|
|
Amis,
nous étions présents depuis ces premiers instants
où dans une communion étroite de pensées
et d'élans vous laissiez s'envoler, vers notre région
lointaine, une demande pour que vous soient apportés,
dans des vibrations d'amour, l'aide, le réconfort
et la lumière. Le propos n'était pas aujourd'hui
de communiquer longuement mais d'aider et de porter, et
pourtant il nous a fallu, tant la concentration était
intense, venir à vous qui confusément, attendiez
quelque chose, avec au cur une prière informulée
et pourtant puissante.
Les jours ont passé, lourds et souvent difficiles
après une confrontation douloureuse à des
événements qui auraient pu ne pas peser si
lourd sur ce plateau de la Lumière et des Ombres
si des curs humbles, si des êtres moins braqués,
moins orgueilleux avaient enfin accepté d'ouvrir
leurs âmes et leurs esprits à l'appel puissant
d'un autre Plan. Nous avons suivi, pas à pas, jour
après jour, heure après heure, vos pensées,
vos souffrances, vos questions ; nous avons analysé
vos doutes, nous avons tendu la main pour apaiser vos peines,
et nous avons souvent essuyé les larmes qui, avec
amertumes, coulaient sur des joues pâlies et brûlantes
d'une fièvre inhabituelle.
Nous savions, depuis tant de jours, depuis tant de mois,
qu'elle serait l'issue, et pourtant !
avec tout l'amour
que nous pouvions donner, nous avons essayé de briser
ce mur dressé entre la Lumière et des curs
noyés de brume. Nous avons, avec amour et patience,
essayé de nettoyer ces Esprits et ces êtres
; nous avons, avec tendresse et compréhension, essayé
de projeter d'autres vibrations pour purifier ces corps
baignant dans des vibrations négatives et sournoises.
Mais, vains, tous ces efforts ont été vains,
et vos tentatives humaines les ont ramenées à
la dimension d'un geste d'avilissement et de haine.
Nous avions mis une enfant en garde contre des gestes qu'elle
extériorisait jusqu'au-delà des murs de ce
Centre. Nous lui avions demandé de recomposer sa
vie dans plus de propreté et de pureté ; nous
l'avions mise en garde contre ce désir profond de
serrer dans ses mains les projecteurs puissants qu'elle
braquerait sur l'iniquité du Plan Spirituel et de
ses instruments et lui avions demandé de garder entre
ses mains la petite boîte d'allumettes où elle
aurait pu inlassablement puiser pour faire renaître
la flamme qui aurait pu éclairer ses pas. Nous lui
avions dit : « Attention ! attention, amie Renée,
car dans un pas de trop, avec un élan de trop, tu
tireras sur ce fil et tu le débrancheras, et tu seras
plongée dans les ténèbres obscures
»
Pourquoi tant de conseils donnés auxquels tu t'es
efforcée de rester sourde ?
Dans la révolte haineuse, tu rejetais nos paroles,
tu attendais de nous le mot "perverse" qui n'avait
pas été prononcé, mais hélas
! enfant, aujourd'hui nous nous devons de reprendre ce mot
que par une réaction de défi, tu as, dans
le geste d'attaque de celui qui veut forcer le barrage pour
ne pas être touché, dit tout haut ce qu'avec
désespoir, nous ne pouvions que constater.
Oui, enfant, perverse et lâche, tu l'es !
Qu'ont été tes gestes depuis ces instants
où dans la souffrance et dans l'amour, nous venions
t'appeler à plus de raison et à plus de propreté
? Qu'ont été tes quêtes ? Tu es allée
de porte en porte, d'ami en ami, de questions en questions
pour essayer de te faire offrir les confirmations qui apporteraient
le discrédit sur ces conseils et ces constatations
que nous nous devions de faire de toi
Dans l'hypocrisie du geste et de l'élan, avec une
mine de chien battu et un repentir apparent qui n'était
que de façade, avec une souffrance qui n'était
que de façade, avec un désespoir qui n'était
que masque parce que trop consciente au fond de toi de tes
éléments intérieurs bas vils et méprisants,
tu as essayé de jeter dans l'esprit d'amis qui pouvaient
s'ouvrir à d'autres contacts, des éléments
négatifs qui, dans la persuasion fielleuse, pouvaient
jeter l'anathème sur des êtres qui n'étaient
qu'instrument d'un Plan plus lumineux que celui dans lequel
tu gravites.
