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marcelle olivério

sa vie… son œuvre

    SOS suicide…

Les années ont passé, et je continue ce chemin, ayant voué ma vie à cette action qui m'a, de surcroît, permis pendant de longues années, de sauver, avec mon équipe, des milliers de vies à travers l'association « SOS suicide » que, consciente de la souffrance qui suit la mort d'un être désespéré qui interrompt brutalement sa vie, j'avais fondée sur les conseils de mon Guide.
Cette association avait d'autant plus de raisons de naître, qu'il m'avait été donné, au cours des émissions de contact que je faisais en parallèle de mes émissions spiritualistes, de recevoir à l'antenne les témoignages de suicidants rescapés ou de familles de suicidés qui exprimaient leurs regrets de ne pas avoir été informés du suivi dramatique d'un suicide, et qui espéraient que cette action plus élargie dont j'exprimais le projet pourrait commencer très vite pour éviter que d'autres vies s'arrêtent.

Le suicide, cette abomination, ce drame !…
Souvenons-nous que…
« le suicide n'est pas abominable parce que Dieu le défend, Dieu le défend parce qu'il est abominable… »






Seigneur, aie pitié de ces êtres perdus…

Fais que nous puissions arracher de leurs mains… les tubes, les flacons, les rasoirs, les ceinturons…
Fais que nous puissions arracher de leurs cœurs… l'angoisse, la souffrance, le désespoir, le trouble…
Fais que nous puissions arracher de leurs cerveaux… cette volonté d'en finir, ces pensées sombres, et ces refus de vivre… fais, Seigneur, que nous soyons les instruments d'amour qui, jour après jour, inlassablement, répondront et répondront encore pour dire :
– « Je vous écoute… ici l'amour… ici l'espoir… ici la Vie !… »

Merci, mon Dieu, merci d'avoir permis qu'une vie soit sauvée et qu'un être revive…
Merci, mon Dieu, d'avoir fait de moi l'instrument de cette vie, de cette résurrection…

Merci, mon Dieu, et gloire à toi…

[Prière donnée par l'archange Raphaël à l'ouverture des standards de « SOS suicide »]


Souffrance d'un Esprit qui se rend compte qu'il a été à l'encontre des vérités, des volontés d'un Dieu qui souhaiterait la conscience profonde des êtres dans l'acceptation du sens des épreuves d'une vie.
Souffrance exprimée dans ce message donné par un garçon de vingt ans qui mit fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête ; souffrance, mais aussi à travers le constat des gestes accomplis, explication de l'attente douloureuse de cet Esprit, mise en garde contre des gestes inconsidérés, supplication pour que s'arrêtent les appels de ses parents car il ne voulait plus entendre ces appels qui se font et qui, au milieu de ses tourments, de ses jours et son temps, ce temps de souffrance infinie que son geste inconsidéré a fait naître, piètre offrande aux promesses d'une vie qu'il a eu tôt fait d'étouffer de ces mains :

« Non, arrêtez !… » dit-il « Cessez !… Vous me torturez !…
Vous me faites revenir sur un passé que je vomis mais vous ne m'avez pas compris quand je lançais mes mots vers vous… Des conseils, vous m'en avez donné mais j'attendais plus de netteté dans la démarche qui m'aurait peut-être permis d'avancer sur ce chemin de vie que je refusais en ne voulant l'affronter…
Arrêtez, arrêtez, je vous en prie, laissez-moi !…
J'ai eu ce défi de me braquer contre la vie, mais j'ai besoin de tant de prières pour enfin retrouver la lumière des jours que je dois affronter pour réparer l'iniquité du geste que j'ai fait, et je ne vois pas arriver le jour ou je serai libéré de cette angoisse qui me torture…
Faites que ce temps ne dure où je vous vois toujours remettre en questions, questionner… demander…

