|
|
Ah, enfant chérie, en
ce jour d'un temps passé, tu courais clamer ta joie
à ces êtres qui attendaient dans le désarroi,
dans la souffrance semée par la mort qui avait obscurci
leur horizon ; tu courais pour dire le bonheur de ton cur,
car dans ce jardin de silence, la lourde pierre du tombeau
avait été tirée et tu avais lâché
ces parfums précieux et ces bandelettes que tu apportais
pour entourer ce corps que tu vénérais. Affolée
à lidée quon avait pu voler ce
corps tant chéri, tu courais, tu courais, demandant
à celui-là même que tu cherchais où
était passé celui que tu aimais, ne pouvant,
dans le désarroi immense qui te terrassait, reconnaître
ces traits que tu avais tant contemplés, ce visage
sur lequel tu avais tant pleuré
Tu courais, biche blessée qui cherchait un réconfort
qu'elle ne pouvait trouver, et la seule pensée de
ce trésor quon t'avait ravi suscitait en toi
le désir dune fin de vie pour accompagner les
pas de Celui dont tu avais suivi le trépas, souffrance
au cur, corps déchiré par la même
souffrance et flanc blessé par le même coup
de lance, par les mêmes épines enfoncées
dans une chair qui sécartelait sous les coups
de marteau quand les clous senfonçaient dans
des chairs palpitantes, et tu demandais, suppliante, à
ce Père qui semblait lointain, silencieux et sourd,
de pouvoir, à travers cet amour que tu me portais,
suivre le même chemin que moi et partager sans émoi
ces instants du trépas.
Ah, enfant chérie, comme il y a tant de temps tu
clamais ta peine à tous les vents, tu te retrouves,
enfant que jaime, au milieu dune sombre arène
où le sang a déjà tant coulé
et même dans ces lieux bénis par nous, tu voudrais
pouvoir, à genoux, demander et demander encore que
restent à jamais dehors ces êtres qui sans
cesse tiraillent, et sans cesse comme on joue avec une mitraille,
essaient de détruire les fondements des vies.
Quel chemin difficile, enfant que jaime, quel chemin
difficile !
Tu suis pas à pas, enfant chérie,
le chemin de ma vie, moi ayant précédé
tes pas, et toi suivant pas à pas le même chemin
de souffrance, de sacrifice et dhorreur, car, au milieu
de tous les bonheurs que tu éprouves, que tu ressens,
il y a trop souvent, enfant, ces lances qui percent ton
flanc, ces clous qui déchirent tes chairs et ces
plombs qui, inlassablement dans le temps, déchirent
ton dos pantelant.
Les bourreaux les tenaient en mains lorsquils décidèrent
de mon destin, mais aujourdhui, enfant chérie,
ce sont des mains que tu croyais amies qui jouent le jeu
ignoble du bourreau
coups assénés
dans le dos, sans cesse, dans le défi et la provocation,
sans limite, sans interruption, et pour toi sans illusion
sur le suivi à avoir
Ah ! Marie-Madeleine,
enfant chérie de mon cur, tu sais que bientôt
sonnera lheure de ces retrouvailles attendues et,
je sais que ton cur nen peut plus daller
de souffrance en souffrance
de déception en
désillusion
de martyr en martyr
Tu as tant donné de toi, enfant, pour ces êtres
perdus, pour ces êtres avilis et souillés ;
tu as tant donné de toi, enfant, pour ces êtres
salis et pervertis
et tu as laissé senfuir
ta vie goutte à goutte pour que toutes leurs routes
ne soient pas trop empierrées, cahoteuses et difficiles,
pour que tous leurs chemins les conduisent à des
demains plus chantants quavant
Tu as laissé ta vie sécouler goutte
à goutte, enfant que nous aimons, et tu as prié,
supplié pour que nous tendions sans cesse nos mains
pour écarter ces éléments qui les projetaient
indéfiniment dans le gouffre des erreurs et dans
le gouffre de lhorreur, car, enfant chérie
regarde, regarde ces crevasses : ils ont entrouvert leurs
terres, enfant que nous aimons ; même en réponse
à tes prières, nous navons pu, enfant,
continuer à tendre vers eux les cordes de lespoir
et de la rédemption, car ces mains que nous tendions
Regarde, enfant, regarde, tu verras sur ces mains de purs,
les traces des morsures que des crocs venimeux ont laissées,
traces plus visibles que les traces de mes poignets où
les clous se sont enfoncés.
