Une vie à laquelle l'examen fait défaut ne mérite pas qu'on la vive.

Platon

 

Heureux celui qui peut connaître les causes des choses…

Virgile

 

 

     
   

J'ai donc grandi en cohabitant avec toutes ces manifestations mais sans en être personnellement perturbée, et ce n'est que lorsque je me suis retrouvée à l'université -puisque des études supérieures m'ont amenée à passer plusieurs années dans les murs de différentes facultés- que j'ai pu, poussée que j'étais par une notion que je ne pouvais exprimer de quête "religieuse" ou spiritualiste, plonger dans les livres que les rayons de la bibliothèque mettaient à ma disposition ; et j'ai commencé à comprendre certaines choses, en particulier, les limites étriquées de la perception humaine face aux dogmes et aux religions car, bien que de famille catholique, je me sentais d'une manière incompréhensible plus attirée par la religion juive que je venais de découvrir que par cette religion qui représentait vraiment l'essence de ma famille.
Cette attirance pour la religion juive étudiée après tant d'autres, à travers d'autres courants de pensées, je devais en avoir l'explication bien plus tard, lorsque, ma médiumnité m'ayant été révélée, je pus découvrir à travers mes différentes communications, à travers les messages donnes par plusieurs Centres spirites brésiliens, des remontées dans des temps révolus, qu'elle était attachée à une vie que j'avais vécue auprès du Christ, vie qui était restée imprimée dans la trame de mon chemin de destin et avait été déterminante du rôle que je joue aujourd'hui.

J'appris en effet, en même temps que m'était dévoilée l'identité de mon Guide : l'Archange Raphaël, que j'avais été Marie-Madeleine. Prosaïquement, je compris mieux alors les réactions que j'avais, lorsque, spectatrice d'un film sur Jésus et son époque, je réagissais spontanément contre certains points de détail qui, je l'affirmais haut et clair, n'étaient pas conformes à la vérité…
Il est inutile de dire que, dans ces moments, mon entourage préférait s'abstenir de tous commentaires !…
Je compris mieux alors les images de cette époque révolue qui sans cesse ressurgissaient en moi -surtout lorsque Pâques arrivait- mettant en moi un trouble et une souffrance immenses sans relation pourtant avec la tristesse émanant du recueillement silencieux des masses dans des églises tendues des draps sombres d'un deuil toujours présent, d'un deuil éternel… J'avais en effet, chaque fois, dans ces jours, l'impression de ressentir au plus profond de moi et de revivre les scènes émouvantes et terribles de ces moments de drame et de deuil, images précises d'un fondu enchaîné qui m'assaillaient en me plongeant au cœur d'une populace excitée, dans l'obscurité d'heures où des éléments déchaînés semblaient vouloir détruire dans la violence d'une douleur exacerbée… masse confuse d'éléments faits de sensations insupportables jusqu'à l'horreur, d'odeurs de corps en sueur, cette sueur de l'agonie qui se mêle à celle fétide du sang… sensations terrifiantes du silence rempli d'épouvante au constat de l'erreur, silence troublé par des cris, des gémissements, puis…
silence de la mort que mes yeux horrifiés contemplaient, de la mort qu'impuissante j'assistais d'un amour immense qui me ligotait au pilori de ce sacrifice… Fondu enchaîné de visages horrifiés, de visages ruisselants de larmes, avec sans cesse, en surimpression lancinante, la vision d'un visage émacié, tiré par la souffrance et emperlé de sang, et surtout, vision de deux yeux bleus, infini d'un azur qui se voilait de mort dans l'horreur de ce supplice, regard où s'éteignait un dernier élan projeté d'amour…
Sacrifice… supplice… élan projeté d'amour… je devais avoir bien plus tard confirmation de tous ces éléments dont un message que Raphaël nous offrit en 1984 en un rappel à ces temps révolus qui furent pour moi des temps de fusion avec un Plan d'Eternité sous le regard duquel j'allais m'engager à être, dans des temps lointains, cette "messagère d'amour" qui continuerait à travers les siècles à offrir apaisement et espoir…

