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On ne subit pas l'avenir, on le fait.
Georges
Bernanos
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Quand
le Ciel parle
le
Ciel pleure
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7
avril 1994
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Des
jours difficiles et douloureux vous attendent
Mais souvenez-vous, enfants, que des mains se tendent pour
aplanir tous vos chemins
Regardez la plage, amis, le sable humide est doux sous les
pas, et le bruit de la mer vient bercer votre avance.
Regardez !
Saurez-vous votre chance d'avoir enfin compris ?
Des pas imprimés sur le sable puis
comme on
efface la table des souvenirs et des ennuis
deux pas
plus profondément enfoncés dans le sable car
la charge est pesante sur des bras de Lumière.
Vous marchiez et je vous accompagnais
*
et parce qu'écrasés par la peine vous vous
êtes arrêtés, têtes baissées,
je vous ai serrés sur mon cur et j'ai éprouvé
le bonheur de sentir, contre ma poitrine, vos vies renaître.
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Qu'il
est doux le fardeau de ceux que l'on porte dans l'amour
donné et offert !
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Et
même si la nuit arrive, si le soir décline,
demain se lèvera, crépitant de lumière,
et à la face de la Terre, nous offrirons notre pardon
en y ajoutant le don de notre amour éternel.
Au sein de ces querelles nous vous bénissons, et
nous vous accordons le pardon de ces moments de résistance
où vous laissez passer la chance de recevoir notre
don.
Allez,
enfants très chers, et portez haut la bannière
qui flottera sur votre Terre
Les Ombres devront s'effacer car la vie peut recommencer
sous les reflets de nos Lumières.
Dans un tourbillon de poussière, la crasse pourra
être enlevée et malgré les difficultés,
des êtres à genoux, tremblant sous notre courroux,
inclineront bien vite la tête, et craignant qu'à
jamais s'arrête le geste d'amour du Seigneur, ils
crieront bientôt leur peur en appelant et en priant.
Alors, seront-ils triomphants ces êtres qui ont tant
détruit, tant détruit et tant sali ?
Retournez-vous,
enfants très chers, et regardez loin derrière,
la crasse que vous aurez laissée
la crasse,
l'ombre et l'obscurité qui recouvraient vos cloaques.
Allons,
venez !
Je vous emmène par des chemins difficiles découvrir
le miracle de vies où l'Amour devient Eternité,
et où il n'y a plus de soirs car le jour s'est fait
espoir pour resplendir de sa Gloire
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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* Raphaël fait allusion ici,
à un message contenu dans le livre « Ephphata
».
le voici
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Ô
vous, dont le cur
est trop lourd, vous que la tristesse écrase, vous
qui désespérez, acceptez ce message damour
pour y puiser le réconfort intense
Une
femme un jour, rêvait quelle marchait sur la
plage et que Dieu laccompagnait
Ils avançaient et elle voyait leurs pas simprimer
sur le sable humide.
Dieu
lui dit :
« Mon enfant, sache quà tout instant,
jai été, suis et serai près de
toi. »
Ils
avançaient et elle parlait à Dieu de sa vie
passée, de sa vie présente en égrenant
les souvenirs douloureux, pesants, tristes ou joyeux et
heureux, et elle se rendit compte tout à coup, presqueffarée,
que pendant ces périodes de joie quelle décrivait
elle voyait quatre traces de pas enfoncées dans le
sable, alors que dans ces périodes tristes où
son cur avait été déchiré,
où elle avait souhaité la mort en demandant
à Dieu de lui épargner cette souffrance, et
où la révolte avait grondé dans son
être, elle ne voyait plus que... deux pas.
-
« Comment, Seigneur, dit-elle, ne mavais-tu
point dit que tu serais près de moi à tous
les instants de ma vie ? »
- « Oui, enfant, répondit Dieu, je te
lai dit, mais tu nas point compris.
Vois-tu, enfant, dans ces périodes fastes de ta vie,
jétais près de toi, tu voyais quatre
pas ;
mais sache, enfant, que dans ces instants trop lourds où
ton être ne pouvait plus que se traîner dans
la révolte et la souffrance,
je
te portais... »
Raphaël
Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata p. 247
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