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Quand
le Ciel parle
le
Ciel pleure
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25
mai 1994
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Faites
silence sur la Terre, enfants, lorsque dans ces sphères
lointaines, des Esprits, par milliers, se pressent sur cette
terrasse qui surplombe votre plan et lancent par brassées
les fleurs d'un amour puissant, les fleurs satinées
d'une tendresse profonde, pour faire sous vos pas le tapis
velouté qui comblera les trous en adoucissant le
chemin difficile que vos pieds foulent pour vous amener
trop souvent vers des points d'obscurité, à
travers des drames qui sans cesse détruisent et anéantissent.
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Faites
silence, enfants, et écoutez !
Le bruit est aux Hommes, le silence est à Dieu
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Offrande de la masse qui piétine, lourdement chargée
du poids trop lourd de la détresse et de la peine,
à ce Dieu qui vous semble si lointain, et que beaucoup
d'entre vous oublient d'honorer parce que trop souvent inconscients
de sa présence et de ses gestes.
Vous
vivez, Humains, toujours enfermés dans des notions
que vous croyez définitives. Comme il vous est difficile,
enfants, de pouvoir concevoir les limites de vos plans !
Comme il vous est difficile de pouvoir mesurer l'étendue
du gouffre qui vous sépare de ces Plans lumineux
où un jour, vous ferez vos premiers pas dans un chemin
de retrouvailles avec ces sphères que vous avez tellement
oubliées, que le souvenir est arrivé à
s'effacer totalement de vos mémoires pour être
remplacé par la conscience solide, profonde et définitive,
d'une vie qui ne peut s'accomplir que dans les limites étriquées
de votre relation avec nous.
Limites
étriquées d'une compréhension qui vous
amène à ne même plus pouvoir percevoir
le réel de l'irréel, le tangible de l'intangible,
le palpable de l'impalpable, l'humain, du
divin.
Lorsque
penchés à ce balcon qui, je l'ai dit, surplombe
votre Monde, nous écoutons monter les échos
de vos voix, les sourires souvent viennent éclairer
nos visages soucieux, mais quelquefois notre sourcil se
fronce, car nous mesurons encore une fois les barrières
épaisses et solides qui séparent nos Mondes.
Et lorsque nous suivons vos entretiens, vos échanges,
nous avons quelquefois la surprise de découvrir les
bases erronées de vos concepts qui, bien qu'acceptant,
arrivent à éliminer ces notions incroyablement
difficiles à admettre de présences capables
d'actions qui dépassent votre compréhension,
votre entendement
L'Humain est l'Humain, amis ; c'est vrai qu'imbriqués
dans vos plans se situent les nôtres, pointe acérée
d'un fer de lance merveilleux et puissant qui pénètre
les carapaces épaisses de vos sphères et,
dois-je le dire, les carapaces épaisses de votre
entendement.
Où
est le visible, où est l'invisible ?
Où est le réel, où est l'irréel
?
Où est le rationnel, où est l'irrationnel
?
Nous
vous avons, amis, fait dire par Esprits interposés
qui venaient, dans une humilité profonde et dans
un amour immense, donner ces conseils qui vous sont nécessaires,
nous vous avons fait dire qu'il était temps de réformer
certains de vos gestes qui encore alourdissent votre marche
et souvent enchaînent vos pieds à ce poteau
solide planté dans la plaine de vos espoirs et de
vos attentes. Mais
mais enfants, la chaîne est
puissante, solide et lourde aux pieds qui veulent allégrement
franchir ces distances dans une impatience qui nous navre
un peu. Nous vous avons fait dire, amis, de transformer
ces éléments, et à travers un travail
intense et puissant, vous pourriez !
Vous posez, certes, des questions pour apporter la preuve
que vous n'attendez que notre réponse pour agir,
mais les Humains sont ainsi faits que les questions fusent
et ensuite, ils musent, nez levé vers d'autres lointaines
clartés, car leur attente a reçu son offrande
et ils ont été satisfaits.
Mais pourquoi, enfants, pourquoi ?
Que faites-vous de tout cela ?
Rien
et le temps s'écoule, et le temps passe,
et il faut pourtant que se fasse le chemin que vous devez
grimper.
