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Travail au noir : le procès-verbal
 

Mission :

Il nous est prescrit de contrôler l'activité exercée dans le hangar ou entrepôt visé et des personnes y travaillant en s'assurant de leur identité et de leur déclaration et inscriptions obligatoires et de rechercher les infractions de travail dissimulé, recours au travail dissimulé et emploi d'étrangers démunis de titre de travail.
[…]
La personne contrôlée se déclare sans activité et sans revenu, mais ne fournit aucune explication rationnelle sur son mode de vie…

 

« Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut rien entendre… »

Ce procès-verbal, paraphé par deux adjudants, comportant quelques…" anomalies", n'a pas été signé… Une lettre a donc été adressée à Monsieur le Procureur de la République et copie, à Monsieur le sous-préfet d'Argelès-Gazost…

 

 

 

Monsieur Saint-Macary
Procureur de la République
6bis, avenue du Maréchal Foch

65000 TARBES

 

Aspin, le 2 mars 2002

 

Monsieur le Procureur,

Le 1er mars 2002, après de multiples démarches personnelles pour enfin avoir un rendez-vous avec l'adjudant Quadri, je me suis rendu à la gendarmerie de Lourdes pour prendre connaissance d'un document que j'ai refusé de signer parce que j'en jugeais la rédaction tendancieuse… En effet, il renfermait plusieurs "anomalies" graves que je ne pouvais cautionner… et je ne comprends pas comment il a pu être paraphé par les deux enquêteurs à la fois, de façon unanime…

Le 30 janvier 2002, quand les gendarmes sont venus en nombre (non à trois comme il est précisé sur le procès verbal) même si, parmi eux, figurait un collègue venu avec eux pour une affaire de fausse alerte à la bombe à Maubourguet, je n'ai pas été avare d'explications, et les gendarmes eux-mêmes me le reprochaient…

Il semblerait qu'ils aient relevé ce qui pouvait éventuellement me compromettre et rien de ce qui pouvait éventuellement me disculper… Erreur d'interprétation, sûrement, mais aussi, dois-je le dire… mensonges : Comment les Chefs QUADRI et CARRAZE ont-ils pu écrire que « l'enseigne d'Ephphata est parfaitement visible de l'axe RN. 21 dans les deux sens de circulation. » c'est faux… Alors, fort de ce constat, faut-il même poursuivre ce courrier ?… De même, les chefs QUADRI et CARRAZE ont vu plusieurs chèques bancaires… c'est un autre mensonge : ils en ont vu un seul, périmé, rédigé en septembre 2000, ils ont relevé le nom du bénéficiaire (réalité spirite) le nom de son auteur et son adresse… ils ont vu aussi plusieurs cierges brûler, plusieurs cierges de diamètres différents. La vérité, elle est précisée plus loin : « Ce petit local » (il s'agit en fait d'une petite pièce de méditation de 1,57 m x 2,00) « bénéficie d'une lumière de veille par le biais d'une bougie. » en fait il s'agissait d'un cierge de petit format (30 cm.)
Quant aux photos, j'ai bien précisé qu'elles avaient en majorité été adressées à Madame Olivério, médium, -elle voyait et entendait les Esprits, pas moi- et qu'elles représentaient plus de 25 ans d'activités. Je n'ai pas osé prendre la responsabilité de les brûler et j'ai donc redisposé là les photos comme à Larreule… ils les ont constatées et s'en sont quelque peu "délectés" comme s'ils essayaient de voir si y figurait quelqu'un de leur connaissance ;
c'est là qu'ils ont trouvé, épinglé au mur, le chèque mentionné plus haut ; seules quelques-unes ont été rajoutées depuis… des cierges de plusieurs diamètres, comme aux sanctuaires, des bandes de coton… (la valeur d'un paquet et demi) sur une table de camping, blanche, de 0,70 x 0,70 cm. ; plusieurs lettres de remerciements : seulement deux dont une d'un prénommé Patrick condamné à perpétuité et que Marcelle Olivério visitait déjà…
Les gendarmes me donnent l'impression qu'ils veulent démontrer qu'il y a chez Ephphata une activité intense : il n'en est rien.
La pièce comprend deux ordinateurs… J'avais bien précisé que, légués par Madame Olivério, l'un, me servait à saisir mes textes "au kilomètre", et afin de les préserver de toute contamination par un virus, je me servais d'un autre ordinateur pour faire la maquette du site Ephphata… cela n'a pas été précisé sur le rapport… Les chefs m'avaient demandé comment j'avais pu acheter ma voiture puisque sans emploi… Je leur avais bien précisé que la R25, vieille de plus de 12 ans, siglée, m'avait été aussi léguée par Madame Olivério ainsi que le matériel de bureau, m'étant engagé, sur son lit de mort, à continuer de diffuser son œuvre, selon mes possibilités, son fils ayant refusé de le faire… c'était la condition du leg. Ils n'ont pas cru bon le préciser sur leur rapport… comme pour faire croire que j'avais les moyens…