« 1984, les siècles se sont écoulés et le temps a passé…
Donnez-moi vos mains, amis, car aujourd'hui, emportés sur l'aile de l'Amour et de la Lumière, je vais vous faire remonter dans le temps pour revivre une scène inconnue ou oubliée de tous et que vous allez contempler et partager avec cet Etre de Lumière, avec cet Etre d'Amour qui a su se pencher sur une Humanité pervertie et perdue pour offrir le sacrifice de sa vie et de sa souffrance pour que l'amour, un jour, puisse régner sur la Terre et repousser la violence en chassant la haine.
L'avez-vous reconnu, enfants, cet Etre lumineux qui avance sur le chemin vers la maison de Lazare où Il était convié à un repas que l'on voulait d'amour ?
Regardez sa silhouette, enfants !…
Sur la terre rouge et sèche, Il avance, et sa longue robe de toile rude aux bords effrangés caresse la terre et les pierres de ce chemin. Il avance sous le soleil de plomb qui écrase toutes choses et ses yeux limpides et purs se fixent sur cette maison qui, au loin, attend la venue du Maître, toute vibrante d'impatience et d'amour, toute vibrante d'une attente qu'Il ne décevra pas. Il avance, cet Etre de Lumière tout nimbé, auréolé de pureté et d'amour, et son pas pressé le rapproche de cette maison où, dans quelques instants, Il pénétrera et sera accueilli par un Lazare troublé qui voudra le conduire dans la salle de repos pour apaiser la souffrance et la fatigue d'un chemin difficile.
Marthe est là, soucieuse, en tant que maîtresse de maison, d'accueillir le Maître, veillant avec amour et anxiété aux préparatifs de ce repas qu'elle a composé avec tant d'amour, comme l'offrande à Celui qu'elle sait être le Sauveur.
Elle s'approche du Maître assis et s'incline dans un geste de respect devant sa silhouette de pureté et de Lumière.

 

 

Mais pourquoi, enfants, le Maître ne tend-Il qu'une main au-dessus de cette tête inclinée ?
Son regard se détourne…
Que contemplent-ils ces yeux de pureté, joyaux limpides, éclat d'un ciel éternellement brillant et pur ?…

Dans le fond de la salle, immobile, troublée, une femme d'une beauté merveilleuse, statue de chair aux formes sculpturales, la tête cachée dans un foulard qui ne laisse apercevoir que la pureté de traits qu'aucune mémoire ne pourra oublier… Immobile, figée, statue de chair, elle regarde et son cœur bondissant dans une poitrine brûlante semble vouloir lancer vers Jésus le cri de son amour.

“Comme ta sœur est belle, Marthe !” dit Jésus.
“Quel chemin d'évolution fait cette enfant, amie !…
Seule, au milieu de son drame, sortie de ses erreurs, elle travaille intérieurement, inlassablement, à se grandir et à devenir une autre. Son chemin est difficile, chère Marthe, mais quel travail accompli ! Les jours ont passé et comme un voile de nuit semble être tombé sur ces journées d'erreur et de péché.

Approche, enfant !… Viens !…"

Maria de Magdala, figée, ne peut faire le pas demandé et Jésus se lève et prend la main tremblante et glacée pour amener à Lui celle qui tout à coup, de femme, est devenue enfant ; et le Maître se rassoit.

Marie-Madeleine se jette à ses pieds, et ses bras enserrent les genoux du Maître et sa tête se pose, et dans ce geste, le foulard qui recouvrait sa tête se défait et la chevelure se répand -merveilleuse chevelure- et le regard du Maître se pose sur cette vague soyeuse et frémissante qui recouvre des épaules et un visage incliné vers le sol.
Les lèvres de Marie-Madeleine se sont posées sur ces genoux aimés… En un éclair, Marie-Madeleine se rend compte que sa chevelure apparaît aux yeux du Maître, et en un éclair, en une pensée, elle souhaiterait posséder les ciseaux qui lui permettraient de couper et de jeter aux pieds de cet Etre divin, le cadeau merveilleux de ses cheveux de beauté.

