Quand le Ciel parle…

…le Ciel pleure

 

17 novembre 1984

   
   

Comme la barque glisse sur l'eau limpide vers le lointain infini, la souffrance pourrait s'échapper de vos cœurs meurtris…
Pourquoi, amis, dresser entre la Lumière et vous, ce mur impénétrable aux rayons les plus chauds ?…
L'ombre et la peur envahissent vos êtres et vos cœurs, et vous craignez.
Rejetez loin de vous, avec la force puissante et vibrante que vous puiserez dans votre foi, ces terreurs incontrôlables qui vous emprisonnent et vous torturent.

Vous avez tendu les mains et d'autres mains ont pris vos doigts glacés et tremblants.
Levez les yeux, amis, regardez plus loin, plus haut, et
laissez la paix divine descendre en vous, laissez l'amour divin vous porter. Ecartez cependant vos pas de ces chemins dangereux où le danger se cache derrière chaque buisson et chaque pierre.
Les incrédules se croyant forts et puissants, avancent en bravant les Ombres.
Ah ! que ne cherchent-ils la Lumière !…
Orgueil que tout cela, orgueil d'une puissance que l'on voudrait sienne et qui, hélas, échappe aux mains qui se crispent et aux cœurs qui, un jour, saigneront.

La route que l'on suit semble quelquefois droite et sans danger : l'herbe est verte, le ciel est pur, et on avance croyant défier le sort ; on regarde à droite, à gauche…
L'attention est accaparée par le chant d'un oiseau, par un paysage lointain que l'on voudrait découvrir en détail, mais il faut continuer sa route. Alors, que faire ?
On écoute le chant de l'oiseau en levant la tête, et on se retourne pour tenter encore une fois de découvrir le détail lointain de ce que l'on ne fait qu'apercevoir. Mais la tête tournée, les yeux ne voient pas les avertissements que les pancartes qui se succèdent, donnent :
« Danger… »
« Route effondrée… »
« Route interrompue… »

et, porté par l'élan de sa course, on va confiant et sûr vers le point où, malgré ses efforts et malgré ses cris, on ne pourra plus que chuter dans l'abîme. Les conseils étaient là pourtant, les pancartes se succédaient invitant à la prudence, mais a-t-on regardé les pancartes ?
A-t-on écouté les conseils de prudence ?…
Et, au fond du gouffre, les os broyés, on essaie dans un dernier élan, dans un dernier appel, de lancer un S.O.S que plus personne ne peut capter…

Trop tard, il est trop tard !…

N'attendez pas, amis, de sentir le gouffre s'ouvrir sous vos pieds. Regardez, amis, ces pancartes, écoutez, amis, ces conseils,
jetez sur le gouffre des Ombres la passerelle de la spiritualité qui vous permettra d'établir un lien entre vous et nous, car nous sommes vraiment présents dans tous les instants de votre vie.

Vos Guides aussi sont près de vous ; que ne vous adressez-vous à eux ?

Que n'acceptez-vous ces gestes que nous faisons pour vous arrêter en chemin quand le danger est grand ?…


archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle…