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le démon n'est pas un adversaire
négligeable
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Diables
& démons
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Statistique
biblique
Les démons occupent une place importante dans
le Nouveau Testament.
63 fois
comme « démon » ; du grec "daimon"
ou "daimonion" : il désigne toutes sortes
de divinités ou agents cosmiques invisibles. L'usage
chrétien lui donne un sens péjoratif, réservé
aux anges déchus
33 fois
comme « diable » ; du grec "diabolos"
: celui qui divise, salit, calomnie. Le Nouveau Testament
le caractérise comme un être actif, ingénieux,
séducteur, astucieux, mais aussi
mobilisateur
[N.d.l.r. - Il faut voir par moment, le nombre de spectateurs
qui se déplacent pour assister à certains
concerts douteux alors qu'ils sont trop loin pour voir leur
idole
Même chose pour certains matches ou, un
autre exemple : se rappeler comment certains politiques
arrivent à galvaniser les foules
Hitler est
loin d'être une exception
Il faut lui résister car c'est un artisan de mort
qui détruit
si on se laisse prendre «
dans ses filets ».
36 fois
comme « Satan » mot hébreu qui signifie
: « L'adversaire », l'accusateur, le calomniateur
est le terme biblique. Jésus l'identifie à
Béelzéboul, prince des démons, nommé
7 fois
« Béelzéboul »
comme « Satan » : ces deux noms désignant
le "chef des démons".
Appellations péjoratives
Des appellations qui caractérisent sa perversion
et sa méchanceté : il est
« le mauvais
» ; « l'adversaire
» ; « l'ennemi
» ; « l'accusateur »
; « le tentateur
» ; «
le menteur
» ; « homicide
»
; « Béelzéboul
»
ironique, qui signifie « Le seigneur des fumiers
»
ou encore « Le prince des mouches
»
; Il est « Bélial » ou « Béliar »
: le "Vaut rien" en usage à Qumran.
Il est 13 fois mentionné comme « dragon »
; ce mot symbolise sa redoutable puissance
et dans
l'Apocalypse
36 fois comme « Bête
».
Titres pseudo-divins ou royaux
Le Nouveau Testament utilise aussi des titres princiers
qui révèlent le pouvoir du démon, car
l'Evangile admet cette puissance et ne considère
pas comme vantardise ou mensonge la parole du Diable
[N.d.l.r. - Même jésus l'a pris très
au sérieux, et c'était le Christ
]
Paul donne-t-il au monde démoniaque des titres princiers
ou royaux : « Dominations
» ; «
Puissances
» ; « Seigneuries
»
; « Trônes
» ; « Prince
»
; « Dieu de ce monde
».
Conclusion
Deux dénominations : l'une péjorative, l'autre
glorieuse (chez Jean et Paul). La seconde pour nous avertir
que le démon n'est pas un adversaire négligeable
Il est un adversaire redoutable dont il faut se méfier
car il reste intelligent, astucieux, industrieux, persuasif
Mais il est déchu, dégradé par sa faute
et sa déviance
C'est un vaincu
Il y a
danger face à l'arrogance du prince déchu
dont nous pouvons toujours sortir victorieux avec le Christ
mais dans la grâce et
l'humilité.
Le sommet
Lucifer ou Satan ?
« Lucifer » ou « Satan » ?
Certains pensent que Satan est le second de Lucifer ; d'autres,
l'inverse ; d'autres les identifient. C'est dire nos limites
sur la connaissance individuelle des anges auxquels beaucoup
d'exorcistes s'intéressent
Et comment les anges,
ces créatures merveilleuses, sont-ils devenus des
démons ?
Le combat spirituel
Le Nouveau Testament nous instruit seulement sur le
combat spirituel. Il nous met en garde contre « le
pouvoir absolu du diable. » ; « C'est une puissance
de mort qui demeure ici-bas » ; « Satan y exerce
son empire ».
« Il paralyse l'activité de l'apôtre
; il le soufflette ; Il fait jeter les chrétiens
en prison. »
Mais surtout, il les séduit d'une manière
trompeuse. Ainsi, beaucoup le suivent et s'enfoncent «
dans les profondeurs ». Satan entre dans les curs,
les remplit, comme il entra en Judas, mais aussi en Pierre
Ils deviennent « Fils du diable », remplis de
scélératesse.
Ainsi, y a-t-il en ce monde, des adorateurs des démons.
On leur offre des sacrifices ; on entre en communion avec
eux, intentionnellement ou par tromperie, ce qui établit
ici-bas des « synagogues de Satan ».
Satan séduira un jour les nations aux quatre coins
de l'Univers.
Ceux qui cèdent à la séduction, Paul
préfère clairement les laisser entre les mains
de Satan jusqu'à ce qu'ils s'amendent ; mais ceux
qui sont seulement ses victimes, les apôtres les exorcisent
comme Jésus leur a appris.
La part de Satan, c'est le feu éternel [Le remord,
le désespoir, la vie sans Dieu] Il veut y entraîner
les Hommes. Aussi faut-il résister à ce «
lion rugissant » ce pour quoi nous sommes bien armés
: la prière
la foi en un Dieu
« Résistez au démon, et il fuira
»
[N.d.l.r. - Et c'est vrai. Il va essayer de nous pervertir,
mais si nous résistons, il ne restera pas longtemps
et partira à la recherche d'une proie plus facile
Il reviendra, bien sûr pour essayer à nouveau
Il attendra un moment de faiblesse de notre part ; mais
si la vigilance est là, il ne pourra rien et, de
guerre lasse, abandonnera définitivement sa proie
pour une plus faible
]
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Action
du démon
Le
démon agit dans ce monde. Ce pouvoir s'exerce selon
deux modalités : séduction et
contrainte.
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Diables
& démons
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Séduction
Le tentateur commence par la séduction (en allumant
le désir d'un fruit et d'une science souveraine)
puis au début de la carrière du Christ par
les trois tentations qui s'adressaient à son désir
"humain" de pain (après 40 jours de jeûne)
d'avoir-et-pouvoir, et de gloire
Ainsi, fait-il miroiter encore toutes sortes d'avantages
: richesses et puissance, plaisir, succès. Il capte
ses victimes pour les conduire au péché ou
même à un pacte ruineux avec lui. En ce cas,
il peut procurer d'abord quelques avantages qui engagent
sur une pente glissante, car il connaît les secrets
de la nature et de l'opinion de manière approfondie
et qualitative. Ainsi, une de ses adeptes de fraîche
date proclamait-elle récemment à une émission
télévisée :
« Le pacte avec Satan, ça paie ! ».
Elle ne connaît pas encore la suite car, après
avoir séduit, le démon tyrannise : il n'a
pas d'amis, il n'a que des esclaves
Il sait aussi déstabiliser les âmes, en les
engageant dans les voies grisantes du spiritisme et autres.
Le Lévitique punissait de mort et de lapidation les
nécromants qui engageaient des liaisons dangereuses
avec les puissances d'en-bas.
Maléfices et envoûtements
Les "clients" des exorcistes sont dans une large
mesure, des personnes qui s'estiment victimes de maléfices
et d'envoûtement. Leur vie, leur famille, leurs affaires,
leur maison, leur santé périclitent de manière
déroutante.
Aujourd'hui comme hier, bien des mages et sorciers se croient
capables d'exercer de telles influences. « Maléfices
» du latin : faire du mal est le terme générique
pour désigner ces influences. « Envoûtement
» (du latin "vultus", qui veut dire : visage),
se réfère au visage des poupées par
le truchement desquelles les sorciers infligent des maléfices
et d'apprécier son éventuelle efficacité.
Le courant dominant aujourd'hui, invite les exorcistes à
refuser ces "clients" comme n'étant point
de leur ressort pour leur ôter de la tête cette
idée folle qu'on leur fait du mal et les ramener
à leurs responsabilités. [N.d.l.r. - L'Eglise,
souvent complice par son laxisme, refuse de porter secours
à certaines personnes dans le désespoir car
si certains se croient -à tort- envoûtés
parce qu'une succession d'événements négatifs
le leur fait croire, il ne faut pas mettre l'efficacité
de ces pratiques en doute. L'Eglise fermant la porte à
ces malheureux, Marcelle Olivério -témoin
de bien de drames- avait demandé aux politiques -sans
succès, et pour cause !- de mettre en garde -voire
d'interdire- la diffusion de livres -en vente libre- qui
proposent des recettes de mort et de ces adresses de médiums
et marabouts que l'on publie sans vergogne dans des revues
spécialisées pour envoûter et désenvoûter
ou promettre un retour d'affection
ou couper les ardeurs
d'un mari volage
ou bloquer la clientèle d'un
commerce
car cela existe bel et bien
et les
résultats probants : pelotes d'aiguilles dans la
panse de vaches par exemple
etc
etc
Bientôt, sur ce Site, un dossier complet sur la sorcellerie
en France
]
Dom Amorth écrit dans son livre « Un exorciste
raconte » :
« Il ne faut pas croire aux maléfices, en particulier
de ceux qui se présentent sous la forme d'un sort.