Quelle est la pensée qui peut échapper à Dieu ?…
La pensée n'a pas fini de germer dans son esprit troublé que Jésus pose sous son menton deux doigts de douceur, et relevant le visage couvert de larmes, dit :
“Pourquoi, enfant, sacrifier ce cadeau qui t'a été fait, même pour m'honorer ?
Lorsqu'une mère offre un bijou à une fille aimée, doit-elle le retirer et l'offrir ou doit-elle le porter constamment pour que le regard ravi de la mère se pose sur ce bijou offert avec amour, et que son cœur bondisse de joie à la pensée qu'elle a pu ravir une fille aimée ? Et cette fille, Marie, ne doit-elle pas toujours exposer aux regards des autres ce cadeau fait avec amour comme l'élan venu du fond d'un cœur attentif et aimant ?
Cette merveilleuse chevelure, enfant, je la bénis.
Sache, enfant, que ce chemin d'évolution que tu as fait de tes ombres à ce jour te sera compté.”

“O Maître, Maître !… ô Seigneur !… pourquoi donner ton amour à la prostituée perdue que j'ai été ? (Marie-Madeleine pleure) J'ai souillé mon corps, Seigneur, mais je voudrais tant que tu saches que je n'étais pas vénale et que je n'ai pas souillé mon corps dans le plaisir des orgies et la recherche de quêtes.
Comme j'ai le regret de mes gestes, Seigneur ! et pourtant, l'amour avait touché mon cœur : j'ai aimé un Romain, mais cet amour que j'ai porté à Sentorius, Seigneur Jésus, n'était qu'un amour chaste et pur car, où était sa beauté, mon Dieu ? Si j'ai offert mon corps, si j'ai accepté ses baisers sur mes lèvres et sur mon corps, c'est parce que, Seigneur, j'ai recherché dans une étreinte le bonheur sublime et l'expression définitive de cet amour immense qui brûlait en mon âme, et que je ne pouvais exprimer… et que je ne pouvais trouver.
Pourquoi, Seigneur, pourquoi me dire que tout ceci me sera compté ? Je ne suis qu'une fille perdue et j'ai osé baiser tes genoux et m'incliner devant toi, te serrer dans mes bras… Pardonne-moi, Seigneur, de t'avoir souillé !”

“Non, Marie-Madeleine, l'amour qui est dans cette tête et dans ce cœur, l'amour immense que tu me portes et que tu n'oses exprimer est l'amour d'un cœur pur, définitivement pur.
D'aucuns diront, enfant, que tu as laissé une folie pour une autre ! On te disait folle, petite Marie, folle de rechercher dans les plaisirs d'amour quelque imagination vénale, mais de ce jour, enfant, si cet amour immense que tu me portes continue à s'exprimer, on te dira que tu as abandonne une folie pour une autre plus grande en aimant maintenant ce… justicier des masses.

Sache, enfant, que, sortie de ta fange, tu as monté le chemin douloureux du calvaire qui, pas à pas, te fait t'élever au-dessus de la masse pour accéder à ces sphères de pureté où tu resteras le symbole de l'Amour pur et désintéressé, et ceux qui jusqu'alors te jetaient des pierres, s'inclineront devant toi, car tu seras à travers le temps la consolatrice et la messagère d'amour, ma… messagère d'amour, car sache qu'à travers le temps, tu seras à mes côtés dans ce royaume de mon père qui deviendra le tien…”

“Mais, Seigneur, où est ton royaume ?…
Certains disent que tu es le roi des Juifs et que tu es venu diviser pour régner. Comment moi, une prostituée perdue et perverse, pourrai-je rester à tes côtés et être une messagère d'amour et d'espoir ? Seigneur, je ne suis pas digne de ce que tu me dis, je ne suis pas digne de cette grâce que tu veux m'offrir ! Je ne suis pas digne d'être au pied de ton trône… mais, où est ton trône, Seigneur ?…
Je voudrais tant savoir et tant comprendre !…
Est-il sur Terre ?… Régneras-tu sur les Juifs ?…
Où est ton trône, Seigneur ?…”

