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Nous
souhaitons pouvoir faire parvenir à vos oreilles et
nous l'espérons toujours -mais hélas- à
votre entendement, les conseils et les mises en garde qui
pourraient commencer à faire de vos vies des terrains
lumineux et chaleureusement éclairés par l'amour
divin, alors que de vos mains vous creusez des trous ou vous
arrachez, vous saccagez pour, une fois encore, en faire ces
déserts que Dieu avait déjà créés.
Bien sûr, il vous appartiendra d'écarter les
mots pour comprendre plus profondément le sens des
phrases et la tristesse de nos curs.
Vous, Humains, ne savez que bondir allégrement de galet
en galet sur des torrents écumeux dans un défi
et une provocation qui, un jour, amèneront une conclusion
difficile car le pied mal assuré glissera sur ces cailloux
polis et la chute sera inévitable.
Vous sautez de galet en galet pour essayer d'atteindre une
autre rive où le spectacle vous semble plus grisant.
Ah, enfants, que nos curs sont tristes !
Vous avez été nourris de la plus chaude Lumière,
nous avons fait flotter pour vous la plus belle des bannières,
nous vous avons montré des horizons lumineux, nous
avions pourtant pensé répondre à vos
vux en vous indiquant d'une main aimante et tendre le
chemin que vous auriez dû suivre avec attention, avec
joie, dans l'espoir et dans la foi
Mais où étaient vos gestes, enfants ?
Rien d'imposé, enfants, rien d'imposé !
Nous ne violons ni les esprits, ni les âmes, ni les
consciences
mais
il faudrait que chacun pense qu'il lui faudrait faire certains
gestes pour que puissent revenir un jour dans les vies, ces
lumières que vous avez froidement éteintes,
car où étaient vos gestes de pureté,
de propreté, de valeur, enfants ?
N'eût été l'amour triomphant où
seriez-vous aujourd'hui ?
Ah, pourquoi n'avez-vous pas compris ?
Pourquoi ne pas avoir écouté les conseils dispensés,
pourquoi avoir tant tardé à analyser, à
chercher pour comprendre, mais vous avez préféré
couvrir de cendres ces vérités qui vous aveuglaient
car vous ne pouviez accepter l'évidence difficile mais
réelle.
C'est vrai qu'il est difficile d'admettre, mais n'est-il pas
aussi difficile de se commettre dans une vie qui n'apporte
rien en foulant aux pieds des destins qui auraient pu être
de Lumière ?
Nettoyez vos curs, nettoyez vos âmes, car vous
êtes en train d'éteindre la flamme d'un foyer
chaleureux.
Plus de haine dans vos curs, enfants ; nous vous demandons
un effort encore et toujours pour que se transforment vos
jours.
Ne gâchez pas ces jours, ne gâchez pas vos soirs,
car il serait fort triste que vous ne puissiez, qu'en rougissant,
accepter d'admettre qu'il eût été important
de ne vivre que pour pouvoir un jour être digne de sa
Gloire.
Hâtez
vos pas, amis,
ne vous attardez pas dans des ruelles obscures ou sombres
car, à marcher au milieu des Ombres, le moment vient
où, tristement, on doit avouer que tout sombre.
Pouvons-nous
seulement évoquer la peine que vos pirouettes insaisissables
ont suscité dans nos Plans ?
Que de messages donnés avec tendresse pour que vous
puissiez faire de vos jours un jardin d'Eden !
Nous avons essayé de vous faire comprendre, de vous
faire entendre
La conscience en était en vous,
mais vous vous retrouviez toujours "humains",
tristement "humains", car
car
quels
lendemains étiez-vous en train de construire ?
Nous ne demandons pas le balayage des vies, nous demandons
la réflexion, l'analyse, la raison, la compréhension
; nous demandons la vérité de l'analyse, la
vérité de la compréhension.
Ne faussez pas les données car à l'amour exprimé,
aux conseils donnés, aux attentions dispensées,
à la patience sans cesse, sans cesse renouvelée,
vous opposez la violence.