Ces cas sont rares et l'examen attentif des faits révèle
souvent que des causes psychiques, de suggestions, de fausses
peurs sont à l'origine des malheurs déplorés
»
Mais ce serait « une erreur et une faute »
de tout réduire à cela
Ainsi détaille-t-il longuement les formes et finalités
des maléfices qui peuvent atteindre la santé
et la vie de la victime mais aussi diviser les époux,
les familles, les sociétés à tous les
niveaux.
Extrait : « Une jeune fille que j'ai connue était
tombée amoureuse du fiancé d'une de ses amies.
Après de vaines tentatives pour le séduire,
elle recourut à un marabout. Les fiancés se
séparèrent et le jeune homme épousa
la jeune fille qui avait comploté le maléfice.
Ce fut un très mauvais mariage. Le mari gardait l'impression
désagréable d'être lié à
elle par contrainte. » en ital.
Ces actions peuvent s'appuyer bien sûr sur des causes
inconnues, mais elles s'adressent souvent à Satan
avec invocations et rites
Aussi, Dom Amorth s'élève-t-il
contre Mgr. Balducci qui admet qu'on s'adresse à
des mages, marabouts et autres désenvoûteurs
pour remédier à ces maléfices.
Comment jeter un sort ?
« La première consiste à préparer,
à l'intention de la victime, une boisson ou un plat
-ou bonbons- auquel on a mélangé les ingrédients
du sort : sang menstruel, ossements, poudre brûlée,
organe d'animaux (le cur) herbes spéciales.
Mais l'effet maléfique dépend moins des ingrédients
que de la volonté de nuire par des forces maléfiques.
De là, les formules prononcées pendant la
préparation de la mixture. Les victimes de maléfices
souffrent presque toujours de maux d'estomac bien connus
des exorcistes et que soignent médicalement des vomissements
répétés ou des purgations importantes
pour éliminer les excréments infestés.
La seconde manière est indirecte : on jette un sort
sur des objets appartenant à la victime (vêtements
ou autres objets) [N.d.l.r. - mais aussi et surtout sous-vêtements
ayant été portés par la victime, cheveux,
ongles, serviettes périodiques, sperme
etc
etc
] mais aussi photos. On fabrique des figures ou
des poupées qui la représente et dans lesquelles
on enfonce des épingles dans la tête de la
poupée : c'est le mode classique de ce rite satanique.
La victime souffre de maux de tête épouvantables
[N.d.l.r. - Ce rite ne s'arrête pas à la tête,
mais à n'importe quelles parties du corps et les
douleurs ressenties correspondent aux organes transpercés
]
D'autres maléfices sont concoctés par le dépôt
[Faux : elles peuvent être formées à
distance] d'étranges poupées de plumes dans
les oreillers ou matelas des victimes
Selon l'antique
tradition, Dom Amorth les élimine en les brûlant,
non sans avoir neutralisé leur action maléfique
par la prière et l'eau bénite [N.d.l.r. -
Et pourquoi pas le sel de mer non raffiné ?]
Dom Amorth signale aussi le procédé de la
ligature : on coud de manière grossière et
difforme une poupée pour provoquer la même
difformité chez l'enfant à naître
Dangers !
[N.d.l.r. - Mais qu'on ne s'y amuse pas. Il y a une justice
divine et le choc en retour peut être terrible car
certains peuvent faire retourner le mal au mal, et si la
personne ne "nourrit" pas régulièrement
-pour les remercier- les forces maléfiques qu'elle
a sollicitées elle-même, ou qu'elle regrette
son geste en arrêtant ses pratiques difficiles, celle-ci
sera irrémédiablement détruite par
ces mêmes forces des ombres, par simple représailles,
parce qu'elle ne les sert plus donc d'aucune utilité
pour elles
]
Dangers !
Il faut aborder ce domaine de l'étrange avec infiniment
de prudence et d'humilité
« Il reçut une jeune fille objet d'un
sort dont il découvre l'origine : une cassette en
bois d'environ 25 cm enterrée à un mètre
de profondeur, au pied d'un arbre. Pleins d'entrain, les
deux exorcistes se dirigèrent, armés d'une
pioche et d'une pelle, vers le lieu indiqué. Ils
trouvent la boîte, ils l'ouvrent et découvrent
une figurine obscène et d'autres objets. Ils les
brûlent aussitôt avec de l'alcool afin de les
réduire en cendres. [N.d.l.r. - Quelquefois, les
objets ne brûlent même pas tant que l'exorcisme
n'est pas terminé !