Regarde, enfant que nous aimons, regarde !
Tu avais fait lever le voile sur des horizons de pureté,
mais ils ont tout fait basculer, basculer jusquà
lhorreur en lançant avec ferveur ce quils
croyaient être des mots subtils et pleins de valeur,
alors quils ne lançaient vers nos curs
que les mots affligeants, désespérants et
déchirants du défi et de la provocation à
outrance quils assénaient comme ils ont enfoncé
cette lance dans mon côté blessé.
Je suis à tes côtés, sans cesse,
Marie que jaime, à tes côtés pour
te préserver ; mais sais-tu, enfant, combien de fois
il ma été donné de parer les
coups qui tétaient destinés ?
Car
nous tendons les mains sans cesse pour tapporter notre
caresse, pour apaiser la douleur de ces affrontements, car,
quel esprit de destruction autour de toi, enfant, venue
de sphères lointaines et venue bien plus près
dans ces plaines de désespoir et dhorreur
car on essaie de briser ton cur, enfant que jaime
Un jour, je tavais dit, enfant chérie :
« Ne regarde plus ce Monde où tu avances
au milieu dune crasse qui te souille à chacun
de tes pas. »
Il a continué ce pas pour te faire avancer vers ces
cohortes sorties des ombres et qui viennent toujours en
plus grand nombre pour te détruire et tabattre,
tabattre pour en finir -sans repentir- avec cette
Lumière trop brillante qui brûle leurs yeux,
qui détruit les racines des exploits terrifiants
quils accomplissent sur cette Terre, en manipulant
des enfants remplis de haine et de discorde ; et lorsque
vers eux nous lançons une corde pour les arracher
à leurs griffes, ils nous regardent dans un défi,
provoquant sans cesse, vitupérant et crachant au
visage de ces Êtres dAmour et de Lumière
qui se penchent et font une prière pour quils
acceptent de serrer leurs doigts sur les mains qui, cette
fois, auraient pu les arracher des fonds sinistres de leur
gouffre, mais enfant, mais
Y a-t-il plus aveugle que
celui qui ne veut point voir ?
Y a-t-il plus sourd
que celui qui refuse dentendre ?
Et lorsquon
se couvre la tête de cendres, quel être peut
encore, lorsque la poudre impalpable et grise emplit des
yeux qui essaient déchapper, de se dérober
à la Lumière qui les touche ; lorsque la poussière
impalpable de ces cendres grises obstrue des yeux, quel
être peut encore essayer de poser un regard sur un
autre chemin que celui quil considère comme
son bien : le chemin des déroutes, le chemin des
routes qui conduisent à lignominie, à
lavilissement de lindividu ?
Regarde, enfant chérie, regarde
Le tombeau est béant et la pierre a été
tirée ; et sur la dalle, amoncelées, les bandelettes,
déroulées, ont été déposées
et Je nétais plus là.
Je ressens encore ton émoi, enfant que jaime,
lorsque tu criais ta peine au quatre coins de ce champ de
mort en demandant très fort où lon mavait
mis.
Ah ! lamour qui sortait de ton âme, enfant chérie,
cet amour qui lançait sa peine, son désarroi,
et qui dans lémoi, attendait réponse
!
« Qui a pris le corps de celui que jaimais
? Las-tu vu jardinier ? »
Souviens-toi enfant, des mots que je tai dits :
« Relève-toi Marie, car je suis là,
devant toi.
