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L'Homme sait-il prier ? L'Homme peut-il prier ?…
Parce qu'il se fait une très fausse idée de
la prière, il doute de son efficacité, de
sa puissance et nous entendons si souvent dire : –
« Je ne sais pas… je ne peux pas prier !…
»
Puis-je offrir à la réflexion ce message de
mon guide : l'archange Raphaël ?
«
Si tu crois que tu ne sais pas prier, alors parle à
Dieu.
Peu importent les phrases, les rites, les habitudes, seules
les paroles comptent, seuls les élans de l'âme
comptent, seuls la sincérité et l'amour comptent…
Les plus belles prières sont celles que forment les
mots qui s'échappent du trop-plein d'un cœur
lourd et douloureux.
Par la prière tu pourras changer ta vie, car Dieu
tend toujours la main et n'abandonne jamais personne, même
si sa colère est grande… »Que la prière
s'élance de ton cœur pour que Dieu l'entende.
»
Mais
prier, c'est quoi ?…
Est-ce exiger une intervention, quitte à donner en
retour son « merci » à travers l'offrande
de dons matériels qui -on l'imagine- pourraient inciter
Dieu, touché par ces sacrifices, à accorder
ses bienfaits :
– « Si je suis exaucé, Seigneur, j'offrirai…
»
– « Donne-moi et je te donnerai… »
Peut-on
imposer ce marché à Dieu ?…
Prier, est-ce demander pour soi, toujours, l'accomplissement
de ses désirs : la fortune, la réussite…
l'amour ? Prières puériles que celles qui
exigent une intervention divine dans les limites de biens
matériels que l'on ne peut obtenir que par son travail.
Prier, est-ce la démarche égoïste
de l'individu qui, dans la détresse et la souffrance,
se souvient tout à coup qu'une puissance supérieure
peut entendre et comprendre ?
Etre exigeant que celui qui demande que le chemin soit aplani
:
– « Puisque tu es si puissant, fais, mon Dieu,
que… »
– « Puisque tu es bon, épargne-moi ce
tourment… car si tu étais juste, tu écarterais
de moi ces épreuves… tu m'éviterais ces
drames… »
Qui, alors, peut encore se souvenir que ce chemin difficile
a été imprimé par sa propre volonté
dans la trame de son destin ? Si on le faisait, on substituerait
aux exigences, la demande humble et sincère car si
la prière ne peut rien changer à ce destin
choisi, elle peut néanmoins, par l'efficacité
qu'elle a, dans le sens de la volonté et du désir
puissant, adoucir les angles de ce sort trop difficile…
Il est important de savoir que nos pensées créent
autour de nous des formes qui prennent très vite
une vie réelle et deviennent si puissantes, qu'elles
peuvent nous influencer en nous enfermant dans le désarroi,
le découragement ou la tristesse, et, en nous hantant,
nous emprisonnent de plus en plus dans le désespoir.
Ces pensées agissent donc par elles-mêmes mais
elles sont également perçues par les "Invisibles"
car elles créent des forces fluidiques qui, projetées
dans un autre Plan, nous mettent en contact avec les Esprits
de tous niveaux.
Nous vivons, en effet, dans un univers visible mais il existe
un univers invisible qui, contrairement à une opinion
trop répandue n'est pas un désert, un espace
vide et stérile, un… abîme. Il est peuplé
d'êtres intelligents et agissants car l'Au-delà,
comme notre Terre, possède ses classes de valeur
et d'évolution.
Cette relation qui s'établit avec ce Plan n'est-elle
d'ailleurs pas le symbole même de la "communion
des Saints", cette communion entre Esprits incarnés,
Esprits désincarnés, et purs Esprits qui sont
les messagers de Dieu dans une mission d'assistance et d'amour
?
Cette mission, ils l'exerceront d'autant plus que nos prières,
ferventes, les attireront à nous pour réaliser
le Plan divin.
Les pensées de méfiance, de découragement,
de révolte, sont la proie des Esprits inférieurs
qui, ravis de pouvoir intervenir négativement sur
nos sentiments, vont tout mettre en œuvre pour nous
influencer dans le sens de la désespérance,
contrecarrés cependant en cela par les Esprits-Guides
- ou Anges Gardiens - et également par les Esprits
protecteurs qui, s'ils ne peuvent empêcher ces interventions
difficiles, peuvent néanmoins, en s'interposant,
faire que les dispositions pessimistes de l'être incarné
n'aient que peu d'effet sur lui.