]
Tout à leur tâche matérielle, ils oublient
les rites de l'Eglise (eau bénite et prières)
pour désinfester ces objets et ne songent pas à
prier pendant la combustion. Enfin, autre erreur, ils avaient
touché à plusieurs reprises les objets sans
se laver les mains à l'eau bénite.
En raison de toutes ces négligences, le père
Candido fut cloué trois mois au lit par de violentes
douleurs à l'estomac qui persistèrent intensément
pendant une dizaine d'années
Ce fut une dure leçon
Faut-il abandonner à des mages, marabouts ou autres
margoulins qui aggraveront souvent leur cas, ceux qui ont
recours à l'Eglise catholique en ces obscures situations
?
Dans les Eglises orthodoxes ou coptes, et même en
quelques confessions issues de l'Eglise réformée
(protestante) la tradition des exorcismes est souvent restée
vivante et largement pratiquée.
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Comment
le démon exerce-t-il son action ?
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Diables
& démons
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Tentations
ordinaires, par suggestion sur l'imagination et
la mémoire ; c'est l'inspiration
Emprise contraignante
physique ou psychique. Il exerce cette forme sur
des personnes
qui se sont livrées à lui par le péché
ou par un pacte
des personnes
qui sont dangereuses pour son règne
qu'il va
tenter de neutraliser (considérés comme anormaux
ou déséquilibrés), détruire,
ébranler ou désespérer.
Il éprouve un réel soulagement à demeurer
dans l'Homme, une jouissance à le manipuler comme
une marionnette
Lorsque le démon va au bout de son emprise, on parle
de « possession » puisqu'il arrive
à le posséder ; On parle aussi d'obsession
ou « investissement ». L'objectif
est alors de
« faire tomber. »
Au désir diabolique d'entraîner au péché,
mais surtout au désespoir, s'ajoute le goût
de Satan pour la vengeance qu'il a puissamment exercée
contre le Christ.
Mais jusqu'ou va pénétrer cette mystérieuse
action qui obnubile ou ébranle notre psychisme ?
Le démon agit comme s'il était l'âme
de la personne qu'il possède
Quel est donc le mode d'action du démon ?
Il procède par des suggestions d'ordre psychologique,
analogues à celles que les hommes exercent les uns
sur les autres, dans leur relation ou par la publicité,
[N.d.l.r. - voire, le marketing
]
Il agit à notre insu. Etant un être spirituel,
son action ressemble plutôt à la télépathie
: celle d'un être supérieur par sa capacité
d'énergie spirituelle. L'effet n'est pas sans analogie
avec ce qu'obtient humainement l'hypnose. Cette thérapeutique
est plus qu'ambiguë : dangereuse, car l'Homme ne saurait
livrer sa liberté humaine à l'aliénation
qu'est la prise de possession par un autre. L'hypnotiseur,
qui peut être lui-même sous l'influence de Satan
fait du sujet un instrument docile
[N.d.l.r. - Oui,
mais l'hypnotiseur ne fera jamais faire -même par
hypnose- tuer quelqu'un si le sujet n'est pas un tueur,
s'il n'est pas naturellement violent et agressif
Quand
il fait déshabiller quelqu'un sur scène, par
exemple, cela signifie que la personne est prédisposée
à se déshabiller
Mais nous ne cautionnons
pas ce genre de démonstration d'une thérapie
bien plus sérieuse et profonde que cela
puisqu'aujourd'hui
on arrive à "endormir" des malades pour
des interventions subies sans douleurs et sans les effets
secondaires des anesthésiants, surtout s'ils y sont
allergiques
Il ne faut pas voir Satan là où
il n'est pas !]
La possession est-elle un dédoublement de la
personnalité ?
On l'a soutenu, et il existe sans doute des analogies. Il
y a cette bipolarité qui résulte d'un dédoublement
interne et celle qui vient de l'intrusion du "démon".
La possession provoque une dualité. L'emprise du
démon introduit un autre pôle dans le psychisme,
mais un pôle étranger contre lequel le sujet
lutte.
