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C'est
forte de ces notions théoriques que j'ai commencé
la mise en pratique de ma médiumnité qui n'avait
cessé de s'affirmer et d'évoluer.
Mon évolution médiumnique m'a permis de découvrir
ma médiumnité sur différents plans
: clairvoyance, clairaudience, puis, étant médium
mécanique à effets moraux, la psychographie
et l'incorporation, et enfin, la guérison spirituelle
qui m'a permis de réaliser, instrument d'un Plan
d'intervention sans cesse actif et efficient, ce que l'on
pourrait qualifier de "guérisons miracles"
: guérison d'une enfant atteinte d'atrésie
des voies biliaires
(véritable condamnation
à une mort
lente pour un bébé)
; cancer d'un sein : cette personne devait rentrer en clinique
le lendemain pour être opérée et un
examen préopératoire apporta la preuve que
la tumeur avait disparu ; multiples autres guérisons
sur des humains, mais guérisons plus spectaculaires
encore sur des animaux : cancer de la face d'un chat, hémorragies
bloquées, cicatrisations de plaies béantes
de manière instantanée ; très spectaculaire
guérison d'un pigeon qui avait été
pratiquement dévoré par un rat et dont le
bréchet était complètement dénudé,
etc
La liste de ces guérisons que, sans ma
foi et sans ma connaissance de la puissance des Plans et
des Guides qui nous assistent je pourrais qualifier de miraculeuses,
pourrait être très longue mais quelle importance
de détailler tout cela ?
Malgré ces résultats j'ai été
orientée par mon Guide vers une médiumnité
de communication qui me démarque de fort nombreux
médiums français dont beaucoup font appel
à moi pour des conseils de travail et d'évolution
mais qui, pour la plupart, font de leur médiumnité
- ce que je déplore beaucoup - un moyen de vivre,
sans se souvenir que Dieu leur a donné gratuitement
des dons pour les redonner gratuitement à leur tour.
J'avais, en qualité de Conseillère spiritualiste,
ouvert un cabinet qui avait rencontré auprès
de la détresse un immense succès mais les
pouvoirs publics m'obligeant à demander des honoraires
à mes
"patients", j'ai préféré
ne plus recevoir et j'ai fermé ce cabinet continuant
toutefois, toujours bénévolement, à
aider de mes conseils, ceux qui me sollicitaient.
Je vis donc cette médiumnité orientée
vers la communication dans la mission d'aider -je le répète-
de façon désintéressée, les
êtres désemparés en répondant
à leur attente douloureuse et peut-être, plus
loin la mission de réhabiliter le Spiritisme trop
longtemps et toujours décrié, toujours ramené,
rabaissé au seul plan de la nécromancie car
-je le répète aussi- méconnu ou plus
simplement inconnu.
Il est de fait que les premiers contacts avec un autre monde,
démonstration par les faits de la survivance, ont
ouvert une porte sur un horizon d'espoir et de consolation
dans la découverte d'une autre vie intelligemment
agissante. Mais combien peuvent encore se souvenir que le
Spiritisme est comme l'exprime le texte de la quatrième
couverture de mon livre « Ephphata »,
la voie par où les inspirations du Monde supérieur
descendent sur l'Humanité et partant l'enseignement
du Ciel à la Terre parce qu'il nous met en contact
avec des Esprits Supérieurs dont les communications
initient l'Homme aux lois suprêmes en éclairant
les obscurs problèmes de la destinée. En ces
temps de quête spiritualiste née des questions
que l'être angoissé se pose, cet enseignement
lumineux du Ciel à la Terre n'est-il pas la réponse
puisqu'il offre des éléments de consolation
certes, mais aussi des éléments de réflexion
et d'analyse qui permettront à chacun dans les limites
de sa propre démarche et de notre propre culture,
de comprendre enfin le pourquoi de sa vie et d'affronter
plus facilement des épreuves qui ne pourront alors
être qu'un tremplin pour, en les dépassant,
s'élever plus haut.
Ephphata : « Ouvre-toi ! »
Médium écrivain, j'ai reçu, et continue
d'ailleurs de recevoir par écriture automatique et
incorporation, des messages de mon guide, l'Archange Raphaël.
Ces messages, j'ai commencé à les publier.
Un
premier livre, « Ephphata »
paru en 1982
a été réédité.
Les
texte, maquette, titre, de ce livre présentés
sous couverture d'un de nos plus grands peintres actuels,
Raymond Moretti, sont de conception entièrement médiumnique.
