Qui livre plus rude combat que celui qui s'efforce de se vaincre soi-même ?…

Imitation de Jésus-Christ






 

 

 

 
   


U
n père ! Savez-vous ce que c'est ?…
Le père : l'image… l'exemple… le phare qu'un enfant contemple pour guider ses pas, cette lumière qui doit briller sur le chemin de sa vie et de son destin pour qu'il ne s'écarte de cette route qui le mènera, dans la sauvegarde, à des lieux bénis, à des lieux de lumière, à des lieux d'amour…
Eteignez le phare et l'enfant se perd, et parce que le phare a trop longtemps clignoté puis s'est trop longtemps éteint, l'enfant s'égare sur des chemins difficiles en essayant de trouver à l'intérieur de lui-même, de sa propre quête, de sa propre jouissance ce qu'il n'a pu trouver dans des contacts familiaux, parce qu'il n'a pu trouver dans son foyer l'amour, la compréhension… l'amitié.

L'amitié !… une âme en deux corps…

deux corps, symbole de deux corps spirituels fusionnés, animés par la même force, le même élan, tendant au même but…
"Une âme en deux corps !…"
le corps, partage de ce bien matériel que Dieu a donné à chaque être pour parachever son évolution et sans lequel rien ne peut être, mais une âme, l'essence d'un être qui prend ses racines dans les plans divins, dans ces jardins où Dieu, sans cesse, ensemence d'amour, de compréhension et de valeur.

Les voilà les racines de l'être, le partage dans l'amour, l'amour qui porte l'un vers l'autre, le fort vers le faible dans la conscience d'un drame qui se joue :
“Tu vis un drame, ton drame est le mien ! Sache que mon cœur s'ouvre tout grand dans la souffrance que tu éprouves parce que j'éprouve la même souffrance.
Comprends que je suis près de toi, ami fidèle, capable de tout partager, capable de donner jusqu'à la limite de ma vie pour que la tienne renaisse, capable de m'abstraire de tout pour que tu puisses retrouver des plans de valeur où je pourrai, moi l'ami, en donnant le meilleur de moi et l'essence de mon moi profond, te présenter à Dieu pour qu'Il t'offre sa protection, dans la chaleur de son amour infini et éternel…”

Vous devez arriver à trouver le chemin de l'amour,
l'amour… le don définitif de soi à l'autre.

En tant qu'Esprits, vous avez accepté la réincarnation d'un Esprit qui devait venir grossir les rangs de cette famille que vous avez constituée ; vous avez pris ces engagements en votre âme et conscience devant le Plan Spirituel et devant Dieu pour un accompagnement d'amour, de patience et de compréhension de ces êtres qui devaient finalement, sous votre férule, arriver à trouver le chemin de la vérité dans un chemin de paix et de tranquillité, dans un chemin d'amour.
Il est toujours facile d'accepter un rôle mais combien plus difficile de le tenir dans une dignité profonde qui ferait de vous les êtres lumineux qui, postés à la croisée des chemins de ces enfants un peu perdus, auraient pu leur montrer la route à suivre sans défaillance et sans drame.
La main de Dieu se tend toujours sur les êtres et sur les foules et lorsque cette main montre un chemin qui est un chemin de tendresse et d'amour, nous pleurons toujours dans nos Plans lointains lorsque des êtres se perdent en s'écartant de ces voies bénies par Celui qui a donné sa vie pour que l'amour éternellement fleurisse sur la Terre, sans défaillance et sans répit.

Faites des instants que vous vivez des instants de fusion, où vous aurez la joie de vous retrouver dans une communion de pensées et d'élans, père et enfant réunis, réunis par l'Esprit Saint qui pourra vous envelopper dans la même gangue d'amour au lieu de constater tristement, larmes aux yeux, les résultats d'une antinomie stérile et vaine qui ne vous apportera que le drame.
Dieu bénit sans cesse, et sa main se tend.
Acceptez de comprendre qu’il n’y a qu’une clé aux portes que vous devez ouvrir : la clé de l'amour et de l'acceptation dans une humilité que vous devez inéluctablement retrouver faute de quoi vos pas trop hasardeux, trop hésitants, trop chancelants, vous conduiront encore sur un terrain de souffrance.
Nous essayons de vous remettre les clés de devenirs différents ; serrez-les dans vos mains ; ne les jetez pas dans les ornières, dans les orties brûlantes où ces mains un peu trop désinvoltes ne pourront les récupérer lorsque sonnera le glas des rêves et des espoirs détruits.
La clé sera trop vite recouverte par des herbes folles et vous ne pourrez la retrouver dans le fatras innommable des débris de vos vies…
Transformez vos destins : trouvez le chemin d'une union qui ne doit cesser d'être ; l'humilité seule pourra vous aider à trouver cette dignité profonde et puissante qui est nécessaire à vos vies.