Que sont vos jours, enfants, que sont vos jours ?
Vous tournez en rond comme des détenus qui, enfermés
dans le terrain clos d'une cour, ne peuvent que contempler,
effarés, les murs immenses qui sont dressés,
les privant de leur liberté ; vous vous enserrez,
vous vous enfermez et c'est vous, amis, qui fermez la porte
à nos clartés. Quel besoin en avez-vous ?
Vous ne savez plus discerner le faux du vrai et vous courez,
bacchantes échevelées, vers des orgies, vers
des liesses ; vous pensez que le temps presse d'accomplir
les jours de vos vies :
« Trop d'abnégation jusqu'à présent
!
J'ai besoin de temps en temps de me mettre en exergue !
Pourquoi toujours penser aux autres et ne jamais faire l'effort
de penser que j'existe ?
A moi de rentrer en piste, à moi de me faire admirer,
à moi de me faire encenser
et que les bravos
fusent et que les hommages me soient rendus !
»
Alors
on prend en vrac tout ce qui vient, et sans souci du lendemain,
on transpose, on transpose encore et on recouvre de teintes
d'or ce qui n'est qu'élémentaire et sombre.
Et
quelque part, il est des Ombres qui se rient et qui se gaussent
car vraiment, comme des gosses, vous n'avez rien compris
et trop souvent, dans ce désir d'une autre vie
et d'autres élans, vous avez joué vos vies
avec des dés que vous saviez pipés, et ce,
en vous croyant triomphants.
Mais, amis, croyez-vous que de tricher assure la victoire
?
Où sont vos vérités, enfants ?
Les dons que Dieu fait ne sont pas des dons souillés,
mais des dons sublimés par l'amour qu'Il y met pour
vous donner et vous donner encore.
Il vous offre une palette dont les teintes de moire pourraient
embellir vos vies mais
mais
mais
cette
palette vous la déposez dans le défi et vous
préférez puiser dans les teintes de vos phantasmes,
le bonheur accompli.
Ce que nous exprimons aujourd'hui, enfants, n'est évidemment
pas pour imposer nos vues, mais simplement pour qu'arrêtés
au coin d'une rue qui s'en va vers les Ombres, vous puissiez
réfléchir et comprendre. Faites une pause
et analysez lentement, sûrement, les éléments
de vos vies ; analysez et comprenez, comprenez et éventuellement,
réformez.
Mais vous, Humains, ne pouvez analyser car vous confondez
tout, et vous faites un cocktail immonde des corps et des
âmes, des âmes et des esprits, des esprits et
des lys d'un devenir que vous croyez avoir posés
devant vos yeux pour une éternité de valeur.
Où sont les lys de vos vies enfants ?
Posez
les lys devant l'autel car là est leur seule place,
si ces lys que vous voulez offrir sont les symboles de chacun
de vos gestes pour analyser et comprendre ce que nous voulons
vous faire entendre, pour ne pas perdre vos vies.
Ah
! enfants, dans la griserie des moments, des instants, vous
flottez ; mais quand le vide des jours sautera à
vos yeux, à vos âmes, à vos esprits,
dans quel coin allez-vous faire ce repli difficile ? Trouverez-vous
au fond de vous l'impatience et la haine ?
