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Ah,
enfants, savez-vous la douceur des retrouvailles lorsque
des curs amis peuvent, après le silence de
jours qui pourraient sembler être lisolement
des vies, se retrouver au cur dun havre de paix,
de sérénité et damour sous la
Lumière infinie dun Dieu toujours présent
qui se réjouit, aujourdhui, de voir réunis
ces êtres que la vie naurait dû faire
se rencontrer, mais que la volonté dun Dieu
tout puissant à réuni sous la bannière
lumineuse de son amour infini et de sa vérité
?
Ecoutez, enfants, lorage qui gronde : la pluie sabat,
la grêle crépite, [N.d.l.r. - Lors de la visite
de l'abbé au médium, un violent orage de grêle
s'est abattu sur Larreule et ses environs
et l'abbé
fut surpris de voir que sur le village, la végétation
avait été épargnée mais dès
la sortie du village et sur plusieurs kilomètres,
tout été haché
] et au cur
de pierre de cette salle, mille vibrations damour
et de paix sétendent et se déposent
sur vous comme pour vous enfermer dans la coquille chaleureuse
dun amour infini, au cur de ce cocon de Lumière
et de Vie qui est maintenant le cur essentiel dune
uvre nouvelle à accomplir
Quel paradoxe à des yeux humains, enfants, de voir
un prêtre en soutane et une médium vomis des
êtres, réunis sous le regard de Dieu et enserrés
sous le regard de Dieu, conjointement, dans cet élan
damour et dois-je le dire, de respect quIl voue
à ces êtres incarnés qui deviennent
ses porte-flambeaux !
Curieux paradoxe que cette réunion
au cur de la valeur et du bonheur, de ces êtres
que la vie ne voulait voir réunis dans cet accomplissement
qui dépassait toute volonté humaine
Ami abbé, notre joie est immense de te retrouver
entre ces murs, si proche de nous, si près de nous,
plus prés que jamais, car même dans ces contacts
qui sétablissaient à travers nos Plans,
nous pouvions, bien sûr, invisibles mais présents,
te serrer sur nos curs ; mais aujourdhui, ami,
dans ce contact direct près de Marie-Madeleine que
nous chargeons pour toi de mille tendresses et de l'immense
chaleur de notre amour, nous avons cette joie, enfant, de
pouvoir te serrer contre nos curs aimants.
Il y a quelques instants, nous étions près
de toi, le Maître et moi, à tes côtés,
mains posées sur tes mains ; chaque geste que tu
faisais, enfant, était un geste que nous faisions,
et nos mains fluidiques se posaient sur toi, et chaque fois
que ton pouce traçait sur cette main aimée,
ce signe de la croix de la protection demandée, ce
sont nos mains fluidiques et lumineuses, ami, qui traçaient
ce signe avec toi. Nous lavons fait directement, enfant,
mais nous lavons fait aussi silencieusement depuis
ces premiers contacts où la porte sest ouverte
pour ces retrouvailles sur le pas de ce jardin dEden
où se concrétise aujourdhui cette réunion
des Plans, symbole inéluctable de ce qui devra être
un jour, ami abbé, car
car
les hiérarchies
de lEglise devront incliner la tête pour accepter
lévidence dune Lumière plus grande
que les simples lueurs de ces
torches fumeuses et
limitées quils brandissent en croyant brandir
la lumière éblouissante de phares qui pourront
guider une Humanité quils ne peuvent conduire
aujourdhui quà la souffrance, et par
leur absentéisme et leur carence, à la peine
et au drame
Le moment nest pas venu, ami, de parler de ces hiérarchies
qui tont tellement blessé ; le moment est venu,
dans un aparté, cur à cur, de
pouvoir être là, présents, pour taffirmer
chaleureusement, ce bonheur que nous avons, à accompagner
tes pas pour te conduire, enfant, plus loin, plus loin et
plus haut.
Nous avons dit, ami, que nous avons pris ta main et que
nous te conduirons sur ce chemin quimmanquablement
tu dois suivre pour parvenir à ces sommets de valeur,
à ces sommets de grandeur, sommets de valeur, sommets
de grandeur qui ne sont certes pas attachés à
la Terre, car ton âme modeste et humble, ami très
cher, naspire pas à ce vedettariat que tant
dautres brigueraient en tes lieu et place, mais sans
que jamais rien ne te lasse, tu continues, humble toujours,
pour aller plus avant au service de ce Dieu auquel tu as
voué ta vie, pour lequel tu as donné ta vie,
et tu vas, ayant accompli cet engagement sincère
et profond qui a été le tien.