Il est des soirs où le ciel trop bas, trop lourd, pèse sur une Terre qui frémit dans l'attente du drame. Ce lourd couvercle du ciel pèse et étouffe les êtres qui, tout à coup immobiles, se sentent petits, définitivement petits devant un Infini qu'ils ne peuvent pénétrer ni atteindre, qu'ils ne peuvent comprendre.
Le même lourd couvercle semble être posé sur le destin de certains êtres ; quelle main humaine pourra arriver à le déplacer, à le soulever, à le faire basculer pour qu'apparaissent des cieux plus bleus ?
Couvercle lourd et pesant, plombé… plombé comme les portes de ces maisons où sont apposés des scellés, couvercle que nul ne peut briser même si la main de Dieu se tend, car il est des éléments que personne ne pourra changer…

Acceptez l'évidence des choses et des faits…
Composez avec ce qui vous est offert en donnant tout l'amour de votre cœur, tout l'élan de vos vies ; aplanissez les chemins sous les pas hésitants de votre enfant, ne creusez pas de trous où son pas mal assuré pourra le conduire, et cette terre et ces pierres que vous aurez arrachées des trous, n'en faites pas un monticule sur lequel il ira buter, car avançant en aveugle et ne sachant où diriger ses pas.

 
 

Donnez l'amour !
Mais qu'est l'amour, enfants ?
             c'est l'élan du cœur qui sans cesse se donne,
             c'est l'élan du cœur qui sans cesse pardonne.

 
   

L'amour seul est le rouleau compresseur le plus puissant pour niveler les chemins que doivent affronter les êtres…
Donnez l'amour et l'être le plus perdu pourra s'épanouir et vivre.

Temps, il est temps en vérité, de concevoir qu'Esprit réincarné possédant un libre arbitre, l'enfant doit affronter un destin qui est le sien propre, un destin dont les limites sont déjà imposées.
Acceptez de reconnaître l'importance et la grandeur de cet accompagnement difficile et parfois douloureux. Analysez toujours les situations sans trancher catégoriquement, car c'est dans l'analyse puissante que vous pourrez soulever le voile qui trop souvent, obscurcit son horizon. L'entretien doit se faire dans la fermeté, dans la fermeté objective, attentive, attentionnée, puissante ; n'imposez rien, mais expliquez, argumentez, et l'enfant rebelle, plein de défi et de provocation pourra un jour baisser la tête en comprenant qu'il y a près de lui l'ami et non l'ennemi, le confident et non le dictateur,
l'amour… et non la haine !
Un chemin difficile pour vous, un chemin de travail intérieur intense, de découvertes nouvelles dans la compréhension du pourquoi de vos vies, non de vies que des mères ont données et qu'un croque-mort emportera, mais dans la compréhension de ces vies que Dieu vous a permis de revivre pour une évolution à laquelle nul ne peut échapper car le chemin qui mène du berceau à la tombe est le chemin d'épreuves difficiles et douloureuses où, jour après jour, il faudrait prendre conscience de ces vies passées où se sont accumulées les erreurs et les drames, et où, jour après jour, il faudrait prendre conscience de cet autre chemin à faire pour accéder à d'autres paliers, des paliers de découvertes nouvelles avec, en toile de fond, une seule image, une seule lumière, une seule vérité, une seule grandeur : la présence divine, celle vers qui tout être doit aller et devant laquelle tout être doit pouvoir s'incliner, s'incliner en remettant aux pieds de cette Lumière et de cette Vie Eternelle, l'intérêt de ses gestes, c'est-à-dire, la valeur des actions génératrices de l’importance de l'évolution accomplie.

Souvenez-vous, enfants, que ces chemins qui vous semblent aisés ou… difficiles ne sont que les chemins qui conduisent inéluctablement à Dieu qui souhaiterait voir se transformer ces cœurs où pourtant, malgré la souillure et la souffrance de certains contacts, Il demeure éternellement en prodiguant son amour, en donnant son attention, en tendant la main pour réconforter, pour essuyer des larmes, faire renaître des vies ; Dieu toujours présent dans ces cœurs qu'il voudrait voir s'épurer ; et ce chemin qui conduit à Dieu, enfants que je bénis, peut-il vous conduire à autre chose qu'à pouvoir un jour, dans l'effort, le travail -peut-être la souffrance- devenir dignes, définitivement dignes, en vous inclinant en toute humilité, de reconnaître et de chanter sa Gloire ?…

Raphaël archange
médium : marcelle olivério




   

 


Sois pour les enfants
dont Dieu t'a confié le dépôt,
l'image de la Divinité.

Fais que jusqu'à 10 ans ils te craignent,
que jusqu'à 20 ans ils t'aiment,
que jusqu'à la mort ils te respectent.

Jusqu'à 10 ans sois leur maître,
jusqu'à 20 ans sois leur père,
jusqu'à la mort sois leur ami.

Pense à leur donner de bons principes
plutôt que de bonnes manières…

Jean Eriam

 




 

 

 
       
  
 
Les devoirs d'une mère…
 
qu'est-ce qu'aimer ?…