Va dire à ceux qui me pleurent que Jai dépassé
la mort pour renaître à la Vie. Quils
cessent de pleurer sur moi, et quils interrompent
leur émoi car cest maintenant le moment de
la joie, le moment de comprendre, le moment dentendre
que la mort nest quune porte qui souvre
sur une autre vie. Va les préparer, enfant que je
chéris, à cette joie qui est la tienne en
ce moment car, je serai dans quelques instants parmi eux,
et je voudrais les voir heureux de ces retrouvailles.
Cours !
Va leur dire ma présence et ma vie
; va dire ma tendresse à tous ces amis ; va leur
dire que jai pardonné labandon, la lâcheté
et, quencore et toujours je vais leur offrir mon amour
avec une espérance de Vie.
Va, enfant que jaime et que je bénis, va !
Ne tai-je pas dit un jour que tu serais, à
travers le temps, ma messagère damour ?
Tu te jugeais indigne de cela, enfant chérie, mais
regarde, Marie, tu commences aujourdhui ce rôle
que jai voulu pour toi, et tu vas immédiatement
leur apporter la joie de ce message damour ; et tu
sauras, enfant, à travers le temps, que jour après
jour, tu continueras ce rôle qui est le tien car ils
seront nombreux ces matins où tu te lèveras
pour encenser, dans la joie, ces moments de partage avec
ceux qui pleurent et qui souffrent, ceux que tu arracheras
au gouffre du drame, de la souffrance et de la déchéance
;
ils seront nombreux ces jours, enfant, où tu projetteras
ton amour
où tu sèmeras la Lumière
et où, à travers tes prières, tu nen
finiras pas de demander
de demander encore que se
lève une autre aurore sur ces vies échevelées,
sur ces vies dépareillées
Quel difficile chemin est le tien, enfant très chère
!
Comme les forçats attachés sur les bancs de
leur galère qui rament et rament toujours dans la
souffrance immense
-dans la souffrance infinie- qui
courbe le dos et qui, quil fasse froid ou chaud, doivent
toujours mourir à la peine, tu avances et tu traînes
sur une épaule fatiguée le fardeau lourd à
porter dune humanité défaillante ; et
toujours attachée à cela, tu avances encore
pas à pas -bien quécrasée par
la souffrance- pour leur donner encore une chance de découvrir
la vie ; et tu donnes sans compter dans des gestes de charité
qui te font dispenser toujours
sans cesse
chaque
jour
tout cet immense amour que tu puises sans fin
en toi.
Oh, cette joie qui est la tienne, enfant que nous aimons,
quand des larmes sarrêtent, quand un sourire
éclaire un visage
et quand tu as pu tourner
une page pour découvrir le nouveau chapitre dune
vie enfin remplie despoir !
Cette croix que tu tiens dans tes doigts, enfant chérie,
a pesé tout au long de ta vie, sur tes épaules
lourdement chargées ; et cest pourquoi, il
y a un instant, tu retrouvais ce geste que tu as eu il y
a tant de temps : front posé sur mes genoux, lèvres
embrassant mes genoux dans ce geste dabandon qui demandait
ma protection pour ce temps de vie qui te reste
Nous avons, enfant, essayé douvrir des curs
en suscitant des situations qui pourront te permettre, non
la guérison -qui ne sera point- car il est accompli
ton destin de don, de patience, dabnégation
et damour, mais faire en sorte que ces derniers jours
puissent ne pas trop peser et ne pas trop te déchirer.
Qu'en sortira-t-il enfant ? Au moins un contact important
qui peut être ne sera pas suivi deffet car chacun
seul peut décider de ce quil aura à
faire, mais ils seront tous confrontés à ta
beauté spirituelle, à ta Lumière
Lumière étincelante, phare brillant dans l'obscurité
de la brume qui recouvre la mer, ultime secours des bateaux
en détresse qui risquent, parce que le temps presse,
et qui veulent rentrer au port, de ségarer
et de ne pas atteindre ce port, mais de se fracasser sur
des rochers tranchants ;
ultime secours du naufragé perdu, enfant !