Nous connaissons tes dilemmes, enfant, nous connaissons
tes questions, nous connaissons tes souffrances et parce
que tu es cher à nos curs, ami que nous aimons,
nous voulons tapporter sur lheure quelques explications
pour transformer ton chemin.
Près de toi, une femme,
abbé que nous aimons, une collaboratrice qui veut
donner beaucoup, qui veut montrer quelle donne beaucoup,
mais qui, hélas, nous navre par un esprit daccaparement
que nous ne tolérerons pas ; nous avions donné
à Marie-Madeleine une petite phrase que, délicatement,
elle na pas voulu te redonner :
« Où sont les élans dans le vampirisme
?
»
car nous naccepterons pas près de toi ces êtres
qui veulent tout dominer.
Dites à cette amie quelle est loin de pouvoir
dominer des situations spirituelles qui ne lui appartiennent
point, dites-lui que nul ne peut sériger en
maître et nul ne peut trancher comme un inquisiteur
pour interdire laccès à un autre chemin
à des êtres qui peuvent, silencieux, mais réellement
sincères, chercher quelque chose. Pourquoi, amie
M
exclure ton mari de ce chemin de valeur, exclure
cet homme qui, silencieusement et pourtant de bon cur,
agit et agira plus encore ? De quel droit, amie, le fais-tu
? Comment peux-tu tériger en juge et en maître
de destins qui nappartiennent quà Dieu.
Il te faut, amie, faire amende honorable aujourdhui
et incliner la tête en toute humilité pour
reconnaître tes erreurs et
tes torts.
Une uvre, amie, doit saccomplir dans un esprit
déquipe, sans exclusion
et dans lamour
de lautre, dans lacceptation de lautre,
en acceptant de comprendre que chacun est un maillon dune
chaîne qui va retenir, offert aux regards sur une
poitrine, le joyau étincelant qui pourra attirer
ces regards et peut-être, parce que brillant de mille
feux, être une Lumière importante dans des
chemins dobscurité où tant dêtres
se perdent.
Sois simplement un maillon de cette chaîne, amie ;
ne cherche pas à être la chaîne toute
entière car une chaîne ne peut être faite
que de quantité déléments qui
simbriquent et se relient, sattachent et se
soudent les uns aux autres. Tu ne peux être quun
maillon de la chaîne, enfant, et ce mari que tu fais
reculer -souvent contre sa volonté- dans des sphères
dont tu décides dêtre le maître
duvre, a son rôle à jouer et sera
peut-être un jour, sil veut comprendre et admettre,
non seulement le dernier maillon solide de la chaîne,
mais peut-être même, le fermoir de sécurité
hermétique qui, scellant la chaîne, préservera
le joyau ; il pourra aider cet ami si cher à accomplir
son uvre
Plus de ces gestes, amie M
, luvre devra
saccomplir avec la participation de toute bonne volonté
-quelle quelle soit d'ailleurs- au rythme que chacun
pourra imposer au tempo de sa marche.
Si une question précise est en toi, ami abbé,
nhésite pas, enfant très cher, à
nous la poser ; nous allons essayer de répondre à
ces dilemmes qui déchirent ton âme, car cette
âme si pure a été et continue dêtre
purifiée à la flamme des valeurs importantes
de la probité, de lhonnêteté,
de la droiture
cette flamme de toutes les valeurs
qui brille éternellement dans ce cur que nous
bénissons et que nous bénissons encore et
que nous bénirons toujours.
Cruel dilemme, enfant, que toutes ces détresses qui
viennent à toi, chancelantes, sous le poids trop
lourd datteintes destructrices des vies ; cruel
dilemme pour toi, enfant -déjà même
avant toute intervention de réponse, dacceptation
ou de refus- dans cette impossibilité où tu
te trouves délargir les plages du temps.
Nous avons souvent entendu Marie-Madeleine formuler, avec
humour, une seule prière pour elle :
« Seigneur » disait-elle, « Seigneur,
je ne te demanderai jamais rien dautre pour moi que
cette simple chose : peux-tu, Seigneur mon Dieu, accorder
réponse à mes vux, en me donnant définitivement
un autre espace temps et si tu pouvais faire mon bonheur
en maccordant soixante-douze heures pour ces journées
qui passent trop vite ? Que de grâce je te rendrai,
ô mon Dieu, quelle gratitude serait en moi !
»
et elle a toujours ce sourire malicieux que nous aimons
pour conclure en disant :
« Cest la seule chose que je demande
à Dieu, mais je nai jamais eu ce bonheur d'avoir
réponse à mon vu car mes journées
sont toujours, hélas, de vingt-quatre heures restrictives,
limitées qui senvolent trop vite au gré
de mon attente
»
Cet espace temps, ami, est aussi ton boulet, ton ennemi,
ton drame, car si tu ne voulais écouter que le crépitement
de cette flamme damour qui brûle en toi, tu
essaierais, toi aussi, décarter les limites
de cette gangue qui tenferme ; mais tu ne le peux,
ami, et tu sais qu'il te faut être sage car même
sil y a quelquefois des pages sur lesquelles on doit
sarrêter, la page sera reprise le lendemain
ou le jour daprès, peu importe.
Il est des pauses importantes que tu te dois de faire, et
nous voulons te protéger de ces abus qui accaparent,
qui détruisent, et de ces êtres qui prennent
sans cesse avec des mains qui se servent, se convulsent,
et qui griffent pour prendre davantage encore ; nous savons
que la souffrance est immense, ami, et il est vrai que chaque
fois que ta main se tend pour une bénédiction,
tu as cette satisfaction de voir renaître une vie,
mais
mais, enfant chéri, luvre
accomplie ne sera parachevée quà condition
que tu acceptes découter nos conseils.
Cette organisation, enfant très cher, doit se faire
dune autre manière : nous demandons à
celle qui aujourdhui veut te servir de secrétaire
de ne pas imposer ses volontés à ta vie car
elle oublie trop souvent que tu es seul le maître
de tes jours, de tes heures, de tes actes et de tes décisions
; et le grave problème des courriers qui viennent
te demander attention et secours ne devra plus être
tranché, comme elle le fait maintenant, dune
manière élémentaire, en répondant
de-ci de-là, au gré dun désir
ou dune intuition.
Hélas, mille fois hélas !
Au point où tu es arrivé, il te faudrait pouvoir
constituer un secrétariat volontaire car nous savons,
ami très cher, que tu ne peux monnayer les services
dun être dévoué, et partant, le
dévouement ne doit venir que du cur, et ce
dévouement qui vient du cur sera lélan
de ceux qui ne feront quexécuter, soldats dociles,
ce que tu auras décidé.
Il faudrait quil puisse y avoir réponse à
ces courriers, non pas des réponses laconiques, brèves,
impersonnelles, comme celles que M... fait actuellement
:
« Monsieur lAbbé ne pouvant plus répondre
à de trop nombreux courriers, nous vous renvoyons
votre lettre » car ce faisant, ce n'est pas la lettre
qu'elle renvoie, c'est lespoir de l'attente que ta
secrétaire renvoie
Il faudrait que soit ajouté un mot de réconfort,
un mot dencouragement, en expliquant les choses, car
même au milieu des tourments on peut comprendre que
les heures sécoulant, il est des choses qui
ne peuvent saccomplir au seul gré du demandeur,
et ces quelques mots de gentillesse, de regret, pourraient
inciter lêtre perdu et désemparé
à comprendre que même s'il na pas été
fait accès à sa demande, il nest pas
oublié, et que, dans le courant du temps, il ne sera
pas définitivement abandonné et délaissé
; ces quelques mots dencouragement pourraient peut-être
linciter à un rendez-vous en expliquant que
tes heures sont chargées, encombrées, prises,
mais que même sil ne peut pas avoir un contact
direct dans limmédiat, ta prière pourra
senvoler dun geste large et puissant pour apporter
réconfort à son tourment en attendant ces
instants où tu pourras, dans un face à face,
tendre la main plus directement pour larracher aux
horreurs de ses heures
Il faut beaucoup de doigté pour accomplir cela, enfant
très cher, et nous souhaitons que cette femme qui
s'est donnée pour vocation dêtre près
de toi pour t'aider, accepte, dans lhumilité,
de suivre ces conseils que nous voulons diriger très
précisément dans ce sens.