La conscience du possédé reparaît de
manière progressive lorsque les premiers effets de
l'exorcisme relâchent l'emprise de l'Entité
qui le possède
« Si on regarde les relations récentes détaillées,
on s'aperçoit avec étonnement que le dédoublement
de conscience n'a pas été réel dans
tous les cas. [
] et déjà le sujet a
complètement perdu la conscience de son individualité
habituelle
[Les Possédés - traduction
de René Sudre - 1927]
Eschenmayer qui se fonde sur huit observations personnelles,
considère la perte de conscience comme « le
caractère essentiel de la possession » avec
évanouissement psychologique et ignorance totale
de ce qu'il y a eu pendant la crise. [N.d.l.r. - Cela est
aussi vrai dans les cas d'incorporation ou le médium
prête son corps à une Entité le temps
qu'elle délivre son message. Seulement, c'est d'un
commun accord que l'Entité, le message délivré,
quitte le corps du médium et celui-ci retrouve aussitôt
sa "personnalité" : sa gestuelle, ses mots
pour s'exprimer, ses émotions
et ne se rappelle
pas de ce qui a été dit ou fait pendant tout
le temps de l'incorporation
]
Charles Moeller, dans son livre « Réflexion
en marge de Satan » nous invite à distinguer
:
« Les cas de possession proprement dite et l'influence
diabolique en général ;
le démoniaque visible, palpable, sensationnel et
l'influence démoniaque invisible, mystérieuse,
cachée [
] Ces ambiguïtés demeurent
sous l'action de Satan et le doute qu'il entretient sur
sa réalité ou sa non-réalité
devient l'essentiel de sa méthode, le facteur le
plus puissant de son emprise sur le monde
»
Des pouvoirs limités
Son action s'étend sur une gamme qui va des tentations
ordinaires à des actions extraordinaires. [N.d.l.r.
- Car les forces démoniaques s'attaquent en priorité
à toutes les formes de pouvoirs, qu'il soit politique,
social, et même religieux : l'Eglise n'a-t-elle pas
torturé
, tué
au nom de Dieu, Lui
qui avait dit dans un de ses commandements : « Tu
ne tueras pas ! » ? Ne s'est-elle pas trompée
dans son jugement par rapport aux Cathares (en leur faisant
coudre une
croix jaune sur les vêtements ? En
faisant en sortte que plusieurs centaines d'entre eux soient
brûlés vifs au nom de Dieu après avoir
imprégné leur tunique de résine
)
et que dire du massacre de Béziers perpétré
dans la cathédrale dédiée à
Marie-Madeleine où l'on dénombra plusieurs
milliers de femmes et enfants qui s'y étaient réfugiés,
égorgés sous prétexte qu'il fallait
les « tuer tous, Dieu reconnaissant les siens ? »
? Ne s'est-elle pas trompée dans son jugement par
rapport à Jeanne d'Arc, au Chevalier de la Barre
(langue arrachée, main sectionnée, mort par
pendaison et brûlé avec le livre qu'il aimait
lire : « le dictionnaire Philosophique » de
Voltaire parce qu'il n'avait pas salué l'évêque
lors d'une procession à Abbeville, dans la Somme)
; ou à Jean Calas -protestant- négociant à
Toulouse, supplicié parce qu'accusé d'avoir
tué son fils qui voulait se convertir au catholicisme
?
Ne s'est-elle pas trompée
de jugement en faisant exterminer les Templiers, ces soldats
de Dieu devenus trop puissants à son goût,
avant d'en avoir bien profité ?
Le
Pape Jean-Paul II n'a-t-il pas demandé « Pardon
! »
pour toutes ces erreurs
et bien d'autres
: Jésus
n'avait-il pas demandé de n'appeler personne «
Mon Père » car il n'y avait qu'un Père
et qu'il était dans les Cieux ? Alors qu'on rencontre
des prêtres -sans maturité spirituelle aucune-
que nous devons appeler « Mon Père !
» en s'adressant à eux, alors qu'ils pourraient
être nos enfants ; et le pape lui-même : «
Très saint Père ! » ; Il doit bien rire
parfois, le démon !
Orgueil que tout cela car
si l'Eglise s'attaque aux Esprits des ténèbres
qui envahissent notre Monde, il faut bien se dire qu'à
leur tour, par représailles, ils s'attaquent à
l'Eglise et plus particulièrement à leurs
hiérarchies
encore faut-il qu'elles en soient
persuadées ! Le message de Fatima ou celui de la
Salette n'en font pas mystère
]
Le pouvoir du démon est limité, car c'est
le pouvoir d'un être blessé, déséquilibré,
déchu
bien qu'il nous soit supérieur
par nature
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Son action est subordonnée à la permission
divine et ne dépasse jamais les forces de la résistance
humaine
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Diables
& démons
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Tous
les moyens nous sont donnés pour lutter contre lui
Ainsi les possessions se font-elles rares dans la chrétienté
où les familles sont ferventes. [N.d.l.r. - Mais
aussi humbles et vigilantes !
]
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Diables
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