Ils regarderont
Marie-Madeleine, et le silence de
leurs âmes se fera car ils ressentiront la brûlure
de la flamme qui émane de toi
Nous sommes à tes côtés, enfant, et
lorsquils te regarderont, cest dans nos yeux
quils plongeront, dans les yeux de lInfini,
et ils nen auront pas fini dêtre troublés,
nous le disons.
En vérité, je te le dis, enfant, des portes
commencent à souvrir ; puissent ces portes
qui souvrent conduire au repentir, ces êtres
qui ont tant détruit, qui ont tant pirouetté
et qui ont tant maudit
Dans des pays lointains où la foi intense vibrante,
mais la foi primaire dêtres qui sont encore
à des niveaux élémentaires de spiritualité,
cette foi porte pourtant vers nous, venant de ces êtres
à genoux, lintensité de leur amour
de leur espoir
de leur attente
alors que près
de toi, des êtres glissent
glissent sans cesse
sur une pente sans vouloir faire le geste de tendre la main
pour rattraper en chemin la moindre racine qui pourrait
freiner ou arrêter leur chute
Ils glissent,
heureux, ravis, pensant quils vont montrer la façon
magnifique dont ils se rattraperont en bas :
« Vous verrez ma souplesse !
Je ne me fracasserai pas car, qui peut prétendre,
mieux que moi, être maître de son équilibre
?
»
Ah ! ces défis qui vibrent jusque dans nos Plans,
enfants !
Lassés, nous sommes lassés, et dois-je le
dire, écurés.
Va !
enfant très chère, au prix dune
fatigue immense, tu vas donner cette ultime chance à
des peuples différents ; va
parle
nous
sommes en train dessayer de faire fondre les hésitations,
car il faut quun contact sengage.
Nous avons chargé un Guide de
calmer les attitudes
dune amie lointaine qui éprouve un peu de peine
à la pensée que son étoile pourra pâlir
lorsquils vont découvrir lauréole
de ta Lumière ; nous avons chargé un Guide
de calmer ces gestes que nous
ne
to-lè-re-rons
pas !
[N.d.l.r.
En ce jour de Pâques, Jésus s'est présenté
pour donner un message demandant à Marie-Madeleine
(Marcelle) d'aller au Brésil à l'occasion
du premier congrès mondial du spiritisme à
Brasilia afin de rencontrer certains groupes spirites et
de rendre témoignage
marcelle olivério,
était atteinte, entre autre, d'un "cancer"
projeté par des
sorciers peu scrupuleux, et
empoisonnée par un laboratoire qui avait oublié
de stériliser le produit à injecter saturé
de pseudomonas insensibles à tout antibiotique
et contre lesquels la médecine ne peut pas grand-chose
Les médicaments ont été reconnus officiellement
impropres à la consommation.
Les divers médecins contactés autour de Maubourguet
et Vic-en-Bigorre refusaient de la soigner, ne voulant aller
à l'encontre d'un laboratoire pharmaceutique qui
avait pignon sur rue
-courageux mais non téméraires-
et c'est un spécialiste de l'hôpital de Lourdes
qui, plusieurs mois plus tard, a pris sur lui de se déplacer
jusqu'au bout du département pour la suivre
à domicile.
La maladie a donc pris une certaine ampleur
cela faisait
trois ans que Marcelle (Marie-Madeleine) était atteinte
par ce mal.
Etait présente, Silène, une Brésilienne
d'Alexania une ville proche de celle où officie João
Teixeira de Faria, le fameux médium-guérisseur
brésilien, « l'homme miracle » du
Brésil
rencontrée tout à fait
par hasard
Mais qu'est le hasard ?