Cest vrai, tu ne peux pas être immédiatement,
sur-le-champ, face aux drames et aux détresses ;
cest vrai, trop souvent le temps presse, mais tu sais,
ami très cher, combien ta prière est puissante
et même si au terme dune journée bien
remplie, tu vas, avant de goûter à un repos
mérité dans ton lit, lancer une dernière
prière vers Dieu, je sais que tu vas savoir répondre
à leur attente en évoquant ces angoisses dans
ces prières que tu vas lancer pour tous ces inconnus
que tu nas pas encore rencontrés pour que Dieu,
dans son immense bonté, tende ses mains pour projeter
sur eux son amour et sa force.
Sais-tu ami, ce que la goutte deau -qui semble si
dérisoire pourtant- peut apporter à la plante
qui est en train de mourir car assoiffée dans un
terrain trop sec, cette goutte deau qui peut mouiller
et rafraîchir les lèvres desséchées
du malade ou celles du voyageur égaré dans
un désert trop sec et trop brûlant ?
Ces gouttes deau que nous projetons sans cesse sur
vous et qui séparpillent au gré des
vents pour retomber au hasard des sols, sont limage
de ces gouttes damour que tu projettes à linfini
sur cette Humanité que tu voudrais voir définitivement
sortie de ces ornières difficiles et un peu plus
imprégnée de bonheur et de joie.
Lance tes prières très largement vers le Seigneur
que tu honores, enfant chéri, demande-lui simplement
sa protection sur ces êtres inconnus, ces êtres
qui nen peuvent plus, ces êtres qui appellent
au secours, et tu seras surpris de voir quencore et
toujours, dans lattente de ces instants de rencontre,
des petits faits se seront produits qui tapporteront
la preuve quIl aura écouté, entendu,
et quIl aura agi pour jeter sa manne céleste
sur ces êtres qui attendent dans le désespoir
à la porte des drames ; car Il saura les maintenir
les flammes de ces vies pour que tu puisses, de ton souffle
puissant -ce souffle né de lamour et de ce
courant de tendresse et délan- ranimer ces
flammes qui couvaient tout doucement dans des fonds trop
brûlants.
Souviens-toi quon ne peut pas, comme un lutin qui
danse comme une flamme, sauter dun courrier à
lautre pour, au hasard dun contact, accepter
ou refuser
car la détresse nest pas un
jeu de dés, et chaque cas demande attention ; donc
sur quels critères se baser pour décider de
refuser ou de vouloir accepter.
Qui peut-être juge ?
La bonne volonté seule peut-elle être un juge
impartial et objectif, un juge puissant ?
Non, ami très cher, car il faut dautres
éléments qui prennent racine dans les âmes
pour pouvoir arriver à comprendre les drames et à
ne pas surajouter à ces drames par des paroles qui
pourraient être trop légères ou trop
dures ou trop
indifférentes.
Là, se situe le problème, enfant que nous
aimons
Veux-tu quelquautre précision ? Parle, nous
técoutons
Naie crainte, cest
un dialogue cur à cur, enfant très
cher, car dans le silence de nos heures, ce sont les retrouvailles
damis qui sont heureux de pouvoir, dans ce répit,
dans ce sursis, seuls à seuls, entre eux, sous le
regard de Dieu, sexprimer et comprendre
Veux-tu texprimer, ami ?
Abbé - Mon souci est bien, je crois, ce que
vous disiez tout à lheure : comment concilier
mes rendez-vous avec labondance du courrier et les
réponses y attachées et avoir un cur
ouvert aux deux, sans favoriser les uns par rapport aux
autres, sans décevoir ? Trop pris par mon action,
je ne peux hélas, tout contrôler, et je crains
fort que nous n'agissions pas dans ce sens
Raphaël - Cest ce que nous venons dexprimer,
enfant chéri, car le tact et la délicatesse
nexistent pas aujourdhui dans les rapports de
cette "secrétaire" avec la détresse
; et tu verras, enfant, quau fil du temps, une autre
organisation te permettra de libérer ton cur
de ces soucis qui pèsent trop lourd, et tu verras
aussi, que si l'être qui trace un mot pour lenvoyer
à ces êtres qui voudraient aller plus haut
sur un chemin de paix sait trouver les mots quil faut,
ces désespérés reviendront vers toi,
enfant, comprenant bien sûr que, le temps restant
le temps, tu ne peux pas les recevoir très vite,
mais dans ce premier travail de méditation que tu
feras largement, tu commenceras à créer autour
deux, ce champ de protection qui est important pour
vivre ; car même, ami, si tu ne peux tattaquer
aux racines du mal directement et face à face avec
un être, tu peux, dans ces méditations qui
précéderont ta nuit, faire une prière
très large en prenant chaque cas soumis suivant son
ordre dimportance pour nous donner simplement le nom
de lêtre touché et atteint
simplement,
remets-le entre nos mains avec ces quelques mots par exemple
:
« Seigneur !
