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Médiumnité = dangers
La médiumnité est-elle variée
?
Les médiums à effets physiques ;
Les médiums à effets intellectuels ;
Les médiums à
effets moraux ;
Les médiums intuitifs sont très
nombreux ;
Le médium semi-mécanique ;
Caractéristique frappante des phénomènes
mécaniques ;
Médium guérisseur en général,
Joao de Deus (Joao Teixeira da Faria) en particulier
La médiumnité : un acte sérieux
et grave ;
Humilité ;
Etre parfait
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Spirite
Visa
pour l'Au-delà
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Le
don de médiumnité tient à des causes
souvent bien lointaines, puisque la médiumnité
qui s'exprime dans cette incarnation est la résultante
de vies antérieures que l'on a su utiliser, comme
elle est dans cette vie, la concrétisation, dans
une vigilance de tous les instants, d'efforts et de persévérance
pour affiner et embellir des qualités morales et
spirituelles qui permettront au médium d'être
l'écrin où sera déposé le joyau
précieux de l'expression spirituelle.
En fait, le médium est en quelque sorte le poste
récepteur qui captera l'émission lointaine
dont l'émetteur est l'Esprit.
Mais parce que l'Esprit est libre, nul ne peut affirmer
qu'il viendra au moment précis où il sera
appelé. S'il accepte le contact, il pourra, je le
rappelle, se manifester suivant son évolution, de
différentes manières : par des coups, des
bruits, la vue, l'audition, le toucher, le mouvement des
objets, la peinture, la sculpture, la broderie, la musique,
l'écriture, la parole, et ces différents modes
de manifestation créent, je le rappelle aussi, les
différences de médiumnité car l'Esprit
cherche pour se manifester le canal qui lui convient.
Les médiums, comme tout le monde -et peut-être
même plus que tout le monde- subissent l'influence
occulte des Esprits, bons ou mauvais, car selon les sympathies
de leur esprit personnel, ils les attirent ou les repoussent.
Aussi les Esprits mauvais et taquins profitent-ils des travers
des médiums pour s'immiscer à leur insu, non
seulement, dans les communications, mais encore dans tous
les actes de leur vie courante, flattant l'orgueil, l'amour
propre, la vanité
en se parant de noms chéris
ou de noms pompeux poussant quelquefois le jeu de leur influence
jusqu'à l'obsession.
Mais les médiums, fascinés, au lieu de réagir,
rentrent dans ce jeu et se laissent aller à ces influences
négatives repoussant l'intervention des Esprits sérieux,
paralysant l'action des Esprits valables qui s'éloignent
d'eux, ne venant plus qu'avec réticence puisque rejetés
et ignorés
et des communications de valeur
sont perdues, car de même que nous ne confierions
pas une mission délicate et nos intérêts
à un individu taré ou fréquentant un
monde interlope et suspect, de même, les Esprits éclairés,
les Esprits Supérieurs ne sauraient choisir, pour
transmettre des instructions élevées, des
médiums qui se complaisent dans des contacts peu
sérieux.
Alors, même si la perfection absolue n'est pas donnée
à l'Homme, il conviendrait toutefois que le médium,
avec volonté et persévérance, sache
garder une triple cuirasse de simplicité, de modestie
et de sincérité qui le protégerait
contre ces forces négatives qui essaient d'entraver
sa mission d'altruisme et de charité.
Le médium qui sait se créer un climat pur
et élevé et qui sait se souvenir que l'ignorance,
l'orgueil, la sensualité exacerbée, les abus
en général, et l'abus de la médiumnité
en particulier sont de grands ennemis, pourra être
l'instrument de merveilleux contacts.
