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Fausse alerte à la bombe… à Maubourguet.
 


« Si vous ne nous laissez pas rentrer, c'est que vous avez quelque chose à cacher… »
N'ayant rien à cacher : ci-après la convocation pour le 31 janvier (Sainte Marcelle) et j'y ai vu là un petit clin d'œil du Ciel, un encouragement et une confirmation de sa présence que je sais définitive à mes côtés… et l'audition que j'espère fidèle…


Convoqué comme "témoin" à la gendarmerie de Lourdes, « dans le cadre d'une affaire de divulgation d'information fausse pour faire croire à une destruction ou à une dégradation dangereuse pour les personnes » [En clair, cela voulait dire : « fausse alerte à la bombe… »] je m'y suis rendu avec quelque appréhension car témoin justement la veille de certaines attitudes -voire de certains états d'esprits- de ce jeu du chat et la souris… Le problème, c'est que vous êtes condamnés à jouer le rôle de la souris, que cela vous plaise ou pas, la convocation le dit : on peut vous y contraindre par la force publique… si vous n'acceptez pas de votre plein gré…
et ce n'est sûrement pas parce que je crois en la justice des humains… et que je n'ai rien à craindre parce que rien à me reprocher… que je me suis rendu à la gendarmerie pour y être entendu.

Le jeu du chat et de la souris !…
Depuis le début de cette affaire, mes amis interrogés n'ont jamais su quoi que ce soit de précis quant à la bombe ; il m'était toujours impossible de savoir où la bombe avait été placée ?… dans quelle ville ?… si elle avait explosé ?… s'il y avait eu des morts… ou des dégâts matériels seulement ?… ou si elle avait été désamorcée à temps… ou enfin, tout simplement si, de bombe, il n'y en avait jamais eu… ? Pas facile dans ce cas de se défendre… c'est vrai qu'il faut faire confiance aux gendarmes, la loi le dit, mais quand même… il serait plus sage de savoir de quoi on est accusé vraiment !…
Pourquoi ce jeu du chat et de la souris ?
Parce que le gendarme qui, la veille, m'avait gentiment laissé un double de la convocation, ne m'a laissé voir -donc lire- aucune des dépositions qui ont justifié ma présence à la gendarmerie… C'est lui qui pioche dedans ce qu'il veut… et à la fin, comme pour se donner bonne conscience, il vous dit qu'il ne fait que relever ce que vous dite -donc ce qu'il vous fait dire- et qu'après la condamnation ne vient pas de lui… Ce sont les magistrats qui décident… il y contribue pourtant grandement : la déposition rédigée par le gendarme n'est pas anodine…
c'est notre maillon faible…
Pourquoi ce jeu du chat et de la souris ?… par soucis de justice ? Faut-il croire en la justice des Humains… Il serait juste qu'une copie des dépositions vous concernant -et pour lesquelles vous êtes convoqué- vous soit remise afin que vous en preniez connaissance en son entier… que vous puissiez vous défendre… et savoir de quoi il retourne…
- « Madame, Monsieur, vous venez de prendre connaissance des dépositions vous mettant en cause pour… par… ; qu'avez-vous à répondre pour votre défense ?… » et le gendarme de noter…
Non, c'est le gendarme qui pioche au gré de ses fantaisies, de son inspiration, de ses… intentions, ou de ses fantasmes… Il met des limites à ce qu'il note en vous précisant qu'il ne veut relever que ce qui concerne l'affaire en cours… qu'il refuse tout historique, comme s'il était pressé et qu'il fallait faire vite…

Le jeu du chat et de la souris…
Parce que d'une gendarmerie à l'autre, tout change…
Si j'ai été convoqué, c'est parce que j'étais cité dans une déposition de Madame M. à la gendarmerie de Tarbes… Que je ne suis accusé de rien, mais convoqué à titre de "témoin"… Le gendarme de Tarbes avait dit à Madame M. que si elle avait été convoquée c'est parce que je fuyais mes responsabilités : quand les gendarmes m'appelaient sur mon portable, je raccrochais dès que je reconnais leur voix [!?] et que sur mon téléphone fixe, je ne répondais jamais… ce qui est absolument faux… évidemment, je n'ai pu contrôler ces dires puisque de la déposition d'une page et demie de Madame M. le gendarme n'a relevé que la confirmation par elle du numéro incriminé… je suppose que le gendarme ne lui a pas dit pourquoi ils avaient essayé de me joindre… ni si elle pensait que j'étais capable de mettre une bombe à la gendarmerie, dans quel but et si je m'en étais exprimé…
Je ne suis convoqué que comme simple témoin, mais à peine Madame M. était-elle retournée à son domicile qu'elle me faisait savoir qu'elle refusait à l'avenir tout contact… pour elle et tous les siens ;
Le gendarme me dit plusieurs fois que je n'étais entendu qu'en tant que témoin… Je lui précise toutefois que Monsieur B. le propriétaire du portable incriminé a déjà été entendu à Cugneaux (31) ; que je confirmais qu'il était en vacances aux Antilles fin décembre 2000 ; mais lorsqu’il a souri quand le gendarme lui a dit que j'étais le suspect n° 1, il lui a été répondu :
- « Ne riez pas, la gendarmerie de Maubourguet nous a dit qu'il en était bien capable…
- Vous nous le dites !… Si vous avez voulu vous amuser, ce n'est pas grave, vous nous le dites et puis voilà on efface l'affaire… »