Seigneur, je viens à
toi après cette journée que jai voulu
consacrer à ton uvre avec lespoir que
chacun de mes gestes, chacune de mes interventions, chacun
de mes élans aura été suffisamment
producteur de bénédiction dans ce travail
que jaccomplis pour les ramener à la vie. La
tâche est immense, Seigneur, mon Dieu, et en dépit
de ce que je voudrais pouvoir faire pour les rendre heureux,
le temps mest trop court, et ce temps qui me manque,
je voudrais, Seigneur, te demander -dans lattente
des moments où je pourrais me colleter avec lhorreur
qui crée les drames des vies- je voudrais, Seigneur,
remettre ces désarrois et ces détresses entre
tes mains. Peux-tu, je t'en supplie, prendre en considération
cette prière que je formule pour que ta main se tende
en un geste de protection sur un tel
un tel
un tel
un tel
un tel ?
»
car tu énuméreras, ami, la liste, hélas
souvent longue, des noms que tu veux remettre, non pas dans
labandon, mais dans lattente du réel
moment d'action, entre les mains de Dieu ; et tu seras surpris,
enfant, de ce qui se passera ; car alors tu comprendras
qu'avant ton intervention, cette intervention nécessaire
et définitivement inéluctable, il se produira
déjà un nettoyage de cette table où
pourront sinscrire dautres instants en attendant
le moment, béni par nous, de ta rencontre avec le
drame. Tu peux le faire, ami -et naie point de scrupule-
car ta prière est fervente et puissante, et nous
sommes à lécoute des mots que tu prononces
pour apporter réponse à ta flamme.
Pour nous résumer, ami, il te faut transformer ce
secrétariat de fortune, mais, il faut que se transforment
-mais
elle seule peut le faire- les éléments
de cette femme qui, vampire de ta vie, s'obstine à
t'imposer
Souviens-toi, ami, qu'un vampire nest pas seulement
l'être issu des Karpates, l'être aux dents qui
sallongent la nuit et qui ne peut se réjouir
que dans des libations de sang, le vampire est celui qui,
sur un plan humain, simmisce d'autorité dans
une vie, devient le maître duvre tyrannique
de cette vie et régente cette vie
Même si cela semble bizarre, je vais devoir aborder
un point élémentaire et humain, simplement,
dans le dessein de tapporter une petite lumière,
une petite précision sur ce que je viens de dire.
Nous étions présents il y a un instant dans
ces moments de retrouvailles, et nous avons un peu frémi
en entendant cette femme qui éprouvait le besoin
de s'isoler après une longue route, s'inquiéter
auprès de toi :
« Et vous, Monsieur lAbbé ? !
»
Non, amie M
, non !
Lhumain est lhumain, et il peut, c'est vrai,
éprouver ce besoin de sisoler après
une route longue, mais chacun le fait à son gré,
à son rythme, et si toi, humaine aussi, tu éprouves
ce besoin -compréhensible certes- n'aie pas cette
prétention de vouloir "prendre cet ami par la
main" comme on le ferait dun bambin pour lamener
lui aussi accomplir ce que tu voulais faire
Ton manque de tact a blessé et gêné
Monsieur lAbbé qui est seul maître de
ses jours et de sa vie.
Image ridicule et élémentaire, ami très
cher, mais cette immixtion -peut-être affectueuse-
dans ta vie, est le symbole de son immixtion dans les grandes
lignes de ta vie, comme il y a immixtion dans le chemin
de son mari pour l'empêcher, comme il pourrait le
faire, de souvrir à dautres réalités
; et même si son destin nest pas aujourdhui
daccomplir une uvre, il pourrait participer
avec élan, tendresse et sincérité,
à ce que nous voyons saccomplir, car il pourrait
devenir le compagnon dinstants importants, dans une
complicité respectueuse et amicale que n'accepterait
d'ailleurs pas cette femme intransigeante
Ce que nous exprimons, nous lexprimons pour toi,
ami, car nous ne voulons pas voir
gâcher ces
instants de choix qui nappartiennent quà
toi.