Dans son « Livre des Esprits » Allan Kardec
écrivit :
« Les bons Esprits n'assistent que ceux qui servent
Dieu avec humilité et désintéressement,
et ils répudient quiconque cherche dans la voie du
Ciel un marchepied pour les choses de la Terre
»
Léon Denis confirme cette affirmation en disant :
« L'expérimentation, présente des
dangers surtout en ce qui touche le monde occulte plus difficile
à pénétrer, à analyser que le
nôtre. Là comme ici, le savoir et l'ignorance,
la vérité et l'erreur, la vertu et le vice
se mêlent, avec cette aggravation que, tout en faisant
sentir leur influence, les habitants du monde invisible
restent masqués à nos yeux.
Il faut unir les connaissances théoriques à
l'esprit de contrôle et à l'élévation
morale pour être apte à discerner dans le Spiritisme,
le bien du mal, le vrai du faux, la réalité
de l'illusion.
Il faut se rendre compte du véritable caractère
de la médiumnité, des responsabilités
qu'elle entraîne, des fins en vue desquelles elle
nous est accordée
[
]
L'expérimentation en ce qu'elle a de beau et de grand,
la communication avec le monde supérieur, ne réussit
pas au plus savant, mais au plus digne, au meilleur, à
celui qui a le plus de patience, de conscience, de moralité
»
Et lorsque ces conditions sont remplies, la médiumnité
s'exprime dans toute sa valeur.
La médiumnité est-elle variée ?
Les médiums se classent en trois grandes catégories
:
- les médiums à
effets physiques,
- les médiums à
effets intellectuels,
- les médiums à
effets moraux.
Les médiums à effets physiques sont
ceux par l'intermédiaire desquels se produisent les
coups frappés, les bruits, les mouvements de tables,
le déplacement d'objets inertes, les apports, les
matérialisations.
Les médiums à effets intellectuels
transmettent les enseignements des Esprits en tout ce qui
touche aux connaissances humaines et c'est par les médiums
à effets moraux que nous est tracée la ligne
de conduite de notre vie ; c'est par eux que nous recevons
et que nous apprenons à connaître la loi supérieure
de bonté, de charité et d'amour qui est l'essence
même du Spiritisme. Dans le cas des médiums
à effets physiques, les qualités morales toujours
précieuses ne sont cependant pas la condition indispensable
à la production des phénomènes, et
la médiumnité physique qui se résume
à une question de fluides, n'exige pas les qualités
nécessaires aux deux autres catégories.
Dans l'échelle spirituelle, ce sont les Esprits peu
avancés qui ont rapport avec cette forme de médiumnité.
Des
Esprits plus élevés interviennent dans les
communications établies avec les médiums à
effets intellectuels qui, en règle générale,
sont des Esprits cultivés, mais qui ne sont, dans
tous les cas, que des instruments. Encore faut-il que l'instrument
soit bon, car si l'instrument est faussé, l'Esprit
ne pourra se communiquer qu'en messages tronqués
ou imparfaits, comme le musicien ne pourra tirer de son
instrument désaccordé que des sons inharmonieux.
Les
médiums à effets moraux qui pratiquent
la morale dont ils tracent les préceptes, se prêtent,
par leur qualité, aux communications et aux instructions
d'Esprits élevés, d'Esprits Supérieurs,
et ces communications révèlent un tel caractère
de grandeur, de vérité, de pureté,
qu'en les entendant, on sent qu'elles sont l'uvre
des Esprits les plus avancés. Elles sont d'un grand
profit pour ceux qui, non contents d'en admirer et d'en
apprécier le style, savent et veulent s'en imprégner
Ces médiums, qui suscitent trop souvent l'envie et
la jalousie, ont en fait suivi une évolution antérieure
à cette incarnation, et ont le mérite d'avoir
su utiliser les tremplins de leurs vies successives pour
s'élever et se grandir, se transcender, afin de pouvoir
venir dans ce monde tout préparés à
cette mission, car il s'agit réellement d'une mission
Aussi, que ces médiums ne soient pas grisés
par la rareté de leurs dons ! Qu'ils se gardent du
seul défaut qui pourrait leur faire perdre le mérite
de cet apostolat : l'orgueil.