Nous
vous avions donné cette chance de rencontrer d'autres
lumières, de découvrir d'autres prières,
mais pourquoi, enfants, avoir fait de vos instants autre
chose que ce que nous espérions pour vous ?
Le
Ciel parle, enfants
quand le Ciel parle, le Ciel pleure
!
Il pleure sur vos erreurs, amis très chers,
il pleure sur votre entêtement,
il pleure sur votre orgueil,
il pleure sur vos refus, vos reniements,
il pleure sur ce que vous accomplissez à chaque instant
dans la conscience profonde de vérités que
vous détenez, de vérités qui pourtant,
instant après instant, entachent et obscurcissent
vos jours
Le Ciel pleure et pleure encore et toujours
Nos
mains se tendent et nous supplions mais
combien écoutent, combien entendent
et
combien font ?
Regardez
les rayons lumineux qui, émanant de nos Plans, viennent
éclairer votre Terre obscure, enfants. C'est vrai,
ils illuminent la surface de la Terre, mais au lieu de faire
monter la prière qui remercierait Dieu de cet envol
glorieux, vous regardez dans une glace pour apercevoir l'image
qu'elle vous renverra car vous contemplez "le Dieu"
pour qui ces êtres bienheureux ont envoyé cette
lumière brillante, car elle est descendue, bien sûr,
pour vous, enfants très chers !
Peut-on concevoir qu'un autre que soi soit digne de recevoir
ce rayon chaleureux ?
« Quel est le bienheureux sur Terre qui aura fait
autant que moi et qui méritera, ma foi, d'être
glorifié ainsi ?
»
Ah, enfants, ces rayons chaleureux, nous les lançons
justement pour pouvoir -comme le laser puissant détruit
les plaques de protection- détruire ces carapaces
qu'instant après instant vos mains fébriles
vont dresser entre vous et nous,
entre
l'Ombre et la Lumière
Oui, amis, nos plans s'imbriquent ; oui, amis, dans une
syntonie puissante, constante, nous avançons, non
pas main dans la main, mais nos bras tendus autour de vous
pour écarter tous les cailloux de ces chemins que
nous voudrions de joie, pour écarter les cailloux,
mais aussi être les garde-fous de vos pas un peu trop
pressés, de vos pas
échevelés.
Oui, amis, nos plans s'imbriquent
présents
constamment, mais analysez-vous ces manifestations ?
Vous cherchez toujours la cause profonde, scientifique et
humaine
Ne cherchez plus !
Lorsque vous aurez vu s'accomplir près de
vous ces miracles un peu fous, comprenez et comprenez encore
qu'il n'y a vraiment dehors que nos mains et que nous !
Terre !
planète aux limites étriquées
!
Même
si vos pensées et votre compréhension vous
font croire que vous avez atteint des paliers de supériorité
que peu peuvent atteindre et toucher, quelle ignorance est
la vôtre, peuples de la Terre, tous confondus dans
des recherches qui nous navrent. Vous ne tendez pas vos
efforts vers la pureté, mais vous tendez vos efforts
à augmenter encore la puissance de destruction qui
sèmera des drames.
Des
êtres pleurent dans ces lointains, des êtres
pleurent, sacrifiés par les mains orgueilleuses d'équipes
médicales qui froidement torturent
torturent
anéantissent et perdent
et perdent les vies
qui attendaient toutes.
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Exploitation
vénale, orgueilleuse et inhumaine des souffrances
et des drames
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Humanité
qui s'exprime sans cesse dans des gestes que nous blâmons
et qu'un jour nous sanctionnerons, car la main de Dieu commence
à se faire lourde sur une Humanité qui saute
allégrement sur les gouffres profonds, creusés
par des sentiments pleins de bassesse. La main de Dieu se
fait lourde sur ceux qui sautent allégrement au-dessus
de ces gouffres, et un jour viendra où des pas mal
assurés entraîneront ces masses qui ne pourront
se relever.
Temps, il est temps en vérité, de retrouver
les coursiers de vos vies, en les reprenant d'une main plus
puissante pour empêcher qu'ils ne courent sur ces
pentes qui ne peuvent vous mener qu'au gouffre.
Ah, la science humaine !
Que devient-elle cette science humaine ?
Elle aurait dû être le germe de toute vie, de
tout effort tendu pour apaiser, guérir, protéger
et garder !