En effet, Silène est venue en France pour assister
au mariage de sa fille qui a épousé un élu
de "Gauche" de la ville de Tarbes, et qui avait
essayé, quelques années plus tôt de
faire endosser à Ephphata (donc à Marcelle),
les frais de nettoyage de la ville de Tarbes parce qu'elle
avait collé des affiches en ville.
|
l'affiche
incriminée
|
Nous avons fait constater, par huissier, que les affiches
« Ephphata » n'étaient plus apparentes
car toutes recouvertes d'autres affiches du parti communiste
et du Front National ainsi que la CGT et que celles collées
par nous, n'ont fait que recouvrir ces mêmes affiches
de politiques et qu'en aucun cas, elles n'avaient été
apposées sur un support vierge. La municipalité,
à l'époque étant communiste, ceci explique
peut-être la procédure engagée
Toujours est-il que c'est ce même homme, journaliste
au journal local, qui a épousé la fille de
Silène, cet homme de mauvaise foi avait donc une
belle-mère non seulement brésilienne, mais
qui plus est
spirite. Et c'est plusieurs fois que
nous sommes allés chercher Silène à
son adresse puisqu'hébergée chez lui et sa
femme
et il a donc maintes fois été
confronté à ses gestes difficiles
Mais Marcelle avait pardonné
« L'amitié, une âme en deux corps
» disait Raphaël.
Silène, qui maîtrisait parfaitement le français,
aurait dû servir d'interprète et mieux, d'intermédiaire
entre les Brésiliens et
João, le guérisseur
le plus réputé du Brésil
étant
donné sa qualité de spirite et connaissant
l'état de santé de Marcelle qui se dégradait
et la mission qui était la sienne : une réhabilitation
du Spiritisme en France trop décrié parce
que méconnu
grâce aussi à la complicité
toutefois d'une Eglise catholique perverse qui a occulté
les valeurs de la philosophie spirite, la véracité
de ce Monde de l'au-delà et de ses dangers pour ne
se servir que du côté négatif des tables
tournantes et des contacts avec les morts, pratiques qui
sont le fait somme toute d'une minorité qui croie
à la vie de l'Esprit après la mort et qui
ne peut s'empêcher de les contacter
en n'ayant
pas le don de pouvoir en confirmer l'identité : un
Esprit lit en nous comme dans un livre ouvert et certains,
peu scrupuleux, peuvent se jouer de l'incrédulité
-voire de la souffrance- de participants attentifs et de
bonne foi, peut-être un peu orgueilleux, persuadés
qu'on ne pourra les tromper
L'Eglise catholique a manqué à sa mission
de mise en garde, en préférant dire que cela
n'existe pas pensant éviter ainsi les questions embarrassantes
ou que ces pratiques étaient sataniques, ce qui n'empêche
pas bon nombre d'adolescents de s'y essayer
Donc, Silène, qui se disait « amie de Marcelle
» et qui aurait dû être complice, est
devenue presque ennemie, en bloquant certains contacts car
persuadée que son aura serait ternie par la présence
de Marcelle près de João ce « chirurgien
au mains nues » brésilien qu'elle devait rencontrer
pour une opération spirituelle ; et peut-être
plus prosaïquement, que son hôtel souffrirait
d'une baisse de fréquentation à cause de sa
notoriété "déchue" car profitant
aussi quelque peu de la notoriété du guérisseur
C'est dans ce contexte que Jésus s'est adressé
à Marie-Madeleine, la médium, ce jour de Pâques
]
Pourquoi, ami Silène, avoir voulu bloquer, encore
cette fois, un contact avec ce médium ?
Que craignais-tu enfant ?