La médiumnité peut être intuitive, c'est
la plus répandue et la plus facile ; semi-mécanique,
mécanique, elle est alors peu commune et peu convaincante
; parlante, dormante ou somnambulique, auditive, voyante.
Les médiums intuitifs sont très nombreux
; c'est la manifestation la plus commune qui a existé
de tout temps ; apôtres, disciples, prophètes
en étaient.
Le
médium qui entre en communication avec les Esprits
s'y prépare par la méditation, rendant ainsi
la tâche plus facile aux Esprits. Par ce recueillement,
le périsprit du médium se dégage, ce
qui permet aux Esprits d'entrer en relation avec lui et
de dérouler dans son cerveau, l'image à découvrir.
Hélas ! on n'a pas toujours pleine confiance en cette
médiumnité car les médiums et les assistants
doutent quelquefois de la véracité des faits
; elle pourrait pourtant être d'une grande utilité
dans des résolutions, dans des décisions à
prendre ou dans des discussions à engager.
Dans la médiumnité semi-mécanique,
on range souvent les médiums psychographes.
Dans la médiumnité semi-mécanique,
on range souvent les médiums psychographes : le médium
semi-mécanique participe à la fois du médium
purement mécanique et du médium intuitif puisqu'il
sent l'impulsion donnée à sa main en même
temps qu'il a la conscience de ce qu'il écrit au
fur et à mesure que les mots se forment. Mais bon
nombre de ceux qui ont l'intuition de ce qu'ils écrivent
ou disent au moment même où ils agissent, ne
s'en souviennent pas après. Dans cette catégorie
se rangent également les médiums artistes
: musiciens, peintres, dessinateurs, sculpteurs ainsi que
les médiums polyglottes.
Cette forme de médiumnité est très
appréciée des Esprits qui, par la facilité
qu'ils ont à s'exprimer, se communiquent aisément
; elle est en outre pour le médium celle qui est
la plus susceptible de se développer. Mais cette
médiumnité est souvent, par ailleurs, la plus
profanée par des médiums sans scrupule qui
se disent "médiums-écrivains". Alors
ils improvisent, ou ayant composé d'avance leur message,
jouent un rôle qu'ils ne peuvent pas tenir bien longtemps,
car leur mémoire leur faisant souvent défaut,
ils hésitent, réfléchissent, leurs
phrases n'ont plus de sens et ils s'arrêtent court
ou alors, voulant à tout prix finir ce qu'ils ont
commencé, tout se termine dans un galimatias et un
verbiage décousu et sans suite.
La
caractéristique frappante des phénomènes
mécaniques est l'inconscience absolue du médium
qui demeure dans cet état de transe - « Etat
du médium dépersonnalisé comme si un
Esprit étranger s'était substitué à
lui » selon la définition du Robert- jusqu'à
la fin de la communication, agissant sous l'influence d'une
intelligence étrangère qui est toujours fonction
de l'évolution du médium : le médium
est passif et ce qu'il exprime ne vient point de lui. C'est
cette forme de médiumnité que les Esprits
de Haut niveau, les Esprits des Plans Supérieurs
utilisent surtout dans la psychographie et dans l'incorporation.
Le médium prête son corps à l'Esprit
qui peut alors écrire et agir, parler et s'exprimer
; la voix est quelquefois celle du médium, mais elle
est souvent différente, variant selon l'Esprit qui
se manifeste : c'est la médiumnité de prédilection
des Esprits Supérieurs qui peuvent alors délivrer
des messages de moralité et de spiritualité
dont aucune interférence intellectuelle ou volontaire
du médium ne viendra entacher la pureté.
Certains "médiums-voyants" qui perçoivent
des scènes des vies passées, présentes
et futures, voient également les entités qui
peuvent se présenter mais elles ne les voient pas
avec leurs yeux ; en réalité, c'est l'âme
qui voit, c'est pourquoi, même des aveugles sont des
"voyants".