N'ayant pas accès non plus à la déposition du gendarme "anonyme" de Maubourguet me mettant en cause, j'ai demandé à celui de Lourdes d'avoir la gentillesse de me dire ce qu'il s'est passé exactement…
Celui-ci prend la déposition de son collègue et lit : « le téléphone a sonné, il a décroché, on a dit : "On vous a mis une bombe !"
- Et alors ?
- Il a regardé sa montre, a relevé l'heure de l'appel et a demandé aux services concernés de lui préciser qui a téléphoné à la gendarmerie de Maubourguet à cette heure précise… C'est le numéro de téléphone du portable d'un de vos amis qui est ressorti et auquel vous reconnaissez avoir accès…
- C'était la voix d'un homme ?
- Oui, autrement on ne vous aurait pas entendu… (je ne sais si cela a été précisé dans la déposition du gendarme ou si c'est une déduction de mon interlocuteur)
- Le gendarme a-t-il fait évacuer la gendarmerie ? A-t-il fait appel à un service de déminage ?
- La déposition ne le mentionne pas…
- On en aurait entendu parler dans les journaux locaux !… »
Je sens le gendarme un peu troublé…
- « La gendarmerie de Maubourguet est-elle sujette à ce genre de menace ? C'était la première fois ? L'a-t-elle été à nouveau depuis le 26 décembre 2000 date de l'appel ? »
Le gendarme de Lourdes ne le sait pas… il ne peut répondre…

L'appel anonyme a eu lieu le 26 décembre 2000… le 25, jour de Noël, on peut avoir des repères, mais un 26 ? Aujourd'hui le 31 janvier 2002 on apprend qu'en fait il n'y avait pas de bombe…
Subtil !… car pas de bombe, donc pas de discussion quant à sa fabrication… Pas de bombe, pas d'empreinte… Et s'il n'y a pas de bombe, c'est peut-être que justement, celui qui a téléphoné ne savait pas la fabriquer… ou de part ses convictions, ne pas vraiment vouloir donner la mort… Pas évident de se défendre… Cela faisant d'Ephphata le suspect… pardon, le "témoin" idéal…

La voix d'un homme… Le gendarme "anonyme" est formel…
La voix a pu être déformée ; il y a des hommes qui ont une voix grave, des femmes aussi et des voix d'hommes au timbre féminin… le gendarme en est sûr… Il a gardé son sang froid… regardé sa montre… était-elle à l'heure ? En est-il sûr ? Combien d'appels ont eu lieu à ce moment-là… A-t-on enquêté sur l'appel précédant et l'appel suivant… A combien étaient espacés ces appels les uns des autres à ce moment-là ?… N'y a-t-il pas eu confusion ?… Combien a duré l'appel qui annonçait la pose de la bombe… c'est important !… La déposition du gendarme ne le dit pas… impossible donc de le savoir…

La déposition du gendarme "anonyme" ne dit pas à partir de quel moment il a été certain qu'il s'agissait d'une fausse alerte… qui a cherché la bombe ? lui ?…
Le gendarme l'a dit : Ephata, Ephphata, c'est pareil, c'est phonétique…
Je crois qu'il ne faut pas confondre Ephphata et le Fatah…

 

Et maintenant, venons-en au but ? Quelle motivation ?…
C'est vrai que nous croyons à la vie après la mort, mais cela ne nous donne pas le droit de semer la mort…
Aucun conflit avec les gendarmes de Maubourguet qui ont toujours été courtois et respectueux… ; alors pourquoi Ephphata aurait voulu raser la gendarmerie de Maubourguet ? En pensant que les tracasseries allaient s'éteindre ? Que la gendarmerie rasée, il n'y aurait plus de gendarmes et définitivement plus de gendarmerie à Maubourguet faute de crédits ?…
Les médias relatent, il est vrai que dans le petit village de Montréal, dans le Gers, l'Etat ne règle plus les loyers à la mairie faute de crédits, et ce depuis bien longtemps, et comme le bail ne prévoyait pas d'expulsions en cas de non paiement des loyers… c'est le statu quo…

Indépendamment de nos convictions profondes, Monsieur B. est ingénieur en téléphonie, il en connaît tous les secrets… et quand bien même, les médias en parlent : avec les portables, on est suivi à la trace… Lors de l'affaire Erignac il y a quatre ans, les présumés coupables ont été arrêtés car leurs portables les ont trahis… C.Q.F.D.

Aurai-je donc choisi délibérément de menacer en laissant des traces ?… pourquoi ?… Pour aller en prison ? Pour compromettre l'œuvre de marcelle olivério parce qu'elle dérange à Lourdes ?
Un magistrat un jour m'a dit : « Vous vous doutiez bien que le fait de vous approcher de Lourdes vous attirerait quelques ennuis !… » c'est triste…

Je ne voudrais pas mettre la parole du gendarme "anonyme" en doute, il est assermenté ! Les gendarmes sont des militaires, intègres ; je ne veux donc même pas penser à une… manipulation.
Mais même assermentés, ils n'en deviennent pas moins des Dieux pour cela ; je crois qu'ils restent néanmoins des Hommes… avec leurs limites…
Il y a un temps, le père d'une amie était chef dans la gendarmerie. Il nous recevait dans les vestiaires, et à ma grande surprise, j'ai remarqué que les placards étaient tous cadenassés…

Que celui qui veut bien se donner la peine de comprendre, comprenne…