On ne subit pas l'avenir, on le fait.

Georges Bernanos

 

 

 

 

Quand le Ciel parle…

…le Ciel pleure

 

7 avril 1994

   
   

Des jours difficiles et douloureux vous attendent…
Mais souvenez-vous, enfants, que des mains se tendent pour aplanir tous vos chemins…
Regardez la plage, amis, le sable humide est doux sous les pas, et le bruit de la mer vient bercer votre avance.
Regardez !
Saurez-vous votre chance d'avoir enfin compris ?…
Des pas imprimés sur le sable puis… comme on efface la table des souvenirs et des ennuis… deux pas plus profondément enfoncés dans le sable car la charge est pesante sur des bras de Lumière.
Vous marchiez et je vous accompagnais… *
et parce qu'écrasés par la peine vous vous êtes arrêtés, têtes baissées, je vous ai serrés sur mon cœur et j'ai éprouvé le bonheur de sentir, contre ma poitrine, vos vies renaître.

 

 

 

Qu'il est doux le fardeau de ceux que l'on porte dans l'amour donné et offert !

   
 

Et même si la nuit arrive, si le soir décline, demain se lèvera, crépitant de lumière, et à la face de la Terre, nous offrirons notre pardon en y ajoutant le don de notre amour éternel.
Au sein de ces querelles nous vous bénissons, et nous vous accordons le pardon de ces moments de résistance où vous laissez passer la chance de recevoir notre don.

Allez, enfants très chers, et portez haut la bannière qui flottera sur votre Terre…
Les Ombres devront s'effacer car la vie peut recommencer sous les reflets de nos Lumières.
Dans un tourbillon de poussière, la crasse pourra être enlevée et malgré les difficultés, des êtres à genoux, tremblant sous notre courroux, inclineront bien vite la tête, et craignant qu'à jamais s'arrête le geste d'amour du Seigneur, ils crieront bientôt leur peur en appelant et en priant.
Alors, seront-ils triomphants ces êtres qui ont tant détruit, tant détruit et tant sali ?…

Retournez-vous, enfants très chers, et regardez loin derrière, la crasse que vous aurez laissée… la crasse, l'ombre et l'obscurité qui recouvraient vos cloaques.

Allons, venez !
Je vous emmène par des chemins difficiles découvrir le miracle de vies où l'Amour devient Eternité, et où il n'y a plus de soirs car le jour s'est fait espoir pour resplendir de sa Gloire…


archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle…

 

 

 

 


* Raphaël fait allusion ici, à un message contenu dans le livre « Ephphata ».
   le voici…

   
   

Ô vous, dont le cœur est trop lourd, vous que la tristesse écrase, vous qui désespérez, acceptez ce message d’amour pour y puiser le réconfort intense

Une femme un jour, rêvait qu’elle marchait sur la plage et que Dieu l’accompagnait…
Ils avançaient et elle voyait leurs pas s’imprimer sur le sable humide.

Dieu lui dit :
« Mon enfant, sache qu’à tout instant, j’ai été, suis et serai près de toi. »

Ils avançaient et elle parlait à Dieu de sa vie passée, de sa vie présente en égrenant les souvenirs douloureux, pesants, tristes ou joyeux et heureux, et elle se rendit compte tout à coup, presqu’effarée, que pendant ces périodes de joie qu’elle décrivait elle voyait quatre traces de pas enfoncées dans le sable, alors que dans ces périodes tristes où son cœur avait été déchiré, où elle avait souhaité la mort en demandant à Dieu de lui épargner cette souffrance, et où la révolte avait grondé dans son être, elle ne voyait plus que... deux pas.

- « Comment, Seigneur, dit-elle, ne m’avais-tu point dit que tu serais près de moi à tous les instants de ma vie ? »
- « Oui, enfant, répondit Dieu, je te l’ai dit, mais tu n’as point compris.
Vois-tu, enfant, dans ces périodes fastes de ta vie, j’étais près de toi, tu voyais quatre pas ;
mais sache, enfant, que dans ces instants trop lourds où ton être ne pouvait plus que se traîner dans la révolte et la souffrance,

je te portais... »

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata p. 247