Cette faculté qui permet de décrire les Esprits
tels qu'ils étaient de leur vivant, est précieuse
quand le "médium-voyant" est animé
d'un sentiment d'amour, du désir sincère d'apporter
la consolation à des êtres désemparés.
Mais cette faculté n'est pas toujours utilisée
valablement, car, dans leurs communications, ces médiums
ne font passer qu'un message de preuves, faisant constater
l'effet sans éclairer la cause, et ceux qui reçoivent
ces messages, bien que réconfortés, bien qu'apaisés
ou consolés, vont très rarement bien loin
sur le chemin d'une acceptation spirituelle et d'un vouloir
d'évolution.
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Spirite
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Il
me reste enfin à mentionner la plus belle, la plus
valable des médiumnités : la médiumnité
guérissante, cette merveilleuse médiumnité
qui opère en vertu du commandement de Christ à
ces apôtres :
« Rendez la santé aux malades, ressuscitez
les morts, guérissez les lépreux, chassez
les démons, et donnez gratuitement ce que vous avez
reçu gratuitement. »
Certaines personnes possèdent ce don de guérison
sans le secours d'aucune médication, par imposition
des mains. Cette faculté de guérir qu'il convient
d'exercer dans l'esprit du plus pur désintéressement,
sans exiger en retour quelque rétribution que ce
soit, a évidemment son principe dans le magnétisme
proprement dit puisque cette guérison s'opère
par projection fluidique sur le malade.
Si le magnétisme médical est la faculté
d'agir sur les forces occultes qui nous entourent et que
nous appelons fluides, la médiumnité guérissante
est le moyen qu'utilisent les Esprits pour projeter sur
les incarnés, les fluides spirituels et vitaux, combinaison
des fluides émis par le Ciel et par le médium.
C'est cette combinaison qui donne aux fluides des propriétés,
une puissance qu'ils n'auraient pas séparément.
Le concours des Esprits est parfois spontané ; il
est souvent sollicité par le médium qui s'appuie
sur la prière, sur une foi intense.
En cette époque où la somatisation est rendue
responsable de tant de maux, ces guérisons sont souvent
contestées car on veut toujours expliquer que s'il
y a guérison, il ne s'agit que d'un problème
de suggestion capable d'annihiler cette somatisation des
êtres.
Ce qui pourrait être possible lorsqu'il s'agit d'adultes
qui peuvent somatiser avec toutes les conséquences
que cela peut entraîner, mais ce phénomène
n'existe pas chez les bébés, les très
jeunes enfants et les bêtes chez lesquels des guérisons
spectaculaires ont été réalisées,
guérisons durables, sans rechute à travers
le temps.
Il
existe une autre forme de médiumnité guérissante,
plus rare, infiniment plus rare, qui a fait couler beaucoup
d'encre et dont on a beaucoup parlé, mais dont on
a trop souvent parlé avec scepticisme en la taxant
d'imposture.
On a en effet beaucoup débattu sur les cas des chirurgiens
aux mains nues philippins comme on a souvent évoqué
le cas d'Arigo qui a été un des médiums
brésiliens les plus connus dans cette discipline.
Qu'en conclure ?
Supercherie
?
Imposture ?
Exploitation de l'attente douloureuse et de l'espoir ?
ou réalité solide de matérialisations
d'interventions d'Esprits guérisseurs qui utilisent
un médium -souvent peu instruit et qui ne possède
aucune notion médicale ou chirurgicale- à
ces fins de récupération des corps et d'apaisement
de ces souffrances.
Il reste bien certain que les affirmations et les preuves
qui peuvent être faites et apportées recevront
encore sarcasmes et reniement
mais, devant un problème
aussi grave, ne faudrait-il pas aborder -sans a priori-
des manifestations aussi importantes qui, au Brésil
par exemple sont reconnues dans leur valeur intrinsèque.