Où est ta sincérité ?
Où est ton repentir ?
Tu vas, avec des paroles qui voudront paraître humbles,
avouer que tu acceptes de revenir sur les bancs de l'école
comme l'enfant qui doit apprendre patiemment, lentement
et avec persévérance ; tu vas peut-être
même, poussée par les Ombres qui te manipulent
-et qui ne cesseront de te manipuler dans les jours à
venir- demander à d'autres amis de prendre en main
les destinées du Centre en te retranchant derrière
le fait qu'instruits par mes soins, tous peuvent agir, tous
peuvent remplacer, tous peuvent être efficaces, et
tu chercheras encore, ce faisant, non à prouver une
bonne foi qui n'existe pas, mais à apporter la preuve
que tu n'étais pas l'élément indocile
et orgueilleux, révolté et haineux que tant
d'êtres de Lumière, que tant d'êtres
qui commencent à s'ouvrir à la spiritualité
ont pu apercevoir devant leurs yeux effarés.
Nous avions dit à Marie-Madeleine : « Attention
amie très chère, à ces offrandes qui
ne seront point !
»
Ah, humains ! Pourquoi vouloir toujours, poussés
par l'orgueil, accéder au sommet des honneurs ?
Pourquoi cette amie lointaine qui aurait dû pourtant
s'ouvrir à des réalités plus puissantes,
est-elle en train de vaciller de la Lumière aux Ombres,
poussée par un orgueil qui lui faisait espérer
une place honorifique qu'elle briguait depuis fort longtemps
?
Pourquoi cette amie lointaine agit-elle ainsi ?
Lorsque sa main tendue appelait au secours, lorsque son
être profond bouleversé par des réalités
difficiles et ténébreuses, tremblant d'une
angoisse qu'entretenaient les Ombres chez elle, demandait
de l'aide, une main s'était tendue avec amour, bonté,
et même abnégation pour l'aider à chasser
de dessous son toit, ces Ombres meurtrières qui,
petit à petit, lançaient un filet qui de plus
en plus, de jour en jour, se resserrait sur tous ces êtres
vivants qui tremblaient en percevant ces présences
qu'ils ne pouvaient exprimer.
Pourquoi ce vouloir, amie Nelly ? Pourquoi ?
Médium, tu l'es certes, enfant ! Au cours d'une de
ces dernières séances, nous entendions tes
paroles, alors que tu disais à un ami débutant
dans sa médiumnité :
« Tu vois que même des médiums confirmés
peuvent avoir des problèmes
»
Qu'est-ce qu'un médium confirmé, amie
?
Est-ce un médium qui capte des messages ?
Est-ce un médium qui donne des messages ?
Est-ce un médium qui ne sait analyser un message
?
Ou est-ce un médium qui vibre de toutes ses fibres
profondes dans un élan puissant et universel,
un médium qui sait toujours ouvrir son cur
à la souffrance des êtres,
un médium qui sait tendre la main pour apaiser les
larmes et adoucir les douleurs intimes,
un médium qui, certes, recevra des messages, donnera
des messages, mais qui saura non seulement analyser les
messages, mais faire passer les messages !
Un médium est celui qui, en plus de ces qualités,
saura s'abstraire pour aider, et non pas ramener à
lui tous les éléments et ramener à
lui toutes les lumières.
Ton
attitude, amie Renée, a été trouble,
trouble et difficile !
Tu as combattu pour la Lumière, mais en donnant trop
souvent raison aux Ombres car, tu
louvoyais, amie,
et comme le rameur qui, une pagaie à la main, plonge
cette pagaie dans le courant, tantôt à bâbord,
tantôt à tribord, tu tendais la main pour apporter
un peu de ta chaleur au Plan de la Lumière brillante
qui te dominait, mais tu tendais aussi la main au Plan qui
était près de toi et
sous toi, des Ombres
épaisses pour essayer de faire miroiter un peu de
ta lueur.
Pourquoi, enfant, ne pas avoir, en toute conscience d'esprit,
opté pour une voie et une seule ?