Les gendarmes, venus à l'improviste, ont constaté que j'étais vêtu de vêtements usagés, -tout du linge récupéré- affublé d'une écharpe de fortune… J'ai même voulu leur prouver que je mangeais de la nourriture périmée de plus d'une année ; ils m'ont répondu que ce n'était pas une preuve, que cela pouvait être fait pour les besoins de la cause… ils se sont même plaints du froid, et sortaient dehors pour se réchauffer au soleil… tout cela n'a pas été noté sur le rapport…

Je n'ai jamais employé le mot « Manne » à connotation religieuse, ce sont les Gendarmes qui ont pris cette liberté sur le procès-verbal ; j'ai bien précisé qu'il s'agissait d'un emprunt octroyé par Monsieur J… et j'ai même dit qu'il espérait que la vente du livre « Spirite » aiderait au remboursement des mensualités, ce qui n'a pas été le cas. Tout cela a été occulté par les Chefs… pourquoi ?…

Les gendarmes ont refusé de me faire lire le document qu'ils possédaient le 30 janvier 2002, mais à la sauvette, j'ai cru voir que l'on avait barré la première ligne de ce document officiel émanant du Tribunal savoir : « Dominique BOIRON, substitut du ». Qui a signé le document ?…
Plus loin, le mot Ephphata, ne comprenait qu'un "ph" au lieu de deux… le chef m'a dit qu'un nom propre n'avait pas d'orthographe ; ce à quoi je rétorquais que ce n'était pas un nom propre, mais de l'araméen et que cela signifiait : « ouvre-toi ! »
- « C'est phonétique, chez nous, on fonctionne comme cela… »

Je ne vous préciserai pas la manière peu orthodoxe utilisée par les gendarmes pour pénétrer dans la propriété, en passant chez un voisin, « parce que c'était ouvert » pour passer par un portail rouillé au fond d'un jardin, en démontant les attaches en fil de fer qui le condamnait…

Tout ceci, pour information…

L'adjudant QUADRI me dit qu'il n'est pas responsable du suivi, qu'il rédige sans état d'âme, que c'est le Parquet qui, en son âme et conscience, décide de poursuivre ou pas… C'est notre maillon faible…
Etant donné l'enjeu, la rédaction de ce genre de document ne devrait-elle pas alors demander plus d'attention, de… componction et peut-être moins de subjectivité… ? Et si, comme le dit le gendarme, il rédige sans état d'âme, qu'il n'en veut pas personnellement à Ephphata, alors c'est que le travail a été bâclé…

De ce qui précède, les gendarmes m'avaient dit : « Si vous ne nous laissez pas rentrer, c'est que vous avez quelque chose à cacher… » aujourd'hui, je me pose des questions… je ne sais pas… peut-on dire encore que l'on n'a rien à craindre si l'on n'a rien à cacher, rien à se reprocher ?…

« Tout travail mérite salaire !… »
J'avais bien compris qu'un des chefs ne croyait pas au bénévolat et j'ai dit que je comprenais sa position, même si je ne la partageais pas ; que je comprenais son scepticisme quant à ma participation de manière bénévole, c'est-à-dire sans contrepartie financière, à l'élaboration du site Ephphata, puisque les gendarmes eux-mêmes -alors que cela leur était interdit- avaient manifesté dans les rues pour une augmentation de salaire de quelque 1 000 F. par mois ; ce qui s'est défendu d'avoir fait :
- « Personne n'a manifesté chez nous…
- Cela ne va pas vous empêcher de profiter de cette augmentation, ce qui est pire encore…
- C'est humain ! Pourquoi, vous n'êtes pas humain, vous ?
- Oui, mais j'essaye de l'être le moins possible ! »
L'adjudant se tait…

Est-il possible de porter la preuve de sa bonne foi, voire de convaincre, quand l'interlocuteur -fût-ce un gendarme- est persuadé du contraire ?… Ce sont là les limites de la Justice des Humains.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, à l'expression de mes sentiments respectueux.

 

Signature

 

Note : Le gendarme me précise aussi qu'il lui est interdit de me laisser un exemplaire de l'audition que je viens de signer ; il ne me sera possible d'en avoir une copie que si je prends un avocat, c'est la Loi… Par contre, je peux amener avec moi une copie du procès-verbal que je refuse de signer… parce que non conforme à la… vérité.
C'est la" justice" des Humains…

 

 

« …et l'enseigne EPHPHATA est parfaitement visible de l'axe RN21 dans les deux sens de circulation. » Paroles de gendarmes…

N.d.l.r. - S'il est vrai que l'enseigne est parfaitement visible sur la RN21 dans le sens Lourdes-Argelès, comment les Adjudants QUADRI et CARRAZE peuvent affirmer que l'enseigne Ephphata est parfaitement visible dans les deux sens, comme ici pour le chauffeur de la voiture rouge, alors qu'il a l'enseigne dans le dos ?…