Laissez les morts à leur sommeil quand vous ne savez pas ouvrir les portes de nos plans !
Laissez-nous en paix, ne nous appelez pas sans cesse, ne venez pas relancer toujours cette balle qui sans détour vient frapper nos âmes d'horreur car nous avons compris l'erreur qui a été fatale à nos vies.
Chemins de destins tracés de toute éternité, et nous, nous avons bifurqué sans vouloir regarder la main qui se tendait, qui se tendait pour nous tirer… nous aider… nous montrer une autre voie…
Mais, mais j'ai pleuré tant de fois dans le silence de mes nuits, mais vous ne compreniez pas…
Le poids qui pèse sur une vie est toujours un poids trop lourd et on croit que sans détour, on pourra trouver la paix, mais où est la paix, où est la paix… ?
Souffrances et tourments, regrets et remords et il nous faut avancer encore dans ces plans difficiles où nous nous retrouvons, Esprits d'un même Plan ayant commis les mêmes erreurs, perdus et réunis dans la même douleur et trop souvent dans la même révolte car on en veut à cette porte qui a si vite cédé sous le poids de nos gestes…
Obscurité autour de nos souffrances, gouffre infini et nous n'en n'avons pas fini d'essayer de nous approcher de cette main qui se tend pour apaiser tous nos tourments à travers l'amour offert, et l'élan d'une prière qui sans cesse demande à Dieu le pardon pour ces malheureux qu'elle voudrait voir enfin apaisés.

Non, ne nous appelez plus… et nous vous demandons, même de… fermer votre mémoire au souvenir de notre nom, pour nous donner le temps de nous armer de courage pour ouvrir cette nouvelle page du temps à terminer qu'il nous faudra affronter très vite…

Je parle, je dis, j'exprime… je souffre… je demande et j'exige… mais je le fais avec l'amour immense que je vous portais et je reste, chaque fois qu'il m'est permis de le faire, je reste à vos côtés pour venir puiser un peu de courage… pour, je vous l'ai dit, découvrir cette nouvelle page de cette vie à recommencer ; alors, lorsque je suis, dans ces moments bénis, autorisé à le faire, puis-je espérer n'entendre que des paroles d'amour, des paroles de compréhension qui me donneraient la force et la volonté de cette nouvelle résolution à prendre pour accomplir ce que je dois…

Ne pleurez plus les erreurs passées ô vous que j'aime…
Lorsqu'on arrive au mot… "fin" au terme d'un ouvrage, il faut refermer ces pages et poser le livre que l'on a tant aimé, en le gardant, c'est vrai, de côté, pour le retrouver à son gré au courant du flot des souvenirs qui s'égrènent et défilent, des souvenirs des moments de bonheur, mais pas les souvenirs des moments d'erreurs qui pourraient assombrir ce ciel que nous voudrions voir toujours rempli de clarté…

Ah ! Comme nous aspirons à cette lumière dans nos fonds d'obscurité ! Ne commettez jamais un suicide, ô vous que j'aime !… Mon expérience et mon épreuve vous préservent de tout geste inconsidéré !…Souvenez-vous que j'aurais exprimé la réalité de mes instants, et si trop de souffrance vous écrase cependant, sachez que près de vous des mains se tendent et que l'amour infini de Dieu a permis pour ces malheureux la présence de guides aimants, ou d'êtres chargés de missions, qui en vous appelant aussi « enfants », pourront vous prendre par la main pour vous conduire par un autre chemin, aux bonheurs accomplis… et vous accepterez cette vie dont vous êtes signataires…

Voilà, je parle à une mère, à un père, mais je m'adresse aussi cependant à tous ces amis présents pour demander que des prières montent pour ces êtres inconnus qui attendent, comme on attend au coin d'une rue, pour apercevoir un passant qui pourra, en souriant, lancer un mot d'amour vers lui, vers ce paria ébloui qui comprendra alors que même si dans son Plan, il fait très noir, dehors il y a quelque part des êtres pleins d'amour qui pourront encore et toujours lancer ce rayon d'espoir ; et c'est fort de cet espoir qu'il pourra un jour, à travers peut-être, beaucoup de travail et peut-être encore beaucoup de souffrance, trouver très vite le chemin montant qui le conduira cette fois repentant, ébloui, et heureux, vers Dieu et vers sa Gloire… »

A condition de ne pas les juger pour leur geste difficile, on peut aider les Esprits qui ont coupé le fil de leur vie, en priant pour eux… [Prières]

« SOS suicide » a permis, pendant des années, une action nationale : plus de 44 000 interventions téléphoniques par an… un standard aux lignes multiples où une équipe de soixante à soixante-quinze bénévoles répondait 24h/24 aux appels désespérés, et pour la première fois en France, un numéro vert national à la disposition des proches des désemparés qui appelaient pour nous donner les coordonnées de ceux qui, près d'eux, étaient en train de sombrer et qu'aucune intervention familiale, amicale, ou thérapeutique ne pouvait rattraper.