J'ai dit un jour, amie :
« Attention, tu marches en ce moment sur deux fils
tendus au-dessus d'un gouffre profond, et tes pas qui se
hasardent lentement ne pourront, même en glissant
avec précaution, te conduire plus loin que le milieu
du gouffre et la chute sera inévitable
»
D'autres amis, près de toi, ont su prendre au fond
de leurs êtres la décision d'un chemin qui
allait les conduire vers la Lumière en les écartant
des Ombres.
Notre protection est sur vous tous, certes, mais, enfant,
pourras-tu nous en vouloir d'accorder une pensée
de plus, une pensée de tendresse à ces êtres
qui ont su, à partir de leurs éléments
intérieurs et d'éléments fournis, faire
le choix de leur voie en toute sincérité,
en toute propreté, en toute pureté ?
Tu disais :
« Je jure que Raphaël est un Esprit de Lumière
!
Je jure que Raphaël m'a aidée !
Je jure que je reconnais Raphaël comme un messager
du Plan Spirituel !
Je jure que je n'ai pu, au travers de mes contacts avec
lui, que recevoir des éléments positifs !
Je jure que je maintiendrai ma position devant tous ceux
qui me parleront !
»
L'as-tu fait, enfant ? L'as-tu fait ?
Le trouble était en toi
or, qu'est le trouble,
enfant, sinon le bouillonnement profond, d'abord imperceptible,
puis, plus fort et plus tumultueux d'une eau stagnante et
boueuse, trouble et noire, que le regard ne peut percer
comme l'élan ne peut pénétrer.
Il
est des tourbillons d'eau claire qui cascadent sur des cailloux,
qui coulent dans des gorges profondes et, bien que bouillonnants,
laissent apercevoir les graviers et les pierres qui tapissent
les fonds
et tout est limpide et tout est pur.
Mais il est des eaux limoneuses, il est des eaux jaunâtres
qui bouillonnent aussi, certes, qui roulent certes aussi
sur les cailloux et les galets qui tapissent une gorge profonde,
mais que le regard ne peut pénétrer, et l'écume
qui devrait danser sur ces flots est une écume jaune
et terreuse qui porte jusque vers les cieux, dans la projection
de mille gouttelettes fangeuses, l'insondable de l'épaisseur
de boues gluantes.
Comment est ta source, amie
cascadante et pure, limpide,
cristalline, ou furieuse, grondante et boueuse ?
Eloigne-toi de la berge glissante, éloigne-toi de
cette berge dangereuse !
Tu crois voir briller de l'autre côté des lumières
qui t'attirent et t'appellent, et ton inconscience te pousse
à te hasarder sur ce terrain glissant et mouvant
; et malgré les voix qui retentissent près
de toi et qui te crient : « Attention ! », tu
te crois assez forte pour braver les flots et tu te dis
que, par la puissance qui est en toi, tu pourras franchir
la distance qui te sépare de cette rive tentante
où des lumières factices t'attireront vers
un gouffre -le gouffre de ta désolation intérieure-
et tu seras déchirée.
Ne te laisse pas séduire par les eaux tourbillonnantes
et grondantes, va vers le petit ruisseau clair et limpide
qui murmure sagement entre deux berges fleuries. Là,
la ramure épaisse étend ses bras au-dessus
de l'eau et la lumière ne peut passer que difficilement
à travers l'épaisseur du feuillage, et l'ombre
est fraîche
Mais regarde ces quelques rais lumineux qui percent les
feuilles : semblables à des flèches d'or,
ils pénètrent l'ombre, et la lumière
est encore plus palpitante, plus douce, et si tu laisses
tes regards un moment fixés sur ces rayons si beaux,
il te semblera que les gouttes d'eau du ruisseau ont été
transportées autour de ces rayons, et que des gouttes
de lumière éclaboussent alentour pour retomber
comme des perles brillantes dans les coins les plus reculés
de l'ombre
Laisse-toi baigner de lumière, laisse ton front fiévreux
se rafraîchir à ce courant limpide et si, comme
nous le pensons, un jour vient où, après analyse
profonde, tu sens une nausée monter à tes
lèvres, un écurement envahir ton être,
alors, n'attends pas, cours vers cette eau limpide et murmurante,
plonge tes mains et, dans une coupe, porte à tes
lèvres cette eau, cette eau vive et fraîche
qui pourra te purifier et te nettoyer.