Bien sûr il y aura de la peine, mais une peine que
nous avons déjà vu s'exprimer : la peine de
la rage incontrôlée
que l'on ne peut plus dominer, qui ne peut plus à
ce moment-là se manifester qu'à travers des
larmes de dépit
C'est vous qui bâtissez
votre demain, enfants, vous seuls
Réfléchissez,
analysez, et ne soyez pas surpris si, tout d'un coup, ayant
compris, il vous vient l'envie de partir, simplement, vers
un autre destin, car
vers un autre demain
Nous ne vous demandons pas le sang de vos jours, nous n'exigeons
rien, mais nous espérons tellement qu'un jour, vous
aurez trouvé vraiment un petit coin dans vos pensées
et dans vos curs pour ceux qui, sans cesse, pleurent
car ils n'ont pas réussi à vous montrer le
chemin de la Vie
Vous allez analyser, certainement vous révolter ;
vous allez peut-être nier, mais vous savez, enfants,
qu'il ne sera pas possible de changer les faits, et que
ces vérités difficiles à admettre,
vous devrez pourtant, un jour, commencer à penser
qu'il vous faut en semer vos vies pour ne plus, dans le
défi, aller de galet en galet, peut-être d'erreur
en erreur, vers le chemin de l'horreur, alors qu'il est
si facile de remonter la pente pour retrouver celui du bonheur
Nous avons suivi vos pas, et combien de fois avons-nous
pleuré, car nous aurions voulu vous éviter
ces pas qui vous égaraient !
Ressaisissez-vous,
enfants, ressaisissez-vous vite
La vie est une chose complexe faite d'éléments
humains que vous devez vivre dans votre vérité,
dans vos limites, mais la vie
la vie est aussi une
aspiration vers d'autres Plans, d'autres vérités
car vous n'êtes pas sur le bagne de la Terre pour
continuer à vous enterrer, mais au contraire à
vous dégager pour casser la gangue qui vous retient,
et retrouver ces véritables biens de la vraie Eternité.
Alors, parce que sans cesse nous prions, nous gardons l'espoir
qu'ayant accompli dans le vide de vos vies, ces gestes que
nous espérons, vous pourrez retrouver un jour, un
soir, peu importe le temps, le vrai chemin de sa Gloire.
Nous
accompagnons vos pas depuis des temps et des temps et nous
assistons -souvent impuissants- à cette obstruction
inconsciente qui tend à vous entraîner sur
la pente des souffrances, des douleurs, des drames et quelquefois
des erreurs.
Des pas difficiles, enfants, difficiles car chargés
trop lourdement de destins trop pesants, trop déchirants,
et vous butez sans cesse et toujours sur ces immenses murs
qui ferment vos vies et vos horizons.
Vous
êtes en ce moment, amis, sur une immense plage où
le flux et le reflux de la mer viennent combler les ornières
creusées par des moments difficiles.
Regardez la plage de vos vies, derrière vous, hélas,
le spectacle désolant d'une grève jonchée
de débris, de détritus
car la mer a
roulé sans arrêt sur cette grève et
y a déposé les restes des espoirs déçus,
les restes des rêves effrités, des affrontements
engagés, des déceptions mal supportées
; la mer a roulé sans arrêt, y déposant
les ruines d'un édifice que vous aviez bâti
de vos mains trop pressées, avec des matériaux
qui n'ont pu compenser la solidité à l'épreuve
du temps.
La mer vient encore lécher vos pieds, amis
Dans
ces Plans lointains, nous sommes tous à tendre la
main pour adoucir de vos chemins les passages difficiles
; nous prions pour vous, pour que vous compreniez quelle
chance vous avez de pouvoir être amenés à
découvrir ces réalités de l'immense
bonté, de l'immense beauté, de l'immense pureté
de ce Dieu qui vous bénit et vous bénit encore
et qui, lorsque la nuit s'endort, pose sur vous sa main
de Lumière pour effacer la souffrance de vos jours,
et vous offrir sa force et son amour.
Regardez,
enfants, regardez dans le lointain
la
journée s'estompe, s'arrête, s'éteint
Les ombres étirées du soir descendent, non
pour obscurcir vos vies, mais pour vous donner cette joie
immense de découvrir et de recevoir cette tendresse
que lance un Dieu qui ne veut vous offrir que la joie d'être
toujours dans une voie baignée d'espoir car, éternellement,
illuminée de sa Gloire
Nous
aurions voulu offrir sans cesse des gerbes de fleurs merveilleuses,
des gerbes de magnifiques fleurs,
mais nous ne pouvons, dans la détresse, qu'encore
et toujours laisser couler nos pleurs !
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle
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