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Sur
la terre crevassée et sèche, le pas d'un voyageur
attardé résonne dans la nuit des temps et
porte plus loin l'espoir et l'attente.
Horizon de bleu et de nuit qui borde l'attente, qui borde
l'espoir
Où est la vie ?
Retourne-toi et contemple !
Vie ?
Vide !
Regarde, enfant ! regarde la main qui au loin montre le
chemin à l'enfant perdu que tu es ! Pourquoi, ami,
pourquoi ?
Corps immobile, tu balances et attends
et la nuit
silencieusement étend son aile sur la vie que tu
serres contre ton cur lourd comme une immense richesse.
Nuit sombre et triste !
L'encre profonde a teinté alentour le paysage sinistre
et désertique des jours. Reflets sombres sur l'eau
stagnante du lac immobile dans son éternité.
Attente !
Attente !
Bruissements impalpables d'une vie silencieuse qui ne peut
qu'attendre toujours les premières lueurs, les premiers
reflets d'une aube qui, lentement, étendra le voile
doré et rose de ses espoirs.
Aurore
du jour
Aurore de ta vie
Le gouffre sera comblé, le chemin aplani
Encore et encore nous tendons la main vers toi pour t'arracher
à la peur du noir. Enfant perdu, ne relève
plus la tête que pour regarder le lointain qui doucement
se colore de rose et de feux d'or pâle.
Regarde l'éblouissement du jour qui se lève,
symbole de ta vie qui peut recommencer. Ouvre tout grand
l'éventail de tes jours comme l'aurore ouvre l'éventail
moiré et satiné de sa splendeur et tu pourras
enfin découvrir l'espoir.
Nous, nous revenons pour te voir et t'apporter la tendresse
d'un baiser, d'une caresse
car nous t'aimons, enfant chéri, et voulons te donner
la Vie.
Va, et que Dieu te garde
Nous attendons beaucoup de toi et nous le répétons
comme une offrande et un don, nous te disons dans une prière
: courage, un jour viendra enfin où, ayant trouvé
ton chemin, tu rediras avec espoir ton amour et ta foi dans
la Gloire de ce Dieu qui te bénit et qui te conduit
éternellement
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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