Bois à longs traits cette eau, enfant,
bois à longs traits cette eau bénie et poudrée
de lumière car tu boiras l'eau de la source de Vie
qui te gardera loin des portes de l'antichambre obscure
de la mort lente et douloureuse, et ton esprit enfin libéré
pourra aller vers un chemin montant qui te conduira plus
haut.
Tu as, une nuit, rêvé que tu allais vers une
église délabrée par un chemin de terre,
caillouteux et plein d'ornières, et tu étais
surprise de ne pas ressentir la souffrance d'un tel chemin.
L'église était en ruines et pourtant remplie
de monde
Quelques personnes méditaient près des vestiges
de l'autel devant lequel reposait le corps supplicié
d'une jeune fille près duquel se lamentaient une
femme et un homme qui hurlait ses remords. Il t'expliqua
qu'il avait séquestré et torturé cette
enfant et qu'il avait élevé cette église
à sa mémoire
Près de ce couple éploré, des gens
se pressaient et accusaient : « Elle fait des voyances
!
»
Ce rêve qui te semblait incohérent t'a bouleversée
car tu ne comprenais pas ; tu ne comprenais pas que ton
chemin, bien que chemin de terre, n'ait pas provoqué
de cahots douloureux
Pourquoi ne pas analyser que
nous essayons d'aplanir sous tes pieds les difficultés
de ce chemin que tu devais prendre ?
Tu ne comprenais pas le symbole de cette église détruite,
de ce père, de cette mère qui entouraient
cette enfant suppliciée.
Nous allons, amie, te l'expliquer : une jeune fille torturée
par son père, séquestrée par son père,
une jeune fille morte à cause de la souffrance, un
édifice élevé à sa mémoire,
n'est-ce pas là, enfants, le symbole de la vie spirituelle
crucifiée par ceux qui devaient l'honorer, et ces
Centres spirites que vous fréquentaient dans un élan
qui n'est que de surface, ne sont-ils pas les temples élevés
à cette enfant crucifiée, des temples qui
ne sont aujourd'hui que ruines et que désolation
et, si des êtres viennent en disant : « elle
fait des voyances
», accepte, enfant, de comprendre
le symbole, car il n'était parlé que de voyance
Et une fois encore, cette sagesse diffuse voulait apporter
un élément pour te faire comprendre que dans
un sanctuaire, il n'est point de voyances car il n'est que
prière et élévation ;
et ce père et cette mère qui rôdaient
étaient le symbole de ces êtres dont tu es,
amie, qui auraient dû aimer et respecter, et qui n'ont
point accompli leur devoir
Si je me suis, enfants, longuement exprimé sur cette
amie lointaine, je ne vous ai pas pour autant oubliés,
vous, amis très chers, qui dans la fidélité
constante, êtes là avec nous. Ne m'en veuillez
si je m'adresse tout de suite à ce jeune enfant qui
a été tiré d'un pas dangereux pour
être conduit en sécurité sur une berge
solide qui ne risquera pas de s'effondrer sous ses pas.
Nous suivons, enfant, tes efforts, ton cheminement intérieur,
tes élans, et nous savons tes espoirs. La puissance
de pensées amies t'entoure et depuis ces événements
douloureux, n'a cessé de faire autour de toi un écran
de protection afin que ta jeune médiumnité
-balbutiante et timide- n'ait point à souffrir de
ces ondes néfastes et négatives, et que tu
puisses, sans trop de souffrances, émerger de ce
cloaque.
Ton merci est vibrant, vibrant de sincérité
même si difficilement exprimé dans le contact.
Nous
aimerions vous voir, à travers l'épreuve,
fermer une porte sur les zones sombres où mille dangers
vous guettent, où mille dangers vous entourent et
où tant de mains vous tiennent. Mais assurez-vous
que la clef aura tourné à double tour dans
ces serrures qui ne doivent plus jamais s'ouvrir, et d'un
geste énergique, jetez loin de vous ces clés,
car il vous a été offert une autre clé
peut-être moins brillante, car l'autre vous semblait
lumineuse et dorée, l'autre brillait à vos
yeux émerveillés, de mille feux qui vous séduisaient
et vous fascinaient tandis que celle-ci est une pauvre clef
terne et mate
et ceux qui ne savent pas comprendre
qu'en la polissant elle pourra à son tour étinceler,
la jetteront très vite parce que dégoûtés
par ce contact rugueux.