 
 


 

 
    C'est ainsi que nous jetions sur le gouffre du désespoir, la passerelle qui nous permettait de franchir les distances pour forcer le barrage du silence destructeur, et plonger au cœur des drames. Alors pouvait commencer ce dantesque combat contre la mort, qui exigeait non seulement un accompagnement, mais aussi la perception de l'élément générateur du drame qui se jouait. Découverte indispensable, car tout drame a ses causes et nul ne peut aider si les difficultés d'un chemin ne sont pas aplanies.
Pour ce faire, nous intervenions auprès des personnes, administrations, organismes concernés ou compétents pour apporter une solution aux problèmes.

Sauver des corps est important mais insuffisant.
Lorsque les suicidants rescapés de la mort quittent un hôpital après avoir été - quelquefois durement - récupérés, ils se retrouvent face à leurs problèmes restés pendants durant le temps de leur hospitalisation. Comment alors recommencer à les affronter lorsqu'on se sent culpabilisé, dévalorisé par ce nouveau constat d'échec de sa vie : le ratage de sa propre mort !…
Il faut que le terrain soit aplani pour que les pas encore chancelants d'un être puissent le porter vers d'autres espoirs. S'il ne l'est pas, l'être écrasé par le poids trop lourd d'une vie qu'il ne peut plus assumer, se laissera de nouveau dominer par son désir de mort, mort qu'il concrétisera trop souvent avec les drogues que les ordonnances des médecins et psychiatres mettent en trop grand nombre à sa portée.

La captation de « SOS suicide » par l'association « Phénix » : procès…

« SOS suicide »
était le bout du chemin pour tant de désemparés, mais l'indélicatesse d'une association politisée [Phénix, à Paris], sans scrupule, présidée par un homme de… "pouvoir" -comme il se plaisait à l'affirmer- qui a pris indûment notre dénomination pour bénéficier de sa notoriété, m'a amenée, à cause de confusions préjudiciables à la souffrance, à devoir interrompre -la mort dans l'âme- cette action pourtant unique dans sa forme et sa valeur car au terme d'un procès inique, cette association accepta de ne plus utiliser notre nom, mais demanda au Tribunal, qui nous avait, en dépit des preuves de notoriété fournies, et d'un dépôt payant du nom de l'association à l'I.N.P.I. « dénié le monopole d'un sigle composé des noms communs "SOS" et "suicide" que nous n'avions pas inventés » (dixit le Président du Tribunal de Paris), [N.d.l.r. - Que dire de « SOS amitiés », « SOS Drogue », « SOS Médecins », « SOS psychiatrie », « SOS attentats » etc… etc… etc…] de reconnaître, en fonction justement de la valeur d'espoir que représentaient maintenant ces mots « SOS suicide » comme un vocable générique de toute action engagée face au suicide et à la souffrance. Ce qui revient à dire que cette dénomination, pouvant être utilisée par n'importe qui en y adjoignant un mot quelconque, nous aurions été obligés, notre notoriété étant telle que seul « SOS suicide » restait dans les mémoires, d'assumer la paternité de gestes qui auraient pu se faire dans une autre éthique que la nôtre, car la souffrance est un terrain de chasse accessible aux sectes, certes, mais aussi aux interventions vénales de thérapeutes qui, après la gratuité des premiers contacts, auraient pu rabattre ces désespérés vers des cabinets de groupe qui ne seraient intervenus que moyennant finances, en renouant avec le circuit lourd et dommageable des surcharges médicamenteuses ou des interventions psychiatriques…

Si l'on pouvait comprendre et se souvenir que le suicide est un problème d'Esprit et non de cerveau !…

 

 

 

     
SOS suicide…