João
Teixeira de Faria ou João de Deus
En effet, cette chirurgie "parallèle",
cette chirurgie spirituelle n'est-elle pas le secours de
ces êtres qui, démunis car abandonnés
par la médecine, démunis et désemparés
devant le peu de résultat des thérapies courantes,
ont recours à cette médecine des Plans divins
pour dépasser l'épreuve de la maladie.
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Marcelle
à Abadiania assistant, par une méditation
intense, João (qui
lui prend la main) lors de ses interventions de guérison
spirituelle. |
Je
viens de plonger au cur même de ces interventions
à Abadiania, petite ville du Brésil située
près de Brasilia. J'ai vu ces interventions faites
soit par chirurgie visible, le médium se servant
d'instruments chirurgicaux ou plus simplement d'un couteau
de cuisine ou d'un cutter -cette chirurgie peu sanglante
d'ailleurs eu égard à l'importance des opérations
et ne se pratiquant qu'à la demande du malade qui
souhaite apporter la preuve de l'intervention- ; soit par
la chirurgie spirituelle invisible : les malades recevant
directement les soins d'entités qui uvrent
pour apporter apaisement et guérison.
Le médium est "incorporé" par un
ou, alternativement, par plusieurs chirurgiens désincarnés
qui interviennent après anesthésie spirituelle.
J'ai vu des hommes, des femmes, des enfants, endormis, anesthésiés
par une simple imposition de la main du médium en
transe, subir des opérations diverses.
J'ai vu au cours d'opérations importantes -pourtant
faites sous seule anesthésie spirituelle locale-
le malade souriant, s'entretenir avec des personnes de l'assemblée.
J'ai vu opérer des yeux avec un simple couteau et
partant, des aveugles retrouver la vue.
J'ai vu des handicapés physiques quitter leurs fauteuils
ou jeter leurs béquilles, leurs corsets, leurs minerves
après que la main du médium les eut touchés.
Oui, les paralytiques marchent, les aveugles voient et les
malades guérissent
J'ai vu de fort nombreuses personnes revenir s'agenouiller
devant le médium en transe pour remercier les entités
de ces guérisons inespérées.
J'ai vu des médecins, des chirurgiens, contrôler
des opérations qu'aucun homme de l'art ne pourrait
désavouer tant la technique opératoire est
précise.
J'ai vu leur surprise, leur étonnement admiratif
J'ai vu aussi la longue file des malades qui venaient dans
l'espoir prier dans cette « maison d'amour »
pour supplier Dieu de mettre fin à leur calvaire,
malades venus de tous horizons sociaux, les plus humbles
côtoyant les plus connus, les plus célèbres,
malades venus par cars entiers des points les plus reculés
du Brésil, des Etats-Unis, d'Europe, du Japon, car
la réputation d'un tel médium est immense
et celle de João Teixeira de Faria dépasse
largement les frontières du Brésil. Il a d'ailleurs
été convié plusieurs fois à
exercer ses dons aux Etats-Unis et au Portugal comme dans
plusieurs pays d'Amérique du Sud : en Argentine en
Bolivie, au Paraguay, au Pérou.
Partout,
les contrôles scientifiques réalisés
ont porté reconnaissance des résultats des
soins faits par les entités qui assistent le médium
et les preuves officielles, les témoignages de ces
guérisons merveilleuses accomplies par de simples
passes, par des opérations spirituelles et par l'utilisation
d'eau fluidifiée s'accumulent.
João Teixeira de Faria
médium guériseur
des
photos et ses coordonnées
Oui, Dieu peut tout !
et ces entités
qui uvrent, invisibles mais agissantes, n'apportent-elles
pas la preuve -à travers ces extraordinaires guérisons-
de la puissance et de l'amour infini de Dieu qui jamais
ne reste sourd à une prière, jamais ne demeure
insensible à la souffrance.