Il me revient à l'esprit, cette phrase de Grégoire
le Sinaïte : « Quand te viennent ces pensées,
invoque souvent et avec patience Jésus-Christ et
elles s'enfuient : elles ne supportent pas la chaleur que
la prière dégage dans le cœur. »
Constamment à l'écoute de nos besoins, entendant
notre appel, ces Esprits se mettent à notre service.
Ils savent mettre en place les éléments de
concrétisation de nos désirs et nous offrent
la force puissante qui nous fera affronter ces épreuves
inéluctables, les dépasser et nous élever
sur elles.
Il est important d'aider leur action par
notre volonté d'aboutir et une confiance absolue
; Raphaël le confirme : sans une participation de l'Etre,
il est impossible de tout obtenir, et il dit aussi qu'il
est trop facile d'attendre que tout vienne du Ciel…
les Anciens ne le répétaient-ils pas : «
aide-toi et le Ciel t'aidera !… »
Ignorant leurs interventions, nous considérons que
le hasard, ce grand maître des destinées, a
accompli son œuvre.
Mais… le hasard, n'est-ce pas un mot humain pour expliquer
l'inexplicable ?…
– « Nous ne sommes pas des êtres passifs
destinés à contempler d'un œil morne
les actes des vivants, mais nous avons parfois un rôle
à jouer dans le dédale de l'échiquier
où vous évoluez. Naturellement, nous ne le
faisons que lorsque cela est nécessaire ou conforme
à votre destin qu'il nous arrive de redresser quand
vous vous fourvoyez, ou bien nous intervenons après
une prière de votre part…
…Il nous est aisé, lors d'une démarche
que vous faites pour un emploi, un avantage, de paralyser
ou d'activer vos centres compréhensifs, de manière
à vous frapper d'une sorte de mutisme vis-à-vis
de l'objet recherché, ou, au contraire, de vous douer
ce jour-là, d'une loquacité destinée
à vous faire emporter la forteresse matérielle
dont vous désirez la possession.
Malgré notre assurance des moyens mis en œuvre,
les Hommes ont leur volonté, leur libre arbitre ;
il arrive de ce fait que nous nous heurtions à leurs
carences…
Vous vous dites ensuite que vous auriez dû dire ceci
ou cela, ou que vous étiez bien dans vos moyens.
Vous vous attribuez tout le mérite du succès
ou toute la faute de votre échec…
Voilà un petit exemple du jeu de nos actions vis-à-vis
de vous.
Vous vous croyez entièrement libres mais vous n'agissez
qu'entre des murailles que vous ne pouvez franchir.
Nous intervenons lorsque, saisis par la désespérance,
vous nous adressez des appels fervents ; également
lorsque vous nous appelez à votre secours, quand
vous nous demandez notre aide, et nous nous efforçons
d'arranger les choses dans ce sens si cela ne vous entraîne
pas trop loin de la voie qui vous est tracée. Car
le karma n'est pas d'une rigidité absolue ; il laisse
la place à une certaine élasticité
que nous savons utiliser au mieux, d'autant plus que la
prière est un moyen d'évolution, et que lorsque
vous l'employez et qu'elle est exaucée, elle vous
incite à y avoir de nouveau recours. Elle est donc,
de ce fait, un instrument de progrès que nous nous
plaisons à vous voir utiliser et, par conséquent,
que nous sommes heureux d'exaucer lorsqu'elle correspond
à un désir intense pouvant vous acheminer
dans la voie souhaitable.
C'est là le secret de la réussite de la prière
que d'aucuns cherchent en vain : savoir ce qui est réalisable,
ce qui peut vous être accordé, ce qui est du
domaine de notre action ou de celle de ceux qui, plus haut
que nous, nous dirigent et vous dirigent.
Sachez prier.
Vous obtiendrez des satisfactions puissantes, parce que
vous serez en relations plus intimes avec vos grands amis
de l'espace qui vous aiment et sont toujours prêts
à vous aider, à vous secourir, à vous
donner selon vos possibilités et les leurs, les satisfactions
conformes à votre champ évolutif. »
Communication
d'Esprit
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