“Ah ! enfant, où est mon trône ?…
Comment est mon trône ?…
S'il est, enfant très chère, des trônes au bois précieux, enrichis de pierreries et d'or, il est un trône plus modeste qui est le mien, et si l'or et les pierres font étinceler des trônes où s'asseyent des rois, sache, Marie-Madeleine, que mon trône, lui, est fait de bois brut et qu'il sera dressé au sommet d'une colline pour dominer le Monde, et que sur ce trône, enfant très chère, vivra une souffrance qui n'aura d'égal que le don, et tu seras, enfant aimée, clouée à ce trône par une douleur immense qui s'exprimera et qui fera de toi l'aimée de mon cœur.
Marie-Madeleine, fleur que j'ai cueillie dans la fange et que j'ai élevée vers des sommets de bonheur radieux, parce que tu as roulé de gouffre en gouffre et que tu as su, dans un effort immense, t'élever en t'appuyant sur une foi et un amour démesurés que tu m'as si simplement offerts, tu seras, enfant, présente à mes côtés dans tous les pas que je ferai jusqu'au moment où j'ouvrirai la porte monumentale qui me permettra de reprendre le chemin de la demeure de mon Père.

Tes efforts ont été puissants et immenses, enfant, mais, parce que dans une foi inébranlable, ayant compris, ayant réfléchi, tu as couru vers moi parce qu'une vieille femme perdue t'avait demandé de lui prendre la main pour la conduire jusqu'à mon chemin pour, tremblante et angoissée, toucher l'ourlet de mon manteau dans l'attente d'une guérison qu'elle souhaitait mais qu'elle n'osait espérer, parce que tu as vu le miracle, enfant, tes yeux, tout à coup, se sont ouverts à la réalité des choses et tu as compris qu'il fallait arracher de ton cœur ces éléments de trouble, qu'il fallait laisser derrière toi ta vie stagnante et qu'il fallait t'engager avec, pour seul trésor, le trésor de ton âme enfin récupérée, sur le chemin de l'humilité et de l'espoir.
Parce que tu as vécu ceci, enfant, et parce que, avec l'amour immense que je te porte j'ai tendu sept fois la main vers toi pour t'arracher à ton gouffre, parce que tu as compris enfin, enfant, et que tu as su serrer cette main, accompagne-moi sur ce chemin de Lumière et d'espoir, sur ce chemin qui te clouera aussi au pilori de la souffrance, mais qui fera de toi la messagère éternellement vivante et agissante de l'Amour, de l'Espoir, et de la Vie.

Deux mille ans ont passé, enfants, le Maître ne marche plus en tunique rude et rêche sur les chemins de soleil et de terre et par notre volonté, la messagère, près de vous, dispense et dispense encore les conseils et l'amour sans se lasser, sans écouter sa fatigue et sa peine, et, comme le Maître l'avait prédit, ce chemin d'amour qu'Il lui avait indiqué la cloue au pilori de la souffrance et de la déception et pourtant de… l'espoir.
Enfants qui m'écoutez, pourrez-vous, comme la pécheresse merveilleuse et repentie, aller dans un élan fougueux vous incliner devant le Maître, et poser sur ses genoux votre front accablé dans un geste d'attente et de prière, dans un geste d'espoir ?…
Pourrez-vous, enfants, comme l'a fait Marie-Madeleine, prendre le plat précieux, souvenir d'un amour perdu, pour l'offrir à l'enfant affligé qui cherche et espère un remède pour sa mère mourante que le manque d'argent empêchera de guérir ?
Saurez-vous, comme Marie-Madeleine, offrir à cet être perdu les figues fraîchement cueillies posées dans ce plateau en demandant au Maître :
“Maître, ne le laisse pas vendre cette chèvre au marché, c'est leur seul bien, je les connais ; il veut la vendre pour soigner sa mère malade. Parce que tu peux tout, Seigneur, charge ces figues que j'ai cueillies de la puissance de ton fluide guérisseur pour que, absorbées par cette pauvre femme, elles puissent lui redonner vie.
Fais ce geste, Seigneur, je t'en supplie, afin qu'un peu de toi puisse faire revivre ce corps et ces espoirs.”
Et Jésus, enfants, ayant touché les figues, offrit au garçon éperdu le plateau finement ciselé, seul souvenir d'un amour immense et pur qui tenait tant à cœur à Marie en lui disant :
“Prends, enfant ; que ta mère mange ces figues.
Ramène cette chèvre dans ta maison puis, cours au marché vendre ce plat d'argent qui te donnera la somme nécessaire à votre vie.”