Mais pour que tout ceci s'accomplisse il faut que les médiums
qui ont été élus, choisis comme canaux,
comme "instruments" soient ou deviennent très
"spiritualisés" et restent dignes par leur
vécu de pouvoir être encore et toujours les
interprètes de ces volontés d'action agissantes
d'un autre Plan.
Ce faisant, ces médiums qui, par un travail sérieux,
pourraient atteindre à ces Plans de valeur transcendés,
pourraient dépasser le stade de ces interventions
"sanglantes" que personnellement je déplore
d'autant plus que je sais que la chirurgie invisible -preuves
en ont été faites- pourrait accomplir plus
proprement et plus délicatement les mêmes miracles.
De nos jours, la médiumnité guérissante
est celle qui est la plus recherchée ; mais c'est
une médiumnité difficile qu'on ne peut exercer
que comme un acte très grave après avoir imploré
l'assistance d'un Guide sûr et dévoué.
Plus le médium sera spiritualisé, plus
sa force sera grande.
Par ailleurs, le médium guérisseur doit être
détaché de tout orgueil, être prêt
à un très grand dévouement car c'est
dans l'oubli complet de lui-même, avec un désir
ardent de faire le bien
d'aider, de
soulager,
qu'il devra uvrer.
La médiumnité guérissante est une lourde
responsabilité qui implique une vie de dévouement
où aucun sacrifice n'est trop grand, comme elle implique
l'élan d'un cur où toutes les souffrances
doivent trouver un écho.
La médiumnité guérissante est le prix,
la résultante d'acquis de dévouement, de travail
et d'amour, et elle prendra toute sa valeur par l'amélioration
du médium qui sera soutenu et porté par des
Esprits puissants et supérieurs qui l'assisteront.
Que les médiums guérisseurs remercient Dieu
de cette mission de dévouement qui leur permettra,
s'ils savent épurer leurs pensées, de s'améliorer
sans cesse pour tendre la main pour décharger la
souffrance, de
« passer en faisant le bien
»
Que
les médiums guérisseurs comprennent que c'est
à cette seule condition que ces dons leur seront
conservés car ils ne le seront qu'en fonction de
leurs mérites et combien a-t-on vu de médiums
tombés tout à coup en phase de stérilité
spirituelle définitive à cause des exagérations
et des abus de leurs vies orgueilleuses !
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Visa
pour l'Au-delà
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Spirite
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Pour
que la médiumnité conserve toute sa puissance
de radiation, elle devrait s'exprimer en communications
toujours parfaites ; mais, cette perfection existe peu car
les médiums n'étant pas parfaits eux-mêmes,
peuvent donner accès, par un travers quelconque,
à des Esprits arriérés ou mauvais,
légers ou menteurs, puis peuvent altérer la
pureté des messages et induire en erreur les médiums
et ceux qui s'adressent à eux.
Ceci est grave.
Pourtant, ces communications mauvaises qui font toucher
du doigt la faiblesse du médium ont leur utilité
et peuvent devenir une valable leçon si l'on sait
en profiter en reconnaissant ses imperfections.
Les contacts avec un autre Plan devraient se faire dans
un recueillement intense, en appelant sur le médium
et sur l'assemblée la protection spirituelle solide,
et, si l'on ne veut pas être dupe des Esprits légers,
il convient de passer au crible les enseignements reçus
car une trop grande confiance dans l'invariable supériorité
des messages et des Esprits qui les communiquent est une
erreur et une faiblesse qui peuvent entraîner des
conséquences graves.
Analysons donc les messages, rejetons les noms pompeux,
les noms trop glorieux sans relation avec la médiocrité
et l'inconsistance des messages ; rejetons l'expression
grossière ou inconvenante, l'orgueil et l'outrecuidance,
les conseils contraires à la saine morale qui sont
la marque probante des communications sans valeur.
