• La spiritualité en France…
• Une installation difficile à Lourdes…
      
 - Insultes et rumeurs
• Ephata contre Ephphata…
      
 - Ephata, le livre 6 ans après…
       - 3615 Ephata
• Centre Nouveau pour la Renaissance du Spiritisme [C.N.R.S.]





 


marcelle olivério

sa vie… son œuvre

   

Mon équipe éparpillée, j'ai continué seule ce combat contre la mort volontaire car le souvenir de mon action étant resté dans les mémoires, on m'adresse sans cesse des désemparés et j'ai, en parallèle, pu me consacrer totalement à mon action spiritualiste dont j'ai élargi le cadre. Dans ce travail engagé pour réhabiliter et faire connaître la réalité d'un autre Plan, j'avais espéré recevoir l'appui des groupes spirites de France, mais j'ai dû me rendre à l'évidence : ces groupes préfèrent se limiter à leurs réunions ou conférences pratiquement toujours assorties de voyances publiques sur photos, objets et, plus loin, de consultations payantes par certains des médiums qui se produisent…

1981, mon Guide, l'Archange Raphaël, donnait déjà un message sur la spiritualité dont j'extrais ce passage :
« …L'œuvre est immense dans cette pauvre France qui aurait dû être de toute éternité le flambeau de la spiritualité et qui n'est, hélas aujourd'hui, que la lumière éblouissante des gestes factices, du vice, du stupre et de la honte…

Où est ta spiritualité, France ?…

Des êtres ont été crucifiés pour faire briller cette lumière puissante du spiritisme, crucifiés certes pas par des clous, sur une croix, en faisant couler du sang, mais crucifiés par des gestes, par des mots, par des condamnations, par des moqueries, par des sarcasmes et par l'injustice.
Sachez, amis, que d'autres le seront.

Spiritisme Christique… Union Spiritualiste… Chaînon… Centre… Cercle… tous se déclarent animés par « la flamme », par « la lumière » ; tous ou presque se réclament de Maîtres, puissants protecteurs !…

Ah ! amis, quelle tristesse, car où est la vérité ?… »

Et cette crucifixion annoncée en 1981, ne la vit-on pas un peu chaque jour dans une Société où, hélas, en France en particulier, convictions et démarches spiritualistes sont trop souvent assimilées à… "Secte" ? En oubliant trop souvent, comme le rappelle Alain Woodrow « qu'il faut manier l'anathème avec précaution, car on est toujours tenté de qualifier de déviance tout ce qui ne rentre pas dans sa petite orthodoxie personnelle, en oubliant que toute Église a commencé comme… secte et que toute secte tend à se désigner comme Église.
Objectivement, l'Église chrétienne n'est qu'une secte qui a réussi, grâce, en partie du reste, à l'utilisation, au cours de sa longue histoire mouvementée, de bien des pratiques que nous dénonçons tous aujourd'hui chez les sectes : conversions forcées, endoctrinement abusif, séquestration, intimidation allant jusqu'à la torture et l'assassinat, machination politique et recherche de gains personnels sous une couverture religieuse… »

Installation -difficile- à Lourdes…
Je l'ai moi-même vécu et la preuve m'en a été donnée lorsque par un hasard que je pourrais certainement appeler "volonté spirituelle" je me suis retrouvée, en 1989, domiciliée à Lourdes où l'installation ne s'est pas faite sans mal. Mais les messages qui s'étaient succédés au cours des deux années précédentes ne me l'avaient-ils pas annoncé ?…
Trois messages du Christ reçus en peu de temps, puis un message de Raphaël, tous m'annonçant difficultés, souffrances et, puis-je l'avouer, suscitant un peu de découragement, car est-il chose plus difficile que de se sentir impuissant à faire valoir vérité et valeur ?…
Est-il chose plus difficile que d'être confrontée à la mauvaise foi, aux mensonges et à la calomnie ?…

Témoignages de ces contacts de tendresse et de vérité avec les Esprits d'un Plan de lumière, témoignages de leur connaissance précise des événements inéluctables à venir, voici ces messages.

Je les livre in extenso à votre réflexion.

  8 décembre 1987
  1er janvier 1988
  17 avril 1988
  20 juillet 1988

Messages difficiles, certes, qui ne me laissaient aucune illusion sur le suivi des choses car trop habituée à la véracité de ces communications.

Il ne me restait plus qu'à me préparer à… l'affrontement en puisant ma force dans mes convictions et ma foi !…

En m'installant dans les Hautes-Pyrénées, je n'eus pas longtemps à attendre la confirmation de mes messages.
J'ai en effet eu à Lourdes un accueil d'autant plus difficile que l'Église catholique avait, en 1988, soit six ans après sa parution, repris le titre de mon livre « Ephphata » -en dépit bien sûr de toute protection littéraire- pour un livre de méditation assorti d'un missel, qui, dans la confusion des titres en dépit du "ph" habilement retiré dans le titre, avait semé la confusion sur un courant de pensées qui semble être devenu trop dérangeant car dispensateur de vérités et de spiritualité malheureusement trop occultées ou trop transformées par l'Église.
Ayant appris la prochaine parution de ce livre, j'avais, bien sûr, fait un référé pour demander qu'ils ne soient pas autorisés à utiliser le titre de mon livre car je pensais pouvoir faire valoir mes droits. Mon assignation en référé s'était évidemment soldée par un échec car le Tribunal avait décidé que le mot "Ephphata" -quelle que soit son orthographe- étant une parole du Christ, appartenait à l'Église et non à une laïque qu'aucun titre n'autorisait à parler de Dieu et en son nom.
J'avais été avertie par un message reçu de mon Guide en Août 1988 de ce qui se passerait ;
donc, pas de surprise…