Saurez-vous, enfants, tendre le plat ciselé dans un geste définitif et sans regrets pour que renaisse une vie ?…

Puissiez-vous vous souvenir de ce voyage dans un passé que vous avez oublié et que nous avons souhaité vous faire redécouvrir en ce jour triste et sombre.
Si Marie-Madeleine a pu trouver le chemin de la Lumière, bien sûr aimée de Jésus, bien sûr aimant Jésus d'un amour humain, d'un amour spirituel et éternel, vous qui commencez à découvrir la réalité de cet Etre de Lumière et son amour immense, pourrez, dans votre sphère, à votre pas, à votre rythme, aller, puis courir pour chercher les plats cisèles, les écuelles de valeur, pour enfin un jour pouvoir les offrir sans regrets aux désespérés qui attendent, pour pouvoir les poser dans un geste d'amour dans ces mains qui se tendent pour supplier en espérant recevoir une offrande de compréhension et d'amour.
Temps il est temps, en vérité je vous le dis, que ces élans d'amour jaillis du fond des temps, puissent, à travers ce temps, être l'élément moteur de vos vies dans des gestes de désintéressement définitif et sans appel.

Combien de fois, enfants, notre main s'est-elle tendue pour vous relever ? !… Comptons-nous les sept fois multipliées par sept… multipliées par sept… multipliées par… où nos mains attentives ont arrêté le pas hésitant et l'être trébuchant ?… Puissiez-vous vous souvenir éternellement du geste d'amour d'une Marie-Madeleine attentive à faire offrir la vie en offrant les souvenirs de son cœur.

Les temps ont passé et votre pauvre Terre évolue à un rythme de drame, au son des sanglots de la détresse et de la souffrance, au son des cris des êtres torturés et mourants. Puissiez-vous à jamais, enfants, faire renaître sur ce sol déjà rougi par trop de vies déjà écoulées, ce sentiment d'amour et d'espoir.

Paix et protection sur vous, enfants très chers !
Que la Lumière du Seigneur puisse à jamais éclairer vos pas pour vous écarter de votre chemin d'erreur, de noirceur et de mensonge ; et lorsque la nuit enveloppera la Terre dans un voile douillet, au creux de votre nuit, laissez s'envoler vers ce monde lointain d'un temps révolu une pensée de reconnaissance parce qu'un jour Jésus a pu vous offrir l'amour et l'espoir.

 

Peux-tu, ami très cher, laisser s'envoler vers ces sphères où des Esprits émus et troublés attendent, ces notes délicates qui enchantent leurs vies ?

Savez-vous la magie des notes qui s'envolent, enfants ?…
Vous écoutez et vous croyez que seul, votre cœur attentif reçoit et garde et pourtant, tout près de vous, invisibles, insoupçonnés, silencieux, des millions d'êtres se penchent et attendent car, dans ces notes qui s'envolent, passe un message d'amour qui, dans une chaîne infinie, relie votre Terre à notre Plan, boucle éternelle, boucle immense, qui enserre et enferme dans le même cocon de tendresse et de douceur, les Humains et le Ciel…

A quel rythme, enfants, répondra votre cœur, ce cœur toujours rempli d'un Dieu qui sans cesse y vit, et sur quelles notes chanterez-vous sa Gloire ?… »

 

 

marcelle olivério

     
sa vie, son œuvre…