Comme nous reconnaissons un arbre à ses fruits, reconnaissons
les messagers à leurs messages, car le langage des
Esprits éclairés est constamment digne, noble,
pur, sans contradiction, empreint d'une grande beauté
et d'une inaltérable bienveillance, même dans
des conseils difficiles pour celui qui les reçoit
parce que donnés pour aider à dépasser
des situations troubles et peu reluisantes.
N'accusons pas ces Esprits supérieurs d'être
des Esprits vulgaires parce qu'ils ont osé éclairer
d'une lumière crue les zones d'ombres de nos êtres.
Acceptons de comprendre que ce geste qui nous semble insupportable
n'est que l'expression d'un vouloir d'assistance dans un
amour et une patience infinis.
Mais l'Humain est ainsi fait qu'il ne veut jamais entendre
dire que « le flatteur qui le perd est toujours
mieux accueilli que l'ami qui le sauve en le désapprouvant
».
Alors,
les communications qui l'aident, sont trop souvent rejetées
et seules sont trop souvent admises les communications mensongères
et flatteuses
Le jugement nous est donné, servons-nous en donc
et passons au crible de la raison et de la logique les paroles
reçues, passant outre, ce faisant, aux demandes des
Esprits ignorants ou pervers qui, craignant l'analyse et
l'examen de leurs messages répètent sans cesse
:
« Acceptez nos paroles, ne les jugez pas
»
N'acceptons donc pas aveuglément ce qu'ils disent
; l'archange Raphaël l'a plusieurs fois confirmé
dans ses messages de mise en garde
Parce que nous les voyons, parce que nous les côtoyons,
nous nous opposons aux Humains qui nous choquent par des
propos mensongers, mauvais ou malsonnants ; nous
devons avoir avec le Plan Spirituel la même attitude,
la même réaction ; et parce que nous
aurons réagi, nous échapperons à la
fascination qui ne peut hélas, être dissociée
de l'obsession et qui pousse certains médiums à
donner des communications ridicules que l'entourage, également
fasciné, trouve admirables ; tout ceci
entraînant souvent de graves conséquences.
La spiritualité, la moralité doivent ressortir
de chaque page, de chaque phrase, de chaque mot d'un message,
et rien ne doit être accepté sans avoir été
disséqué et analysé.
Considérons donc la médiumnité comme
un acte sérieux et grave.
Ne demandons jamais
à l'Au-delà des conseils pour des affaires
terrestres, des affaires matérielles car nous avons
reçu, pour les résoudre, le jugement et le
libre arbitre.
N'exigeons pas des Esprits la solution à des grands
problèmes métaphysiques ou l'explication des
lois secrètes de l'univers que nous ne pourrons pénétrer
-comme eux- que plus tard.
Parce que nous avons besoin d'être sans cesse guidés
dans ce voyage vers l'Inconnu avec lequel nous voulons entrer
en relation, appelons nos Guides et remettons-nous à
eux du soin de nous diriger, comme du soin d'amener ceux
que nous avons aimés et perdus, quand le moment sera
venu, c'est-à-dire, quand suffisamment éveillés
à l'autre vie, ils pourront -s'ils le veulent- se
manifester sans souffrance.
Humilité
Ne cherchons pas à atteindre les sommets de la médiumnité
par des pratiques extraordinaires, par des moyens d'investigations
peu sûrs et dangereux.
La seule façon d'y parvenir est l'évolution
dans la recherche et l'approche de la perfection car, le
phénomène complet de la médiumnité
est révélateur de la puissance des âmes.
La médiumnité remplit l'histoire et elle
éclairera la marche de l'Humanité.
La tâche du médium est belle même
si elle est souvent douloureuse et difficile, et il importe
de ne pas se laisser aller au découragement comme
il importe de s'affiner sans cesse pour avancer et se grandir
dans l'effort.
