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Dans
l'attente curieuse, émue et suppliante de vos âmes,
vous guettiez l'instant où la première manifestation
d'un autre Plan allait se faire. L'émoi intense était
dans vos êtres ; l'élan de vos âmes vous
portait à tendre les mains vers des lumières,
vers des paliers différents d'où pouvait venir
enfin la vérité tant attendue au milieu de
vos ténèbres.
Ah, enfants ! nous avons suivi les paroles d'encouragement
de notre médium, nous avons suivi en vous ce que
ces mots pouvaient provoquer de résonance et de vibrations
Longs ont été les jours où, marchant
pas à pas, désespérés et perdus
dans une obscurité qui vous semblait paralysante,
envahissante et glaciale, vous cherchiez
vous cherchiez
l'issue qui, de difficultés en bonheurs, allait vous
conduire vers la lumière brillante et la chaleur
réconfortante et éternelle.
Avant toutes choses, enfants, permettez-moi de m'adresser
à un ami qui a longtemps uvré de toute
la puissance de ses forces d'amour pour essayer de faire
renaître sur cette Terre, un espoir de vie et ouvrir
les âmes à d'autres clartés.
Tes souffrances, ami, ont été grandes -sont
encore grandes- et ton cur souvent lourd supporte
mal la déchirure profonde et les plaies que tu crois
ne jamais voir se fermer.
Non, ami, non ! Nos vibrations de force et d'amour t'entourent.
Ton uvre n'est pas un échec
ta volonté
puissante de vouloir faire bouger des masses inertes, désespérément
inertes, a su faire ouvrir des portes, et même si
elles n'ont fait que s'entrebâiller, sache, ami, qu'une
porte entrebâillée laissera toujours passer
la brise qui rafraîchit, la mélodie qui enchante,
le parfum qui enivre et la chaleur qui pénètre
Je m'attarde aujourd'hui près de toi car cette reprise
fait résonner dans ton être profond des échos
vibrants qui, pénétrant ton cur angoissé,
pourraient faire perler à tes yeux des larmes que
nous voulons effacer. Gonfle ton cur d'une force nouvelle.
Sache que les efforts vont se poursuivre, remis entre des
mains d'amour que nous souhaitons voir s'adoucir encore,
se purifier encore, se magnifier encore
Remets, ami,
ce fardeau dans ces mains qui devront recevoir cette offrande
spirituelle de deux Plans : le Plan humain aimant, et le
Plan spirituel qui bénit et protège
Le corps doit comme l'Esprit, arriver au repos un jour et
l'uvre est accomplie
J'ai dit à cette amie très chère qui
est notre instrument : « Le vieux capitaine a su faire
avancer le vaisseau à travers les tempêtes.
Ses cheveux ont blanchi et les embruns de la mer déchaînée
ont suffisamment fouetté son visage et son corps
»
Laisse alors, ami, ton lieutenant prendre son quart, prendre
la barre et affronter les tempêtes
Je voudrais, enfants, parler de choses que depuis longtemps
ont à cur ces Esprits qui vous entourent, qui
vous protègent, et qui sont là, présents.
Sachez que la multitude est là : Esprits brillants,
Esprits de Lumière, Esprits d'amour, Esprits souffrants
qui se pressent, Esprits moqueurs qui attendent l'occasion
de pénétrer des âmes que la recherche
intense d'une médiumnité, par des moyens puissants,
appelle
Non, enfants, non ; changez votre travail, bouleversez et
changez vos façons d'agir ; bouleversez, effacez,
recommencez, refaites, nous vous en supplions.
Il faut que la méditation intense soit là,
que l'élan puissant des âmes soit là !
Que peut un soldat isolé, le fusil à la main,
contre l'envahisseur ?
Pourra-t-il à lui seul défendre les frontières ?
Pourra-t-il à lui seul bloquer les tanks qui avancent
dans un grondement effroyable ?
Pourra-t-il arrêter la mitraille ?
Pourra-t-il bloquer les obus, renvoyer les avions, retourner
les bombes qui dans un fracas monstrueux, détruiront
les maisons et projetteront alentour des débris de
chairs et des flots de sang ?
Pourra-t-il apaiser les hurlements, éponger de ses
mains la sueur et le sang et aider ceux qui souffrent ?
Non, enfants ! Mais mettez l'armée puissante en face
de ces éléments déchaînés
et rageurs, opposez la puissance à la puissance,
l'union à la méchanceté, et vous serez
surpris parce que l'assaut sera bloqué, parce que
l'ennemi reculera et que vous, vous pourrez avancer. Sachez
qu'un pas gagné peut être suivi d'un autre
pas, et que de pas en pas vous pourrez franchir le chemin.
La mer, enfants, est là, puissante et merveilleuse,
son flux et son reflux bercent, et quand la tempête
se déchaîne, la masse imposante des flots tumultueux,
puissants, grondants, écrase, et vous tremblez, enfants,
vous tremblez
et l'angoisse serre vos âmes parce
que l'eau déferle, et si, bien sûr, les rayons
brûlants en emportent quelquefois, la masse reste
importante et imposante. Mais, isolez une goutte sur une
terre aride, qu'arrivera-t-il ? la terre boira, le soleil
absorbera, et la goutte d'eau disparaîtra ; et seul
le souvenir de ce geste sera présent.