Nous ne pouvons la comparer aujourd'hui qu'aux gestes précis
de ces médecins qui, dans les sinistres lumières
des camps de concentration, exerçaient leurs talents
et faisaient leurs recherches sur des êtres qui, hurlant
leur terreur, leur souffrance, ne pouvaient plus que supplier
Dieu d'abréger leurs vies pour échapper aux
bistouris, aux piqûres et aux poisons
Ah, la détresse des êtres qui comprennent qu'ils
ne peuvent plus attendre que de Dieu une lumière
d'espoir et un peu de douceur, pour enfin arrêter
ces heures qui, comme des bêtes immondes, les emportent
et les traînent à travers un Monde où
il ne peut plus y avoir d'espoir, et où la vie s'arrête
au milieu des quêtes puissantes et tremblantes d'êtres
qui, à genoux, supplient et supplient encore, pour
que puisse enfin se fermer une porte sur cette vie qui n'a
été pour eux que drame et destruction.
Peuples
inconscients, vous tentez toujours davantage de défier
Dieu en avançant dans des créations qui, vous
le croyez, vous placeront au niveau du Créateur.
Où est votre sagesse, enfants ? Où est votre
sagesse ?
Vous dansez sans cesse sur des volcans qui commencent à
être en éruption et lorsque l'explosion se
fera, vous ne pourrez que mettre vos bras sur vos visages
bouleversés, et vous qui aviez un temps défié
Dieu, vous baisserez les yeux en pleurant sur vos destins,
en demandant qu'Il tende la main pour protéger et
épargner
mais il ne sera plus temps, enfants !
Oui, sa main se tendra, mais pour accompagner les pas de
ceux qui auront sans cesse et sans répit tendu les
instants de leurs vies vers sa Beauté, sa Bonté
et sa Gloire
Et là, dans un autre miroir, ils
pourront apercevoir au milieu des masses à genoux,
le visage plein de courroux de ce Dieu qui pourtant, sans
cesse vous bénit, et dans une caresse, trace à
travers l'Amour, sur vos fronts inclinés, la croix
de l'immortalité, de la Lumière, sur un chemin
d'Eternité.
Recomposez,
enfants, recomposez !
Puissions-nous ne plus jamais avoir à exprimer ces
demandes réitérées de sagesse, d'attention,
de travail, d'acceptation, d'humilité.
Remodelez vos vies, enfants : la glaise inerte et froide
semble si compacte sur la table du sculpteur, mais vous
verrez tout à l'heure surgir de cette masse informe
la plus belle des formes, car sous les mains habiles de
l'artiste -qui passeront comme on glisse sur cette terre
glacée- naîtra, dans la plus grande beauté,
la statue de l'espoir que vous pourrez alors porter sans
cesse, sans fin, sur ce long chemin qui conduit à
sa Gloire. Suivez nos conseils, amis, suivez nos conseils
pour aller un peu plus vite encore, à chaque instant
de vos vies d'Humains, et vous verrez briller des lendemains
à nuls autres pareils ; mais pour atteindre ce but
promis, enfants, que de pas encore !
Il vous faudra
alors franchir les étapes d'une vie qui nous donne
encore du souci car vous prenez ce que l'on vous donne,
mais allégrement, vous refaçonnez avec des
élans humains ce qui n'appartient qu'au divin.
Ecoutez, enfants, écoutez !
Nous vous avons montré une route bordée
de fleurs et non de ronces. C'est vrai que ces arbres blancs
d'aubépines odorantes cachent sous la virginité
des fleurs, des épines acérées, mais
amis, ce sont nos mains qui vont les couper pour les déposer
à vos pieds lorsque vous aurez franchi le pas. Hâtez-vous,
enfants, car ces fleurs sont fragiles et une trop longue
attente détruirait leur vie ; et si votre pas se
ralentit, amis, vous ne pourrez en vous penchant, prendre
dans vos mains tremblantes qu'un bouquet de fleurs flétries
dont toute vie aura fui.
Hâtez-vous,
enfants, hâtez-vous !
Nous restons près de vous, et nous gardons toujours
l'espoir que vous voudrez comprendre -pour enfin le prendre-
où est le réel chemin de sa Gloire
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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