Dans son livre « Dans l'Invisible », Léon
Denis conseille :
« Chers médiums, chassez tout découragement,
évitez toute défaillance.
Elevez vos regards au-dessus de ce monde passager ; appelez
à vous les secours divins.
Etouffez le « moi » ; affranchissez-vous de
cette affection trop vive que nous avons pour nous-mêmes.
Vivre pour les autres, tout est là !
Ayez l'esprit de sacrifice.
Restez pauvres, plutôt que de vous enrichir par
la fraude et la trahison.
Restez obscurs, plutôt que de trafiquer de vos pouvoirs.
Sachez souffrir, en vue du bien de tous et de votre propre
progrès.
La pauvreté, l'obscurité, la souffrance ont
leur beauté, leur charme, leur grandeur ; c'est par
elles que se forment lentement, à travers les générations
silencieuses, des trésors de patience, de force,
de vertu. C'est par elles que l'âme se détache
des vanités matérielles, s'épure et
se sanctifie, devient capable de gravir les âpres
sommets.
Dans le domaine de l'esprit, comme dans le monde physique,
rien n'est perdu, tout se transforme.
Toute douleur, tout sacrifice est un enfantement.
La souffrance, c'est l'ouvrière mystérieuse
qui travaille dans les profondeurs de notre âme, et
elle travaille à notre élévation. En
prêtant l'oreille, vous entendriez presque le bruit
de son uvre.
Souvenez-vous d'une chose : c'est sur le champ de la douleur
que se construit l'édifice de nos puissances, de
nos vertus, de nos joies à venir ! »
Etre parfaits
Si donc, les médiums que nous sommes, acceptent cette
dure loi d'évolution vers la perfection en se souvenant
qu'être
parfait, c'est avoir su dominer la matière au
point de ne plus entendre ses cris ;
qu'être
parfait, c'est agir en toutes circonstances avec une
telle pureté d'intention qu'aucun sentiment d'égoïsme,
aucun sentiment d'indifférence, aucun sentiment passionné
ne vienne en ternir la limpidité ;
qu'être
parfait, c'est s'oublier toujours
c'est se donner
sans cesse, c'est offrir joyeusement non seulement tout
son travail, mais toute sa vie et toute douleur pour l'uvre
générale ;
qu'être
parfait serait se mettre tellement au-dessus de la douleur
elle-même qu'on ne la sentît plus.
S'ils savent, en s'élevant vers des sommets, entraîner
avec eux des êtres perdus et désemparés
pour contempler, après la souffrance des tempêtes,
un horizon plus vaste et plus pur, alors un nouveau souffle
passera sur le Monde.
Et c'est dans cet espoir que je laisse le mot de la fin
à Léon Denis :
« Mais, seules la science et la révélation
des Esprits peuvent donner à l'Humanité la
notion exacte de ses destinées. Un grand travail
s'accomplit dans ce sens à l'heure présente
; une uvre puissante s'élabore.
L'étude constante et approfondie du monde invisible,
qui est aussi le monde des causes, sera la grande ressource
et le réservoir inépuisable où devront
s'alimenter la pensée et la vie.
La médiumnité en est la clé.
Par cette étude, l'homme arrivera à la vraie
science et à la vraie croyance, celles qui ne s'excluent
pas l'une l'autre, mais s'unissent pour se féconder
; par là aussi, une communion plus intime s'établira
entre les vivants et les morts, et des secours plus abondants
découleront des espaces vers nous.
L'homme de demain saura comprendre et bénir la vie
; il ne craindra plus la mort
Il réalisera par ses efforts le règne de Dieu,
c'est-à-dire de la paix et de la justice sur Terre,
et, parvenu au terme de l'étape, son dernier soir
sera lumineux et calme comme le coucher des constellations
à l'heure où l'aube matinale commence à
poindre à l'horizon
»
marcelle olivério
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Visa
pour l'Au-delà
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