Vous
êtes, enfants, comme les gouttes d'eau de la masse
; vous êtes, enfants, comme le soldat qui, l'angoisse
au cur, la peur au ventre, prie Dieu de l'épargner.
Pourquoi vos prières ne s'élèvent-elles
pas plus intenses et plus vibrantes, non des prières
psalmodiées dans un rite établi, mais des
prières venues du fond de l'âme qui, dans
un envol, porteraient à Dieu l'intensité de
vos espoirs et de votre attente, l'intensité de votre
besoin de sa présence, de son amour.
Ah, enfants ! que de travail à faire !
Priez davantage, enfants, priez davantage dans l'élan
profond de vos êtres, dans l'élan profond de
vos âmes. Ne laissez pas les paroles récitées
par une voix amie vous pénétrer d'abord, puis
vous bercer dans un sentiment euphorisant et agréable.
Participez à chaque mot de ces prières, et
lancez l'élan de vos êtres à chaque
mot prononcé. Ne vous contentez pas de dire :
« Oh ! merveille de Dieu !
» ; «
Merveille de messages !
» ; « Puissance
de mots que je n'aurais su dire
»
Oui, vous savez ; oui, vous pouvez
chacun avec ses
mots, chacun avec sa force ! Laissez parler vos curs.
Si vous ne dites que : « Mon Dieu, mon Dieu, regarde-moi
! mon Dieu, mon Dieu, aide-moi ! pense à ces êtres
qui souffrent
mon Dieu, pense à mes frères,
mon Dieu pense à l'Humanité, mon Dieu, étends
ta main sur ceux qui meurent, sur ceux qui, dans le désarroi
du corps et de l'âme ferment les yeux sur ces réalités
terrestres auxquelles ils s'accrochent parce que craintifs
et ignorants de ce qui les attend
» parce que
vous direz cela, enfants, parce que vous direz : « Seigneur !
»
en courbant la tête, l'humilité au cur,
alors vous aurez accompli l'uvre d'amour, l'uvre
qui sera bénie en retour par le message vibrant d'une
protection éternelle et lumineuse.
Votre travail dans ce Centre ne doit pas se dérouler
dans l'individualité d'une recherche au moment d'une
méditation des esprits. Que peut la force d'un seul
être dans les contacts si difficiles avec un Au-delà
que beaucoup sollicitent par un besoin de prouver une médiumnité
qui ne s'extériorisera et ne s'épanouira,
sachez-le, que par la volonté suprême de forces
puissantes qui, au-dessus de vous, dirigent vos pas et vos
actes.
Foin, enfants, de ces recherches individuelles d'une médiumnité
qui vous semble être l'apanage de l'être. Les
dons médiumniques sont en chacun de vous mais, amis
très chers, fonction, sachez-le, d'une évolution
spirituelle intense et puissante qui seule permettra les
contacts lumineux qui vous apporteront ces messages de vérité
que vous attendez, impatients et anxieux.
« Evolution spirituelle ! » direz-vous, «
mais mes actes peuvent m'amener à cette évolution
spirituelle !
» Comment pouvez-vous,
enfants, juger de l'évolution spirituelle de ces
êtres réincarnés qui près de
vous vivent et agissent ? Par leurs gestes, certes, par
leurs paroles, certes, mais en vérité je vous
le dis, comprenez que cette évolution qui vous semble
dans ces moments-là limitée à ce travail
que ce transit terrestre vous permet de faire, va chercher
ses racines plus loin, dans l'infini des temps, et l'évolution
spirituelle de chacun de vous n'est que la résultante
d'actions passées, de souffrances oubliées,
d'efforts, de travail que vous avez faits et dont vous avez
perdu conscience.
Difficile, ô combien difficile, enfants, de pouvoir
-pour certains d'entre vous- fermer la porte aux soucis
et aux désirs. Oui, videz vos curs, enfants
; laissez à ces portes le lourd fardeau pesant et
quelquefois avilissant de votre vie humaine.
Nettoyez vos âmes, nettoyez vos curs, nettoyez
vos pensées et vos corps. L'offrande d'amour et l'offrande
lumineuse ne peuvent se faire que dans un écrin pur
et beau.
Ne limitez pas vos efforts à ces séances.
Ne vous hâtez pas de retourner vers vos demeures une
fois la méditation terminée parce que des
obligations humaines vous attendent, parce que vous semblez
ne pouvoir échapper à ces obligations, parce
que vous vous trouvez des raisons valables de dire : «
Il est l'heure et je dois partir
»
Consacrez des heures au plan terrestre mais lorsque, enfants,
par des volontés conscientes, nées d'un élan
de vos êtres, vous aurez décidé d'aller
vers le Plan Spirituel, ne regardez plus vos montres, laissez
s'arrêter le temps, laissez passer le temps. Vous
êtes ici dans un monde hors du temps, dans une frange
impalpable où vous n'avez plus d'humains que les
corps qui patiemment sont là dans l'attente de vibrations
intenses de forces régénérantes. Ne
soyez plus qu'esprits, ne soyez plus qu'élans, ne
soyez plus que cerveaux pensants, analysants, agissants.