Et rien ne s'est démenti dans le suivi du temps : insultes, lettres d'injures et de menaces signées par la Communauté du Lion de Judas, aujourd'hui rebaptisée « les Béatitudes » -association que l'Église considérait auparavant comme une secte et qu'elle a récupérée dans son sein-, intervention des prêtres, religieuses, jeunesses catholiques qui arrachaient mes affiches et les prospectus mis en place sur les voitures pour faire connaître mon action ;

attaques et insultes nombreuses et importantes, calomnieuses et diffamatoires sur minitel sur le serveur du "36I5 Ephata" serveur, je cite « Des baptisés pour les baptisés… » pour permettre le dialogue. Ce 3615 a vu le jour immédiatement après le procès d'Ephphata mais immédiatement également -comprenne qui pourra- après mes propres démarches téléphoniques pour mettre en place un serveur « 3615 Ephphata » qui, bien sûr, n'a pu pour cette raison, commencer à fonctionner.
Toutes ces interventions ne tendaient-elles pas, entre autres choses, à jeter l'anathème sur mon livre « Ephphata » qui a été trop souvent considéré par certains prêtres, religieux ou pèlerins comme, je cite « le livre de Satan », leur livre « Ephata » étant, seul, le livre de Dieu - je rappelle que de nombreux prêtres et de nombreux aumôniers ont en mains « Ephphata » qu'ils admirent et qu'ils l'ont offert et l'offrent encore à des êtres désemparés…

Campagne habilement menée dans une bassesse d'intention et d'expression qui m'attriste beaucoup. l'Église perd sa dignité et il est toujours navrant de faire un constat semblable surtout s'il est renforcé par celui aussi difficile de l'intolérance et de la mauvaise foi.

C'est pourquoi, en suivi de ces événements, j'ai décidé la mise en place d'un « audiphone » qui offre régulièrement 24/24 à l'attention des auditeurs, des textes de l'Au-delà sur les grands thèmes de notre vie avec l'espoir que chaque auditeur pourra, au cœur de sa propre méditation, au coeur de sa propre réflexion, en reconnaître et en apprécier la grandeur.
Puissent donc ces messages être, et continuer encore longtemps à être des ambassadeurs puissants pour infirmer par leur beauté lumineuse les affirmations calomnieuses et mensongères, pour rétablir la vérité sur la valeur d'une philosophie qui, à mon sens, représente les bases mêmes de… l'œcuménisme.

En parallèle, j'avais, dès 1977, créé un centre de méditation, de prières, de travail médiumnique qui nous permettait des réunions auxquelles assistaient des participants de nombreux points de France qui souhaitaient trouver enfin un travail spirituel sérieux -sans voyance- sur des bases solides : travail sur des textes qui peuvent apporter un éclairage nouveau sur le pourquoi des vies et aider les êtres à évoluer pour enfin se transcender ;
également travail réalisé pour développer les médiumnités débutantes ou déjà affirmées puis, à travers cette discipline, travail accompli -par cette pratique, je me rapproche, en fait, plus du travail fait au Brésil que du travail fait en France- dans l'aide aux Esprits -désincarnés ou incarnés- désemparés et dans la souffrance.
Travail important car, souvenons-nous que les Esprits purs désirent un canal pur. Plus le médium saura se remodeler, plus il aura de contacts avec des Esprits supérieurs, des Esprits de valeur, et plus ses messages sen ressentiront. Chaque fois qu'il travaillera, il sera l'interprète de ceux qui attendent pour s'exprimer.

 

Pour conclure, je me permets de dire simplement et en toute conscience, que mon destin est inscrit dans un cercle éternel, boucle immense qui lie indissolublement l'Infini et la Terre, et je garde l'espoir que ce cercle pourra l'enfermer dans un écrin de protection pour protéger la flamme que je voudrais continuer à porter longtemps et bien haut pour éclairer l'horizon des vies.

Rien n'empêchera ma volonté d'action et j'irai au bout de ce que je voudrais, en toute humilité croyez-le, appeler… mon chemin de "mission" en m'appuyant sur cette force que m'offrent sans cesse ce Plan spirituel, ces Esprits toujours présents ; et si j'ai pu transformer le désert des vies en un jardin plus beau, ma vie n'aura pas été inutile.


 

Pour connaître plus de détails de la vie de Marcelle olivério que par pudeur et humilité, elle a délibérément omis de détailler, nous vous invitons à prendre connaissance du tome 2 de « Spirite » : Visa pour l'Au-delà… dossier : les Centres spirites…