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Ah, enfants perdus, que de
messages donnés
que de conseils donnés
que de prières formulées !
Que de fois ai-je dit :
« Non, enfants, non ! vous vacillez en ce moment au
bord de tremplins qui risquent de vous propulser dans l'abîme
profond où la chute sera douloureuse
Bandez
vos muscles, amis, rejetez-vous au fond de ces tremplins
qui devraient vous projeter vers un azur plus pur
»
Mais hélas, prières et paroles, conseils,
mises en garde, tout a été rejeté,
tout a été balayé, tout a été
repoussé
et tout a été réfuté,
et bien qu'écrasés souvent de honte, vous
allez allégrement, de mensonge en mensonge, et de
chute en chute, déchirant, saccageant, détruisant
tout sur votre passage pour fuir d'un pas pressé
des zones de lumière que les Ombres qui vous habitent
ne pouvaient plus supporter et qu'elles voulaient fuir
Vous avez, d'un pas pressé, fui les réalités
spirituelles pour aller vous vautrer dans des réalités
bassement terre à terre et si troubles !
Vous vous complaisez dans cette vie que vous jugez grisante.
Arrêtez, enfants !
Temps, il est temps en vérité je vous le dis,
d'arracher de vos mains puissantes ce lacis gris qui vous
serre et vous enserre, qui se resserre de plus en plus jusqu'à
vous ligoter, prisonniers et sans défense, pour vous
livrer aux griffes d'éléments perturbateurs
Renversez
la vapeur, amis, enclenchez la marche arrière, même
si c'est au prix d'un effort qui doit faire éclater
les boîtes de vitesses de vos véhicules, n'attendez
plus de rétrograder sagement, n'attendez plus ; ne
vous dites plus qu'en quatrième, avec un véhicule
lancé à toute allure sur une route difficile,
vous ne pourrez passer la marche arrière pour bloquer
les roues qu'au prix d'une casse que vous jugeriez irrémédiable
et désolante. Faites sauter cette boîte de
toute la force de vos muscles bandés, arrachez-vous
à ces véhicules grondants qui vous entraînent
toujours plus vite vers le gouffre où vous vous écraserez
Vos
vies étaient trépidantes ; tout bougeait,
tout allait vite
vos vies étaient trépidantes, bruyantes, pleines
de ce que vous croyiez être "la Vie" et
ces derniers instants que vous viviez, étaient plus
que jamais remplis de sons, de bruit, de lumières
et
de vie ;
mais, était-ce son, lumière, bruit et vie,
ou était-ce grondement furieux des éléments
déchaînés qui vous précipitaient,
pauvres bouchons légers, ballottés vers le
gouffre où vous gisez maintenant ?
Et dans la vie qui continue, dans les bruits qui se font,
seuls, gisant, vous restez sourds à cette vie qui
passe, cette vie que vous aviez cru embrasser et serrer,
cette vie que vous aviez cru pouvoir étreindre et
garder de toute la puissance de vos muscles et de votre
volonté orgueilleuse.
Reprenez pied, enfants, reprenez pied ; revivez dans des
réalités positives et lumineuses ; recomposez,
enfants, recomposez
car nous venons encore une fois
vous donner des conseils d'amour.
Jusques à quand, enfants perdus, refuserez-vous de
nous entendre ?
Jusques à quand, enfants perdus, fermerez-vous vos
oreilles de vos mains puissantes ?
Jusques à quand, enfants perdus, vivrez-vous en égoïstes
? Jusques à quand, enfants perdus, refuserez-vous
de comprendre ce qu'est le mot "aider",
ce qu'est le mot "aimer", ce qu'est le
mot
"donner" ?
Jusques à quand, enfants perdus, refuserez-vous de
bannir de votre vocabulaire et de vos vies les mots : exiger
imposer
ordonner
refuser
abaisser
faire souffrir
écraser et
détruire
?
Temps, il est temps, enfants, de vous ouvrir à d'autres
réalités, à d'autres lumières,
à une autre vie, mais hélas ! nous ne pouvons
imposer, nous ne pouvons exiger et nous ne pouvons sanctionner
car, amis, la sanction ne viendra point de nous mais elle
viendra de vous
Voilà,
enfants, voilà
Une fois encore, nous avons longuement exposé avec
une souffrance infinie en nous, les éléments
déjà dits et redits, donnés et redonnés
; qu'en sortira-t-il ?
Ecouterez-vous ? Analyserez-vous ?
Comprendrez-vous ?
Quand vous analyserez ces paroles dans le silence de vos
murs, des larmes de regret et de honte, de chagrin et de
remords vont peut-être couler sur vos joues et glisseront
pour tomber sur des curs douloureux dont les battements
rythmés et puissants marqueront, nous le souhaitons,
la fin d'un temps
et en accentuant leur rythme, marqueront
le tempo d'une marche nouvelle qui vous conduira vers d'autres
sommets plus lumineux et plus purs.
Alors, enfants, lorsqu'après bien des efforts vous
aurez enfin atteint ces sommets, même si ces curs
battent à tout rompre dans des poitrines brûlantes,
laissez-les battre
laissez-les battre, car ils battront
non seulement au rythme de la vie qui renaît, mais
ils battront de toutes leurs forces le tempo de l'amour
de Dieu qui a toujours été et sera toujours
pourtant en eux
Et
nous savons, enfants très chers, qu'un jour viendra,
lointain peut-être, où, dans l'élan
d'une pureté enfin retrouvée, dans la Lumière
et dans la protection vivante de ce Dieu qui est toujours
dans vos curs, dans l'amour infini de Jésus,
toujours présent, vous pourrez dire :
«
Gloire à Dieu !
»
archange
Raphaël
Médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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