Gardez-la dans vos mains fermées, cette clef qui
vous est offerte, gardez-la, et si vous essayez d'être
à l'écoute de vos sensations, vous sentirez
entre vos mains fermées, une chaleur intense, une
chaleur brûlante qui, pénétrant en vous,
vous portera d'une force puissante
et vous saurez
que cette clef est la clef qui pourra ouvrir la porte de
l'espoir sur un horizon de Lumière et d'Amour.
Laissez-vous imprégner, laissez-vous porter, et si
vous savez garder en vous la sensation de ce contact si
chaud, vous emporterez avec vous la réalité
d'un bagage d'amour où vous pourrez puiser l'essence
de vos jours et de vos vies.
Puissiez-vous ressentir, dans vos êtres, la chaleur
de l'offrande que nous vous destinons car notre protection
est sur vous, intense et puissante.
Ne crains point enfant, les interférences qui encore
se feront ; ne crains point, jeune ami, ces sensations difficiles
qui souvent viendront te troubler. Tu subis en ce moment
des épreuves qui t'apporteront un jour la réponse
à tes questions lointaines, et alors ton horizon
s'illuminera. Elève tes pensées et ton âme
et tu seras puissant pour triompher
N'abdiquez
pas, enfants, ce vouloir d'évolution ; ne craignez
point les pas que vous devrez faire ;
uvrez, enfants très chers, uvrez de toutes
vos forces, de toute votre âme, non comme uvrent
ces êtres qui veulent imposer un refus à des
décisions qu'ils ne pourront point empêcher
-car une évolution mondiale, voulue d'ailleurs, est
en train de se faire dans la souffrance de l'humanité-
mais uvrez patiemment, laborieusement, geste après
geste, élan après élan, car, si les
manifestations d'inertie sur les voies ferrées ne
peuvent paralyser l'évolution nucléaire, les
manifestations d'amour et l'expression de vérités
profondes et spirituelles pourront faire ouvrir les portes
secrètes qui sont fermées dans les tréfonds
des âmes.
Oui, enfants, uvrez ; oui, enfants, agissez. Les lumières
que l'on croit brillantes semblent tout à coup ternes
quand une porte s'ouvre sur une lumière venue du
lointain et qui apporte, dans une gerbe éblouissante
de clarté inattendue, une chaleur nouvelle ; et ces
lumières qui, jusqu'à ce jour, avaient paru
brillantes ne sont plus alors que des lueurs qui s'éloignent
et s'estompent
et vous ferez renaître dans cette
France perdue une nouvelle vie spirituelle parce que deux
mains -aidées d'autres mains- auront su, en puisant
dans la petite boîte d'allumettes, faire jaillir la
flamme qui pourra rallumer enfin le flambeau.
Un bien long message, enfants, donné encore aujourd'hui
dans une tristesse infinie car il nous est toujours douloureux
-bien que sondant le fonds des êtres, le fond des
âmes- de nous rendre compte que votre libre arbitre
souvent vous entraîne sur la voie facile des actes
sombres.
Mais que pouvons-nous ?
Le temps viendra, enfants, où dans la souffrance,
dans les larmes, le remords rongeant des curs troublés,
des êtres diront : « Mon Dieu, mon Dieu, qu'ai-je
fait ?
»
Priez, enfants très chers pour ces êtres perdus,
donnez-leur votre amour, donnez-leur leur chance par cette
offrande pure et sincère, mais ne vous laissez pas
atteindre en profondeur si vous sentez que ces offrandes
d'amour vous sont retournées dans un éclat
de boue.
Alors, en continuant à avoir une pensée amie,
secouez la poussière de vos pieds et allez vers ces
êtres qui silencieusement attendent sans savoir ce
qu'ils espèrent, parce que peut-être alors,
vous forcerez les Ténèbres et vous ferez naître
la Lumière.
Que cette lumière soit sur vous, enfants !
Laissez-la pénétrer vos curs où
Dieu restera, je le sais, toujours, comme je sais -comme
nous savons - que dans l'élan profond et sincère
de vos êtres, vous saurez dire :
« Gloire à Dieu !
»
archange
Raphaël
médium : marcelle olivério [message reçu
par incorporation]
|
|
|