Maître duvre des choses, tu dois,
ami, arriver à trouver au fond de ton amour cette
force vive dexprimer, de dire, dexiger, voire,
si les choses ne suivent
dimposer, car aucune
souillure, mentends-tu, aucune souillure ne devra
être projetée par des mains parallèles
sur la Lumière que tu irradies
Sais-tu combien cette femme -que tu as priée de rester
au loin pour le temps de cet entretien- est en train de
penser, de réfléchir
dextrapoler
sur ce qui va se dire et sur ce qui se fait dans cet instant
? Sais-tu ses pensées négatives, la jalousie
qui s'affirme car elle n'est plus la vedette ? Sais-tu combien
son esprit projette pour m'empêcher de mexprimer
car, loin de ces murs, elle craint quune autre mesure
vienne battre un autre tempo, mais hélas, il faut
ce quil faut, et elle nempêchera point
les choses de saccomplir.
Si elle veut donner ce dévouement immense, nous lui
demandons déjà de ne pas sombrer dans ce que
nous pourrions, avec des mots humains, qualifier, en les
mettant suivant votre expression entre guillemets, de "folie
mystique" en faisant de toi une idole. Ne fais pas
didoles, femme, mais si la vénération
est dans ton cur, fais en toute humilité le
don puissant de ton être, en toute humilité
et en toute sincérité, c'est-à-dire
en toute
docilité
exécutante,
simple exécutante, simple instrument dune volonté
qui nappartient quà toi, ami Abbé,
dune volonté qui est tienne
Tout ceci doit être recomposé : des lettres
qui repartent abruptes, sèches, à travers
la correction certes, ne sont pas les lettres que la détresse
espère et attend ; il faut quelque chose de plus,
enfant : vois
analyse et réfléchis
Nettoie ton terrain, enfant que nous aimons, ce terrain
nest pas destiné à être encombré
parce que lon a décidé dy jeter
pour imposer telle ou telle organisation. Lorsque le propriétaire
dune maison, ami, a décidé de faire
venir un paysagiste pour tracer les allées, les plates-bandes,
et mettre en place les buissons, le paysagiste nimpose
pas, il ne peut que conseiller puis sincliner devant
la décision du maître et ensuite exécuter
conformément aux desiderata du maître, car
cest la volonté de celui qui souhaite qui,
seule, va faire force de loi.
Tu es le maître dun terrain immense, enfant
; ce jardin, cest toi qui vas dessiner son plan, organiser
ses plates-bandes, décider des espèces à
planter, des graines à semer, de larrosage
à faire, et ces êtres qui seront près
de toi ne pourront, ma foi, quêtre les exécutants
de tes vux, et ils devraient pouvoir être heureux
dêtre ces simples petits valets, pour reprendre
le terme quune amie, il y a des années, a prononcé
avec un peu de rancur car elle ne comprenait pas que,
médium elle aussi, elle ne puisse pas atteindre à
ces plans de valeur que Marie-Madeleine extériorisait.
Elle disait avec une pointe de jalousie, une pointe de dépit
:
« Mais nous ne sommes que des petits valets
!
» Voyons, enfant, quelle est la grande
maison qui, sans justement tout cet organigramme attaché
à agir, sans ces "petits valets", pourrait
tenir son rang, car ils sont tous solidaires les uns des
autres, chacun avec le rôle qu'il a à jouer,
son travail à accomplir et la conscience et lélan
quil pourra mettre à agir pour être le
meilleur dans cette discipline qui lui est réservée
Supprimons le chauffeur, et même le maître le
plus riche qui ne sait pas conduire et qui possède
pourtant la plus belle des voitures, ne pourra aller où
il le veut ;
supprimons le majordome, et toute la lignée des valets
ne pourra être dirigée ;
supprimons la cuisinière, et le maître ne pourra
manger ;
supprimons le valet décurie, et les bêtes
auront beau avoir henni, elles ne seront pas soignées
Suis-je assez clair ?
Alors, prends de sages décisions, ami, trace ton
plan, et exige ; reste, immuablement, le seul maître
des faits.
