant les humains face à leurs responsabilités, aucune décision de ce genre n’interviendrait…

Tristesse dans nos Plans, enfants, désarroi dans l’âme de celle que nous berçons tendrement sur nos cœurs pour calmer le chagrin de son âme ;
double chagrin en ces jours, enfants : chagrin des gestes difficiles de ceux qui devraient l’entourer, non seulement avec amour, mais avec respect ; qui devraient comme d’autres êtres l’ont fait il y a bien des temps, baiser la trace de ses pas et chercher à s’abreuver à la source de Lumière et de Vie qu’elle représente pour eux ;
chagrin qui naît des gestes difficiles dans ce pays qui malgré ses difficultés, reste cher à nos cœurs, et sous nos yeux directement, car présent dans le corps physique de celle que trop souvent la jalousie écrase et égratigne, tristesse des gestes accomplis par Silène, cette amie sur laquelle pourtant nous avions mis notre main d’amour pour lui permettre de se grandir dans cette mission que nous souhaitions pour elle…
Qu’a-t-elle fait de cette offrande lumineuse, enfant ? Elle l’a serrée contre son cœur pour d’avantage encore essayer de briller aux yeux de ceux qui l’entourent… Pourquoi a-t-elle tant tenu à se parer des plumes du paon quand l’oiseau de paradis aux couleurs étincelantes et aux plumes merveilleuses était venu se poser sur sa main pour lui apporter l’offrande d’un autre destin…
Ah ! quelle tristesse en nous, enfants, devant les gestes accomplis !…
Nous ne pouvons plus maintenant différer ces instants car trop de choses ont été faites : mauvaise foi, mensonges, absentéisme, refus, reniement…
Non, nous ne pouvons accepter cela, et nous entendions Marie-Madeleine redire avec tristesse ce que nous avions dit il y a si longtemps, ces mots qui ont résonné et résonnent encore tant dans son âme blessée… Oui, enfant, tu peux le répéter car cela est vrai : tu avances sur cette Terre pour semer et semer encore, pour dispenser et dispenser encore, pour aider et aider encore dans l’amour toujours donné ; tu avances sur les chemins de cette Terre difficile en laissant monter ta prière, mais, enfant, quel tourment, car tu avances sur une Terre où des êtres indignes te souillent à chacun de tes pas…

Nous ne le voulons pas, enfant, et seuls les êtres dignes qui accepteront dans l’humilité de baisser la tête devant les volontés de Dieu, seuls les êtres dignes qui accepteront de baisser la tête devant ces volontés divines, recevront cette grâce immense -bien plus grande qu’ils ne le pensent- de rester dans l’ombre de cette messagère, dans l’ombre lumineuse de ses pas, dans l’ombre lumineuse de sa vie…
Nous faisons cette mise en garde à ceux qui pensent que quelques gestes d’attention et d’affection, quelques gestes… d’amitié, auront pu définitivement marqué d’un sceau indélébile le parchemin de leur volonté ; non, enfants, non, car nous faisons encore à cet instant une mise en garde puissante : ne croyez pas, enfants, que quelques miettes jetées en pâture à l’attente de Dieu pourront vous accorder grâce à ses yeux… définitivement, éternellement !… Souvenez-vous que des Guides déjà ont demandé à être relevés de la mission d’accompagnement de certains êtres sur Terre…
Attention, enfants, attention !
Nous donnons, nous donnons sans compter mais ne croyez pas que vous allez nous imposer de continuer à donner, si vous n’êtes pas dignes de ce don et, en ce moment, vous effritez, enfants, ce rayon de Lumière qui bientôt, devenu poussière, s’effacera à vos yeux…
Nous gardons l’espoir que très vite, très vite, ces enfants qui s’égarent dans le noir de sentiers obscurcis pourront s’arrêter en chemin, accepteront de laver ces mains qu’ils ont souillées par trop de gestes et qu’ils fuiront, comme la peste, ces sentiers trop remplis d’Ombres, ces sentiers où s’avancent en grand nombre des Esprits de bas niveau qui s’amusent de leur orgueil, de leur fierté et de leur morgue…