Bien loin de ton pays, Marie-Madeleine naurait jamais
pris cette place que tu convoites, car
car
où
est-elle par rapport à toi, enfant ? Peux-tu concevoir
que lêtre qui se trouve au trentième
étage dun de vos immeubles modernes puisse
ramasser, en se penchant, le bonbon qua laissé
tomber lenfant sur le trottoir de limmeuble
? Pour le faire, amie, il fallait tout simplement être
à côté de lenfant, c'est-à-dire
sur le même Plan
Lève les yeux, amie
Silène, regarde au-dessus de toi et tu verras avec
beaucoup de peine, simplement, cette silhouette que te montre
mon doigt car tes yeux seront impuissants, compte tenu de
ces distances, impuissants à pouvoir détailler
cette silhouette car tu nes pas encore assez prête,
enfant, à voir tes yeux se dessiller pour apercevoir,
à travers les nuées, lInvisible que
tu guignes tant. Va à ton pas, amie Silène
; point dorgueil
plus de calme
retrouve
cette humilité que jai essayé, à
travers Marie, de te faire accepter comme lélément
clé de ton devenir. Joue le rôle que tu as
à jouer, cest-à-dire, joue ce rôle
qui va permettre un contact entre deux Plans : il y a dun
côté la médiumnité matérialisée
dune action qui peut apporter apaisement, mais de
lautre, amie Silène, regarde !
même
si tu as de la peine, cette médiumnité qui
nest que le reflet de nos Volontés, de notre
Lumière, de notre Pureté.
Combien dêtres, enfant, sur cette Terre, peuvent
posséder cette Lumière que nous navons
offerte quà toi, toi, Marie bien aimée,
toi, ma messagère qui nen finiras pas dêtre
linterprète de mon amour, de mon attente, de
mes espoirs ; toi qui nen finiras pas, à travers
ton immense foi, doffrir ta vie pour que dautres
renaissent.
Va, Marie, va dans ce pays lointain
[il s'agit du
Brésil]
Nous accompagnerons tes pas, et, car nous savons que la
souffrance sera en toi, nous tendrons la main vers toi,
et comme on ma aidé à porter ma croix,
cest nous qui, cette fois, taiderons à
porter la tienne
Ma main sera sur la tienne et tu pourras, enfant que jaime,
recommencer à plonger dans mes yeux pour retrouver
cet élan chaleureux qui apaisera ta peine. Et si
tout est trop lourd, enfant, vient te blottir près
de moi
et pose encore une fois ta tête sur mes
genoux ; et alors, comme autrefois, cest moi qui poserai
mes doits sur ta tête inclinée et cest
moi qui poserai un baiser sur ce front que je vais signer
du signe de ma croix pour tengager encore une fois
à accepter, malgré ta souffrance, daller
vers ces amis lointains pour leur donner cette chance de
la découverte dautres Plans
En ce jour de joie pourtant, nous sommes un peu comme ces
pleureuses antiques qui couvraient leurs têtes de
cendres, car même la Lumière infinie de nos
Plans a été ternie, enfant, par les gestes
noirs des Ombres
Des Guides ont écarté leurs pas de routes
qui, cette fois, devront saccomplir dans la solitude
difficile, car ceux qui sont venus prendre les places vacantes
tendent déjà des mains suppliantes pour demander
à Dieu que leur soit épargné ce difficile
enjeu.
Pleurs sur votre Terre, enfants !
Nous pleurons et nous pleurons encore car nous savons que
nos efforts seront éparpillés au vent
Allons, enfant que j'aime
laissons à la porte
toutes ces cohortes, et tous réunis, réjouissons-nous,
amie, car ces instants de communion rempliront tous nos
instants de bonheur et de joie, et en t'appuyant sur ta
foi, continue à avancer, heureuse sur ce chemin difficile
et cahoteux qui est le seul chemin qui conduit vers Dieu,
vers sa Lumière
et ayant accompli tes espoirs,
cest avec nous que dans le même chant glorieux,
dans le même hosanna, tu chanteras sa Gloire
Souviens-toi,
amie très chère, que jentends toutes
les prières et que, sachant que cest inéluctable,
jai posé sur la table de ton devenir la promesse
radieuse dun avenir où la souffrance naura
plus de place,
car tu auras suivi la trace de mon chemin et de mes pas,
et je bénirai chacun de tes pas dun amour infini
Jésus
message donné par incorporation
Médium : marcelle olivério
|
|
|