Ephphata est l'ouverture à d'autres vérités
la redécouverte des valeurs essentielles des vies,
l'instrument de l'évolution
Il est également, de l'avis de tous, particuliers
ou journalistes, le livre des réponses car, ouvert
au hasard il apporte immanquablement une réponse
à une question même informulée
Un autre livre a suivi ;
« Quand le Ciel parle
»
offre aux lecteurs les paroles pleines de tristesse mais
aussi pleines de tendresse et d'amour d'un Plan qui ne fait
qu'espérer un autre devenir pour une Humanité
qui danse trop allégrement sur des volcans.
Puis
« Spirite » qui explique le
pourquoi de la vie !
Ndlr - offerts à votre réflexion,
sur le site « Ephphata »
cliquez sur « retour » et
« le Site »
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SOS
détresse
En 1982, j'ai été
la première en France à aborder à l'antenne
de différentes radios et télés le grave
problème du pourquoi de la vie, de la survie de l'Esprit,
des rapports avec le monde invisible, réhabilitant
ainsi ce Spiritisme définitivement décrié
-le temps des grands Maîtres du spiritisme est, hélas,
largement révolu
- dans une Société
qui ne sait ou
ne veut reconnaître la juste
valeur des choses.
Ces émissions ont permis à beaucoup de découvrir
la réalité de l'Au-delà, de retrouver,
à travers une remise en question, la notion de valeurs
morales et spirituelles trop souvent oubliées et
plus loin, ont permis à ceux qui s'étaient
éloignés de Dieu, car s'étant éloignés
de l'Eglise, de redécouvrir la réalité
de sa radieuse présence.
SOS
suicide
Les
années ont passé, et je continue ce chemin,
ayant voué ma vie à cette action qui m'a,
de surcroît, permis pendant de longues années,
de sauver, avec mon équipe, des milliers de vies
à travers l'association « SOS suicide »
que, consciente de la souffrance qui suit la mort d'un être
désespéré qui interrompt brutalement
sa vie, j'avais fondée sur les conseils de mon Guide.
Cette association avait d'autant plus de raisons de naître,
qu'il m'avait été donné, au cours des
émissions de contact que je faisais en parallèle
de mes émissions spiritualistes, de recevoir à
l'antenne les témoignages de suicidants rescapés
ou de familles de suicidés qui exprimaient leurs
regrets de ne pas avoir été informés
du suivi dramatique d'un suicide, et qui espéraient
que cette action plus élargie dont j'exprimais le
projet pourrait commencer très vite pour éviter
que d'autres vies s'arrêtent.
Le suicide, cette abomination, ce drame !
Souvenons-nous que
« le suicide n'est pas abominable parce que
Dieu le défend, Dieu le défend parce qu'il
est abominable
»
Souffrance d'un Esprit qui se rend compte qu'il a été
à l'encontre des vérités, des volontés
d'un Dieu qui souhaiterait la conscience profonde des êtres
dans l'acceptation du sens des épreuves d'une vie.
Souffrance exprimée dans ce message donné
par un garçon de vingt ans qui mit fin à ses
jours en se tirant une balle dans la tête ; souffrance,
mais aussi à travers le constat des gestes accomplis,
explication de l'attente douloureuse de cet Esprit, mise
en garde contre des gestes inconsidérés, supplication
pour que s'arrêtent les appels de ses parents car
il ne voulait plus entendre ces appels qui se font et qui,
au milieu de ses tourments, de ses jours et son temps, ce
temps de souffrance infinie que son geste inconsidéré
a fait naître, piètre offrande aux promesses
d'une vie qu'il a eu tôt fait d'étouffer de
ces mains :
« Non, arrêtez !
» dit-il
« Cessez !
Vous me torturez !
Vous me faites revenir sur un passé que je vomis
mais vous ne m'avez pas compris quand je lançais
mes mots vers vous
Des conseils, vous m'en avez donné
mais j'attendais plus de netteté dans la démarche
qui m'aurait peut-être permis d'avancer sur ce chemin
de vie que je refusais en ne voulant l'affronter
Arrêtez, arrêtez, je vous en prie, laissez-moi
!
J'ai eu ce défi de me braquer contre la vie, mais
j'ai besoin de tant de prières pour enfin retrouver
la lumière des jours que je dois affronter pour réparer
l'iniquité du geste que j'ai fait, et je ne vois
pas arriver le jour ou je serai libéré de
cette angoisse qui me torture
Faites que ce temps ne dure où je vous vois toujours
remettre en questions, questionner
demander
Laissez les morts à leur sommeil quand vous ne savez
pas ouvrir les portes de nos plans !
Laissez-nous en paix, ne nous appelez pas sans cesse, ne
venez pas relancer toujours cette balle qui sans détour
vient frapper nos âmes d'horreur car nous avons compris
l'erreur qui a été fatale à nos vies.
Chemins de destins tracés de toute éternité,
et nous, nous avons bifurqué sans vouloir regarder
la main qui se tendait, qui se tendait pour nous tirer
nous aider
nous montrer une autre voie
Mais, mais j'ai pleuré tant de fois dans le silence
de mes nuits, mais vous ne compreniez pas
Le poids qui pèse sur une vie est toujours un poids
trop lourd et on croit que sans détour, on pourra
trouver la paix, mais où est la paix, où est
la paix
?
Souffrances et tourments, regrets et remords et il nous
faut avancer encore dans ces plans difficiles où
nous nous retrouvons, Esprits d'un même Plan ayant
commis les mêmes erreurs, perdus et réunis
dans la même douleur et trop souvent dans la même
révolte car on en veut à cette porte qui a
si vite cédé sous le poids de nos gestes
Obscurité autour de nos souffrances, gouffre infini
et nous n'en n'avons pas fini d'essayer de nous approcher
de cette main qui se tend pour apaiser tous nos tourments
à travers l'amour offert, et l'élan d'une
prière qui sans cesse demande à Dieu le pardon
pour ces malheureux qu'elle voudrait voir enfin apaisés.
Non, ne nous appelez plus
et nous vous demandons,
même de
fermer votre mémoire au souvenir
de notre nom, pour nous donner le temps de nous armer de
courage pour ouvrir cette nouvelle page du temps à
terminer qu'il nous faudra affronter très vite
Je parle, je dis, j'exprime
je souffre
je demande
et j'exige
mais je le fais avec l'amour immense que
je vous portais et je reste, chaque fois qu'il m'est permis
de le faire, je reste à vos côtés pour
venir puiser un peu de courage
pour, je vous l'ai
dit, découvrir cette nouvelle page de cette vie à
recommencer ; alors, lorsque je suis, dans ces moments bénis,
autorisé à le faire, puis-je espérer
n'entendre que des paroles d'amour, des paroles de compréhension
qui me donneraient la force et la volonté de cette
nouvelle résolution à prendre pour accomplir
ce que je dois
Ne pleurez plus les erreurs passées ô vous
que j'aime
Lorsqu'on arrive au mot
"fin" au terme d'un
ouvrage, il faut refermer ces pages et poser le livre que
l'on a tant aimé, en le gardant, c'est vrai, de côté,
pour le retrouver à son gré au courant du
flot des souvenirs qui s'égrènent et défilent,
des souvenirs des moments de bonheur, mais pas les souvenirs
des moments d'erreurs qui pourraient assombrir ce ciel que
nous voudrions voir toujours rempli de clarté
Ah ! Comme nous aspirons à cette lumière dans
nos fonds d'obscurité ! Ne commettez jamais un suicide,
ô vous que j'aime !
Mon expérience et
mon épreuve vous préservent de tout geste
inconsidéré !
Souvenez-vous
que j'aurais exprimé la réalité de
mes instants, et si trop de souffrance vous écrase
cependant, sachez que près de vous des mains se tendent
et que l'amour infini de Dieu a permis pour ces malheureux
la présence de guides aimants, ou d'êtres chargés
de missions, qui en vous appelant aussi « enfants
», pourront vous prendre par la main pour vous conduire
par un autre chemin, aux bonheurs accomplis
et vous
accepterez cette vie dont vous êtes signataires
Voilà, je parle à une mère, à
un père, mais je m'adresse aussi cependant à
tous ces amis présents pour demander que des prières
montent pour ces êtres inconnus qui attendent, comme
on attend au coin d'une rue, pour apercevoir un passant
qui pourra, en souriant, lancer un mot d'amour vers lui,
vers ce paria ébloui qui comprendra alors que même
si dans son Plan, il fait très noir, dehors il y
a quelque part des êtres pleins d'amour qui pourront
encore et toujours lancer ce rayon d'espoir ; et c'est fort
de cet espoir qu'il pourra un jour, à travers peut-être,
beaucoup de travail et peut-être encore beaucoup de
souffrance, trouver très vite le chemin montant qui
le conduira cette fois repentant, ébloui, et heureux,
vers Dieu et vers sa Gloire
»
A
condition de ne pas les juger pour leur geste difficile,
on peut
aider les Esprits qui ont coupé le fil de leur vie,
en priant pour eux
[Prières]
« SOS
suicide » a permis, pendant des années,
une action nationale : plus de 44 000 interventions
téléphoniques par an
un standard aux
lignes multiples où une équipe de soixante
à soixante-quinze bénévoles répondait
24h/24 aux appels désespérés, et pour
la première fois en France, un numéro vert
national à la
disposition des proches des désemparés qui
appelaient pour nous donner les coordonnées de ceux
qui, près d'eux, étaient en train de sombrer
et qu'aucune intervention familiale, amicale, ou thérapeutique
ne pouvait rattraper.