Avez-vous vu, enfants, les portes sinistres de ces morgues où s’entassent des corps sans vie ?
Que voulez-vous, enfants, dans vos vies ? La luxuriance de jardins embaumés ou le froid glacial de ces casiers où reposent des cadavres figés ?…
Quelle image voulez-vous de vos vies, enfants ?
Voulez-vous la vie ou le désert ?…
Regardez, enfants, le chemin qui serpente sur la terre rouge et crevassée, la terre désolée et aride ; regardez votre silhouette, silhouette qui s’en va allégrement en pressant le pas pour aller plus avant vers la montagne lointaine dont la pointe griffe d’une balafre le ciel bleu et azuré, griffe d’une balafre ce ciel lumineux de lapis-lazuli, griffe dressée sur l’azur du ciel, cicatrice sanglante d’un ciel qui pleure sur une Terre toujours plus aride et toujours plus desséchée que même les larmes précieuses qui tombent de nos Plans ne peuvent plus irriguer… Désert immense… où sur la terre rouge et craquelée peuvent s’apercevoir les ossements blanchis des bêtes que la mort a fauchées…
Ne va pas vers la montagne déserte qui griffe le ciel de sa pointe, amie Silène ; regarde… tu crois trouver dans cette montagne lointaine les trésors que tu espères et que tu guignes, mais, enfant, regarde l’étendue déserte de cette terre craquelée où tu aventures tes pas, car en ce moment, enfant, tu quittes les plaines verdoyantes, les villes sécurisantes, les jardins remplis de fleurs que nous avons offerts à ton bonheur, pour t’en aller vers l’aridité lointaine et destructrice d’une plaine où, comme ces ossements te l’ont rappelé, tu n’iras point vers la vie, mais vers la mort, la mort de ton âme, enfant, et bientôt altérée de l’ondée vivifiante du don de Dieu, tu pousseras des cris et des pleurs… et les larmes couleront de tes yeux pour demander pardon de tes gestes, mais, enfant, des volontés plus puissantes que les nôtres nous obligeront à te regarder et à rester silencieux, immobiles, en contemplant le long supplice qui n’en finira pas de te faire te traîner pour aller aux pieds de Dieu et essayer de quémander un peu de tendresse, car tu n’en n’auras pas fini, enfant, de baisser les yeux sous son regard de courroux…
Fuis la terre rouge et craquelée de ce désert immense, enfant, et très vite, retourne vers les jardins luxuriants où des cascades d’eau fraîche pourront te nettoyer de la crasse de ce chemin que tu viens d’accomplir, mais dépêche-toi, enfant, car il est temps !… Hâte ton pas, car ces fontaines d’eau pure, enfant, si tu tardes trop à revenir vers elles, pourront être taries et tu iras sans répit, d’une place à l’autre, en cherchant et en cherchant encore ce que tu ne pourras point retrouver…

Ces quelques paroles données en prémices à un long entretien qui aura lieu demain, car nous ne pouvons plus attendre, et, parce qu’il reste encore, dans nos cœurs, cette tendresse immense que nous portons à ceux qui pourtant ne le méritent point, nous allons, encore une fois, tendre la main vers elle, en espérant pour elle un autre lendemain.
Puisse-t-elle enfin entendre… puisse-t-elle comprendre… et partir sans attendre vers un autre destin.

Nous ne t'abandonnons pas, enfant que nous aimons, et ne sois pas attristée de ce qui s’est passé et se passera encore… et dans ces instants où tout dort, nous te serrons, enfant aimée, contre nos cœurs et nous allons, sur l’heure, t'apporter l’offrande de nos bénédictions, car, enfant chérie, dans ce geste, nous te nettoyons des souillures infligées par ces êtres qui ne devraient que t'honorer… que te respecter, et qui pourtant tentent de te souiller en oubliant -tremblez, malheureux !…- qu’en te souillant, ils ne font que souiller Dieu…

Tristesse et courroux en nos cœurs, enfant, et nous ne voulons plus, dans ces instants, que nous adresser à toi pour te dire avec des mots très doux, que longtemps… longtemps… longtemps encore, il te sera donné ce réconfort de la Lumière et de l’Amour de Dieu qui, éternellement -car tu auras accompli ses espoirs- t'inondera de sa Gloire…

Paix et protection sur toi, enfant, et c’est nous qui, aujourd’hui, sommes à genoux pour te remercier d’avoir accepté ce chemin de mission…

Message de l'archange Raphaël
Médium : marcelle olivério