Pour ce qui est de lécoute de ce message, nous
te laissons seul juge de le faire entendre à M
,
mais nous, Esprits de lumière, le souhaiterions néanmoins
car il est temps, en vérité je le lui dis,
quelle remette à lheure la pendule de
sa vie car des choses graves sont en train de se faire,
et elle est en train de rejeter, dans lornière,
un être dévoué : ce mari qui doit, silencieusement,
en baissant la tête, ressentir difficilement et douloureusement
cette exclusion dune vie
[N.d.l.r. - L'Abbé a beaucoup réfléchi
et a refusé de faire écouter ce message à
sa secrétaire pour ne pas lui faire de la peine.
Il a néanmoins essayé de résoudre le
problème du courrier en s'y investissant encore plus
]
Sache, enfant très cher, que nous sommes sans cesse
près de toi depuis cet instant béni où
Marie-Madeleine a lancé vers toi cette missive pleine
de tendresse. Sais-tu, ami, combien ceux qui sont chers
à son cur -et qui létaient déjà
aux nôtres- prennent place dans nos prières
et dans nos élans, et nous qui donnons toujours,
nous donnons plus encore depuis le jour où elle a
levé les yeux vers nous pour dire :
« Cest à genoux que je vous demande
de tendre la main vers cet ami lointain !
»
Pouvions-nous ne pas répondre à ce vu,
ami très cher ?
Nous ne pouvions, car elle est la lumière de nos
yeux
la voix de nos Plans
lélan
de nos curs
les vibrations de notre tendresse
elle est lEsprit qui se bat
présent,
le cur et lâme qui déversent sans
discontinuer leur offrande sur dautres enfants
les mains qui projettent
la vie qui se donne, et sais-tu,
enfant, quelle place peut avoir, dans nos curs, un
ami de celle que nous aimons ?
Cette place est la tienne, ami très cher, et nous
ne faisons quune prière, enfant, car aujourdhui,
ami, nous avons réuni -dans ces lieux que nous hantons
avec tant damour- nous avons réuni ces réels
représentants de Dieu, « représentants
de Dieu sur Terre », ce terme, nous le dénions
à celui qui devrait être la lumière
des Chrétiens
[ N.d.l.r.
- allusion au message du 5 octobre 1986 du livre du même
auteur : quand le Ciel parle
] et même
si ta modestie en souffre, enfant, compte tenu de tes éléments,
nous te décernons ce titre et nous mettons ta main,
enfant, dans celle que Marie-Madeleine a un jour tendu vers
toi, car les voilà ces représentants de nos
volontés divines.
Quel triomphe dans nos sphères, aujourdhui,
amis, quelle joie, quelle liesse !
Si tu pouvais, enfant chéri, entendre l'hosanna qui
monte et qui lance le cri de joie de nos Plans car il est
venu ce moment où fusionnent lHabit et lEsprit,
où Dieu se retrouve tendant la main vers deux enfants
quIl aime et quIl accompagnera longtemps sur
ce chemin montant qui les conduira à ces lendemains
chantants dont je mexprimais déjà ;
et vous irez, pas à pas, unis à jamais car,
ami, même si les circonstances de la vie faisaient
que vous étiez inconnus, tout dun coup tout
a changé.
Cest comme un jour dorage, de tempête
où le ciel sobscurcit, où les cieux
se déchirent et où la terre tremble
As-tu vu ami ces moments de paix qui suivent les tempêtes
déchaînées ? As-tu vu, ami, ce ciel
qui tout à coup semble se déchirer pour laisser
apercevoir limmensité dune lumière
nouvelle ?
Souviens-toi,
ami, de ces temps lointains où, dans la tristesse
infinie, un voile se déchirait : cétait
le voile du Temple, le voile de la tristesse qui allait
sabattre sur le Monde
Aujourdhui de même,
le rideau sombre qui était tombé sur les vies
vient de se déchirer.
Aujourdhui ces voiles qui se déchirent, se
déchirent pour nous montrer, réunis, ces êtres
que nous avons bénis et que nous bénirons
encore
Va, ami, notre amour, notre Lumière, notre force
taccompagnent, et nous te serrons sur nos curs
remplis de toi.
Permets-nous, dêtre, à notre tour, à
genoux, pour rester à tes côtés pour
t'accompagner sans cesse dans cette infinie et chaleureuse
clarté que projette sur toi, un Dieu plein damour
qui bénit la pureté de ton cur, ce cur
où Il restera pour toujours comme un gage dEternité
message reçu de l'archange Raphaël
à l'attention de l'Abbé M
Médium : marcelle olivério
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