Quand le Ciel parle…

…le Ciel pleure

 

7 avril 1983

   
   

La détresse est partout !…
Notre aide vous est accordée, sincère, définitive, lumineuse et pure, mais ne souillez pas ce joyau offert, ne le foulez pas aux pieds, ne l'éclaboussez pas de vos éléments discordants et mauvais.
Aide et amour ne veulent pas dire faiblesse, et nous serions contraints d'imposer un veto formel à cette action entreprise, et nous serions contraints de vous abandonner à votre sort.
Temps il est temps de réfléchir.
Temps il est temps de recomposer cette vie stérile et inutile que vous vivez. Essayez de sortir de vous-mêmes, essayez de vivre une autre vie.
Au lieu d'utiliser sans cesse vos forces pour braver, utilisez donc ces forces pour chasser de vous ces lambeaux sordides qui flottent sur des fonds sinistres.

Cassez la gangue de l'égoïsme,
Cassez la gangue de l'indifférence,

et si des efforts doivent être faits, tendez ces efforts dans le but de vous transformer pour apprendre à aimer et à aider.

Nous parlons, nous vous expliquons, nous conseillons, nous vous entourons en vous protégeant, mais que pouvons-nous faire si, lorsque nos mains se tendent, au lieu de rencontrer vos mains suppliantes, elles ne peuvent qu'être blessées par la violence de votre geste qui, fuyant, rejette et repousse ?…
Où est votre voie, enfants, où est votre chemin ?
Où avancez-vous en ce moment ?
Sur un chemin plein d'ornières, un chemin tracé au fond d'un gouffre ténébreux où coule le flot des dangers cachés !
Inconscients, vous êtes inconscients !
Le serpent que vous venez de fouler aux pieds ne semble être qu'une simple brindille et vous avancez le cœur gonflé de joie parce que vos pas se font rapides et que vous semblez trouver une force puissante pour avancer dans cette ombre angoissante.
Pourtant, si vous leviez les yeux vers le sommet qui, loin de vous, s'élance vers l'azur pur et lumineux, vous sauriez alors que vos pas vous conduisent vers des fosses d'ombres, vers un gouffre plus profond encore où vous chuterez, pantins disloqués, en lançant vers Dieu un dernier appel qui, hélas, sera étouffé dans la profondeur de ce gouffre où désespérément vous tomberez sans fin…

Accrochez-vous aux aspérités de ces parois pour essayer de vous hisser à la surface de la terre.
N'hésitez pas à vous écorcher les doigts, et si le sang coule, continuez malgré la souffrance, continuez encore cette ascension qui, péniblement, d'effort en effort, pourra peut-être vous mener enfin vers ce sol où vous reprendrez pied et où enfin vous pourrez retrouver l'air pur qui vous permettra de reprendre vie ; et vos yeux pourront enfin apercevoir du Monde, la croûte d'ombres épaisses et en se levant vers le ciel, l'azur lumineux et serein plein de vibrations d'amour d'un Plan dans lequel, avec tristesse, avec souffrance et pourtant avec amour et avec bonté, vit cette force sublime, ce Dieu qui aurait toujours voulu être dans vos cœurs.

Mais, enfants,
pourquoi L'avoir écarté de vous ?…


archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle…