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SOS
suicide
Les
années ont passé, et je continue ce chemin,
ayant voué ma vie à cette action qui m'a, de
surcroît, permis pendant de longues années, de
sauver, avec mon équipe, des milliers de vies à
travers l'association « SOS suicide »
que, consciente de la souffrance qui suit la mort d'un être
désespéré qui interrompt brutalement
sa vie, j'avais fondée sur les conseils de mon Guide.
Cette association avait d'autant plus de raisons de naître,
qu'il m'avait été donné, au cours des
émissions de contact que je faisais en parallèle
de mes émissions spiritualistes, de recevoir à
l'antenne les témoignages de suicidants rescapés
ou de familles de suicidés qui exprimaient leurs regrets
de ne pas avoir été informés du suivi
dramatique d'un suicide, et qui espéraient que cette
action plus élargie dont j'exprimais le projet pourrait
commencer très vite pour éviter que d'autres
vies s'arrêtent.
Le suicide, cette abomination, ce drame !
Souvenons-nous que
« le suicide n'est pas abominable parce que
Dieu le défend, Dieu le défend parce qu'il
est abominable
»
![](../images/Logo-colombe-tete.JPG)
Seigneur, aie pitié de ces êtres perdus
Fais que nous puissions arracher de leurs mains
les
tubes, les flacons, les rasoirs, les ceinturons
Fais que nous puissions arracher de leurs curs
l'angoisse, la souffrance, le désespoir, le trouble
Fais que nous puissions arracher de leurs cerveaux
cette volonté d'en finir, ces pensées sombres,
et ces refus de vivre
fais, Seigneur, que nous soyons
les instruments d'amour qui, jour après jour, inlassablement,
répondront et répondront encore pour dire
:
« Je vous écoute
ici l'amour
ici l'espoir
ici la Vie !
»
Merci, mon Dieu, merci d'avoir permis qu'une vie soit sauvée
et qu'un être revive
Merci, mon Dieu, d'avoir fait de moi l'instrument de cette
vie, de cette résurrection
Merci, mon Dieu, et gloire à toi
[Prière
donnée par l'archange Raphaël à l'ouverture
des standards de « SOS suicide »]
Souffrance
d'un Esprit qui se rend compte qu'il a été
à l'encontre des vérités, des volontés
d'un Dieu qui souhaiterait la conscience profonde des êtres
dans l'acceptation du sens des épreuves d'une vie.
Souffrance exprimée dans ce message donné
par un garçon de vingt ans qui mit fin à ses
jours en se tirant une balle dans la tête ; souffrance,
mais aussi à travers le constat des gestes accomplis,
explication de l'attente douloureuse de cet Esprit, mise
en garde contre des gestes inconsidérés, supplication
pour que s'arrêtent les appels de ses parents car
il ne voulait plus entendre ces appels qui se font et qui,
au milieu de ses tourments, de ses jours et son temps, ce
temps de souffrance infinie que son geste inconsidéré
a fait naître, piètre offrande aux promesses
d'une vie qu'il a eu tôt fait d'étouffer de
ces mains :
« Non, arrêtez !
» dit-il
« Cessez !
Vous me torturez !
Vous me faites revenir sur un passé que je vomis
mais vous ne m'avez pas compris quand je lançais
mes mots vers vous
Des conseils, vous m'en avez donné
mais j'attendais plus de netteté dans la démarche
qui m'aurait peut-être permis d'avancer sur ce chemin
de vie que je refusais en ne voulant l'affronter
Arrêtez, arrêtez, je vous en prie, laissez-moi
!
J'ai eu ce défi de me braquer contre la vie, mais
j'ai besoin de tant de prières pour enfin retrouver
la lumière des jours que je dois affronter pour réparer
l'iniquité du geste que j'ai fait, et je ne vois
pas arriver le jour ou je serai libéré de
cette angoisse qui me torture
Faites que ce temps ne dure où je vous vois toujours
remettre en questions, questionner
demander
Laissez les morts à leur sommeil quand vous ne savez
pas ouvrir les portes de nos plans !
Laissez-nous en paix, ne nous appelez pas sans cesse, ne
venez pas relancer toujours cette balle qui sans détour
vient frapper nos âmes d'horreur car nous avons compris
l'erreur qui a été fatale à nos vies.
Chemins de destins tracés de toute éternité,
et nous, nous avons bifurqué sans vouloir regarder
la main qui se tendait, qui se tendait pour nous tirer
nous aider
nous montrer une autre voie
Mais, mais j'ai pleuré tant de fois dans le silence
de mes nuits, mais vous ne compreniez pas
Le poids qui pèse sur une vie est toujours un poids
trop lourd et on croit que sans détour, on pourra
trouver la paix, mais où est la paix, où est
la paix
?
Souffrances et tourments, regrets et remords et il nous
faut avancer encore dans ces plans difficiles où
nous nous retrouvons, Esprits d'un même Plan ayant
commis les mêmes erreurs, perdus et réunis
dans la même douleur et trop souvent dans la même
révolte car on en veut à cette porte qui a
si vite cédé sous le poids de nos gestes
Obscurité autour de nos souffrances, gouffre infini
et nous n'en n'avons pas fini d'essayer de nous approcher
de cette main qui se tend pour apaiser tous nos tourments
à travers l'amour offert, et l'élan d'une
prière qui sans cesse demande à Dieu le pardon
pour ces malheureux qu'elle voudrait voir enfin apaisés.
Non, ne nous appelez plus
et nous vous demandons,
même de
fermer votre mémoire au souvenir
de notre nom, pour nous donner le temps de nous armer de
courage pour ouvrir cette nouvelle page du temps à
terminer qu'il nous faudra affronter très vite
Je parle, je dis, j'exprime
je souffre
je demande
et j'exige
mais je le fais avec l'amour immense que
je vous portais et je reste, chaque fois qu'il m'est permis
de le faire, je reste à vos côtés pour
venir puiser un peu de courage
pour, je vous l'ai
dit, découvrir cette nouvelle page de cette vie à
recommencer ; alors, lorsque je suis, dans ces moments bénis,
autorisé à le faire, puis-je espérer
n'entendre que des paroles d'amour, des paroles de compréhension
qui me donneraient la force et la volonté de cette
nouvelle résolution à prendre pour accomplir
ce que je dois
Ne pleurez plus les erreurs passées ô vous
que j'aime
Lorsqu'on arrive au mot
"fin" au terme d'un
ouvrage, il faut refermer ces pages et poser le livre que
l'on a tant aimé, en le gardant, c'est vrai, de côté,
pour le retrouver à son gré au courant du
flot des souvenirs qui s'égrènent et défilent,
des souvenirs des moments de bonheur, mais pas les souvenirs
des moments d'erreurs qui pourraient assombrir ce ciel que
nous voudrions voir toujours rempli de clarté
Ah ! Comme nous aspirons à cette lumière dans
nos fonds d'obscurité ! Ne commettez jamais un suicide,
ô vous que j'aime !
Mon expérience et
mon épreuve vous préservent de tout geste
inconsidéré !
Souvenez-vous
que j'aurais exprimé la réalité de
mes instants, et si trop de souffrance vous écrase
cependant, sachez que près de vous des mains se tendent
et que l'amour infini de Dieu a permis pour ces malheureux
la présence de guides aimants, ou d'êtres chargés
de missions, qui en vous appelant aussi « enfants
», pourront vous prendre par la main pour vous conduire
par un autre chemin, aux bonheurs accomplis
et vous
accepterez cette vie dont vous êtes signataires
Voilà, je parle à une mère, à
un père, mais je m'adresse aussi cependant à
tous ces amis présents pour demander que des prières
montent pour ces êtres inconnus qui attendent, comme
on attend au coin d'une rue, pour apercevoir un passant
qui pourra, en souriant, lancer un mot d'amour vers lui,
vers ce paria ébloui qui comprendra alors que même
si dans son Plan, il fait très noir, dehors il y
a quelque part des êtres pleins d'amour qui pourront
encore et toujours lancer ce rayon d'espoir ; et c'est fort
de cet espoir qu'il pourra un jour, à travers peut-être,
beaucoup de travail et peut-être encore beaucoup de
souffrance, trouver très vite le chemin montant qui
le conduira cette fois repentant, ébloui, et heureux,
vers Dieu et vers sa Gloire
»
A
condition de ne pas les juger pour leur geste difficile,
on peut
aider les Esprits qui ont coupé le fil de leur vie,
en priant pour eux
[Prières]
« SOS
suicide » a permis, pendant des années,
une action nationale : plus de 44 000 interventions
téléphoniques par an
un standard aux
lignes multiples où une équipe de soixante
à soixante-quinze bénévoles répondait
24h/24 aux appels désespérés, et pour
la première fois en France, un numéro vert
national à la
disposition des proches des désemparés qui
appelaient pour nous donner les coordonnées de ceux
qui, près d'eux, étaient en train de sombrer
et qu'aucune intervention familiale, amicale, ou thérapeutique
ne pouvait rattraper.
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C'est
ainsi que nous jetions sur le gouffre du désespoir,
la passerelle qui nous permettait de franchir les distances
pour forcer le barrage du silence destructeur, et plonger
au cur des drames. Alors pouvait commencer ce dantesque
combat contre la mort, qui exigeait non seulement un accompagnement,
mais aussi la perception de l'élément générateur
du drame qui se jouait. Découverte indispensable, car
tout drame a ses causes et nul ne peut aider si les difficultés
d'un chemin ne sont pas aplanies.
Pour ce faire, nous intervenions auprès des personnes,
administrations, organismes concernés ou compétents
pour apporter une solution aux problèmes.
Sauver des corps est important mais insuffisant.
Lorsque les suicidants rescapés de la mort quittent
un hôpital après avoir été -
quelquefois durement - récupérés, ils
se retrouvent face à leurs problèmes restés
pendants durant le temps de leur hospitalisation. Comment
alors recommencer à les affronter lorsqu'on se sent
culpabilisé, dévalorisé par ce nouveau
constat d'échec de sa vie : le ratage de sa propre
mort !
Il faut que le terrain soit aplani pour que les pas encore
chancelants d'un être puissent le porter vers d'autres
espoirs. S'il ne l'est pas, l'être écrasé
par le poids trop lourd d'une vie qu'il ne peut plus assumer,
se laissera de nouveau dominer par son désir de mort,
mort qu'il concrétisera trop souvent avec les drogues
que les ordonnances des médecins et psychiatres mettent
en trop grand nombre à sa portée.
La captation de « SOS suicide » par l'association
« Phénix » : procès
« SOS suicide » était le bout
du chemin pour tant de désemparés, mais l'indélicatesse
d'une association politisée [Phénix, à
Paris], sans scrupule, présidée par un homme
de
"pouvoir" -comme il se plaisait à
l'affirmer- qui a pris indûment notre dénomination
pour bénéficier de sa notoriété,
m'a amenée, à cause de confusions préjudiciables
à la souffrance, à devoir interrompre -la
mort dans l'âme- cette action pourtant unique dans
sa forme et sa valeur car au terme d'un procès inique,
cette association accepta de ne plus utiliser notre nom,
mais demanda au Tribunal, qui nous avait, en dépit
des preuves de notoriété fournies, et d'un
dépôt payant du nom de l'association à
l'I.N.P.I. « dénié le monopole
d'un sigle composé des noms communs "SOS"
et "suicide" que nous n'avions pas inventés
» (dixit le Président du Tribunal de Paris),
[N.d.l.r. - Que dire de « SOS amitiés »,
« SOS Drogue », « SOS Médecins »,
« SOS psychiatrie », « SOS attentats »
etc
etc
etc
] de reconnaître, en
fonction justement de la valeur d'espoir que représentaient
maintenant ces mots « SOS suicide »
comme un vocable générique de toute action
engagée face au suicide et à la souffrance.
Ce qui revient à dire que cette dénomination,
pouvant être utilisée par n'importe qui en
y adjoignant un mot quelconque, nous aurions été
obligés, notre notoriété étant
telle que seul « SOS suicide »
restait dans les mémoires, d'assumer la paternité
de gestes qui auraient pu se faire dans une autre éthique
que la nôtre, car la souffrance est un terrain de
chasse accessible aux sectes, certes, mais aussi aux interventions
vénales de thérapeutes qui, après la
gratuité des premiers contacts, auraient pu rabattre
ces désespérés vers des cabinets de
groupe qui ne seraient intervenus que moyennant finances,
en renouant avec le circuit lourd et dommageable des surcharges
médicamenteuses ou des interventions psychiatriques
Si l'on pouvait comprendre et se souvenir que le suicide
est un problème d'Esprit et non de cerveau !
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