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médium
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C'est
ainsi que nous jetions sur le gouffre du désespoir,
la passerelle qui nous permettait de franchir les distances
pour forcer le barrage du silence destructeur, et plonger
au cur des drames. Alors pouvait commencer ce dantesque
combat contre la mort, qui exigeait non seulement un accompagnement,
mais aussi la perception de l'élément générateur
du drame qui se jouait. Découverte indispensable, car
tout drame a ses causes et nul ne peut aider si les difficultés
d'un chemin ne sont pas aplanies.
Pour ce faire, nous intervenions auprès des personnes,
administrations, organismes concernés ou compétents
pour apporter une solution aux problèmes.
Sauver des corps est important mais insuffisant.
Lorsque les suicidants rescapés de la mort quittent
un hôpital après avoir été -
quelquefois durement - récupérés, ils
se retrouvent face à leurs problèmes restés
pendants durant le temps de leur hospitalisation. Comment
alors recommencer à les affronter lorsqu'on se sent
culpabilisé, dévalorisé par ce nouveau
constat d'échec de sa vie : le ratage de sa propre
mort !
Il faut que le terrain soit aplani pour que les pas encore
chancelants d'un être puissent le porter vers d'autres
espoirs. S'il ne l'est pas, l'être écrasé
par le poids trop lourd d'une vie qu'il ne peut plus assumer,
se laissera de nouveau dominer par son désir de mort,
mort qu'il concrétisera trop souvent avec les drogues
que les ordonnances des médecins et psychiatres mettent
en trop grand nombre à sa portée.
« SOS suicide » était le
bout du chemin pour tant de désemparés, mais
l'indélicatesse d'une association politisée
[Phénix à Paris], sans scrupule, présidée
par un homme de
"pouvoir" -comme il se plaisait
à l'affirmer- qui a pris indûment notre dénomination
pour bénéficier de sa notoriété,
m'a amenée, à cause de confusions préjudiciables
à la souffrance, à devoir interrompre -la
mort dans l'âme- cette action pourtant unique dans
sa forme et sa valeur car au terme d'un procès inique,
cette association accepta de ne plus utiliser notre nom,
mais demanda au Tribunal, qui nous avait, en dépit
des preuves de notoriété fournies, et d'un
dépôt payant du nom de l'association à
l'I.N.P.I. « dénié le monopole
d'un sigle composé des noms communs "SOS"
et "suicide" que nous n'avions pas inventés
» (dixit le Président du Tribunal de Paris),
[N.d.l.r. - Que dire de « SOS amitiés »,
« SOS Drogue », « SOS Médecins »,
« SOS psychiatrie », « SOS attentats »
etc
etc
etc
] de reconnaître, en
fonction justement de la valeur d'espoir que représentaient
maintenant ces mots « SOS suicide »
comme un vocable générique de toute action
engagée face au suicide et à la souffrance.
Ce qui revient à dire que cette dénomination,
pouvant être utilisée par n'importe qui en
y adjoignant un mot quelconque, nous aurions été
obligés, notre notoriété étant
telle que seul « SOS suicide »
restait dans les mémoires, d'assumer la paternité
de gestes qui auraient pu se faire dans une autre éthique
que la nôtre, car la souffrance est un terrain de
chasse accessible aux sectes, certes, mais aussi aux interventions
vénales de thérapeutes qui, après la
gratuité des premiers contacts, auraient pu rabattre
ces désespérés vers des cabinets de
groupe qui ne seraient intervenus que moyennant finances,
en renouant avec le circuit lourd et dommageable des surcharges
médicamenteuses ou des interventions psychiatriques
Si l'on pouvait comprendre et se souvenir que le suicide
est un problème d'Esprit et non de cerveau !
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