Vos
corps ne doivent plus avoir de poids, vos souffrances ne
doivent plus vous éprouver, vos drames ne doivent
plus vous déchirer.
Que d'êtres touchés ! et pourtant le moment
vient toujours où la cloison solide, épaisse,
inébranlable, inattaquable est là, et l'extériorisation
d'élans d'amour, de puissance curative, de réconfort,
de charité se fait.
Je sais qu'un travail intense conduit à ce stade,
mais vous pouvez, amis, avec vos faibles moyens, vous servir
des tremplins que nous vous offrons pour vous propulser
plus loin.
Bandez vos muscles, amis !
Regardez le chat : il va bondir, il plie ses pattes, il
se ramasse, il bouge, son il fixe le point qu'il désire
atteindre, et brusquement, dans une détente incroyable,
il bondit, il s'élève, et ses pattes retombent,
souplement, délicatement sur ce point convoité.
Comme lui, enfants, faites ces pas, faites ces gestes ;
vous pourrez alors recomposer.
Je ne voudrais pas, amie Renée, ne pas être
importun en sollicitant de toi un autre travail, en te donnant
d'autres directives que celles que tes élans profonds
te dictaient. Pardonne-nous de sembler imposer, mais permets
que nous te demandions de faire dans ce « Centre »
un travail profond, puissant, valable, un travail qui permettra
l'évolution des êtres et qui, peut-être,
ouvrira les portes sur des lumières nouvelles et
des horizons plus beaux
Demandez dans la concentration intense de pensées
et de cur que la communication soit donnée
à un seul d'entre vous afin, comme je l'expliquais
tout à l'heure, que la puissance des combattants
groupés, fasse autour de cet être qui uvrera,
l'écran de protection intense qui empêchera
les interférences et qui permettra à la Lumière
de resplendir et d'éclairer. Chacun pourra à
son tour, parce que vous l'aiderez dans la force intense
de la communion d'esprits, essayer de donner un message.
Combien est triste, amis, le spectacle de ces « Centres
» où l'on trouve des médiums possédant
des dons merveilleux, mais des médiums qui n'ayant
su chasser de leurs êtres ce fond d'orgueil qui les
fait juger d'une protection éternellement présente
et puissante, se retrouvent dans les mains d'Esprits puissants
et moqueurs qui, se parant de noms pompeux et vénérés,
semblent apporter la Parole et l'Eau vive.
Ah, enfants, que la tristesse est en nous ! Que d'avertissements
donnés par tant d'êtres et tant d'Esprits Guides
qui ont été repoussés dans la violence,
dans la réaction haineuse, dans le refus ! Et pourtant
les communications étaient là, antérieures,
données avec d'autres termes, d'autres mots, d'autres
phrases, avec d'autres élévations ; mais la
négation était là
En vérité je vous le dis, enfants, seul l'être,
seuls les êtres que l'humilité profonde habite,
peuvent agir.
Nettoyez vos âmes de ces fonds d'orgueil.
« J'essaie » allez-vous dire, « j'essaie
de ne pas être orgueilleux mais !
Suis-je
orgueilleux ?
» Mais, enfants, que
de formes d'orgueil !
Chassez de vous cette volonté
de vouloir toujours plus et mieux que ce qui vous est offert
comme dons. Ne recherchez pas toujours plus que ce que votre
actuelle médiumnité peut vous offrir. Ne tentez
pas des expériences pour faire ce que l'autre fait.
Chaque être agit avec son évolution, résultante
de sa ou de ses vies passées, de ses acquis antérieurs.
Ce que l'une faite, l'autre ne pourra le faire. Acceptez
ces médiumnités débutantes, balbutiantes,
même si elles ne semblent pas vous apporter ce que
vous attendiez, car sachez que le chemin de la spiritualité
est un long chemin difficile qu'il faut franchir pas à
pas, sans craindre de voir ses pieds se déchirer
aux aspérités et aux ronces du chemin.
Ne cherchez pas, enfants, la lumière des feux
de la rampe, ne recherchez que la Lumière du Ciel.
Ne recherchez pas l'écho de louanges auprès
de ceux qui sont près de vous : instruments,
vous n'êtes que des instruments.
Il est des médiums qui sans cesse remettent en
question et doutent, analysant les mots, les virgules, l'orthographe,
l'élan, le rythme, la beauté du terme, l'envolée
de la phrase
Ils analysent et cherchent ; ils doutent
et sans cesse, en eux, cette sensation de n'avoir été
qu'un instrument indigne est là. Peu pourtant sont
comme cela, car peu possèdent ce sentiment d'humilité
Gardez cependant en vous cet espoir vivant et vibrant :
tous vos efforts seront toujours couronnés de succès,
non pas des efforts qui tendent à prouver que vous
pouvez, mais des efforts qui font ce qu'ils doivent. Sachez
que jamais nul n'échappera à la médiumnité
qui lui est impartie et assignée, c'est pour cela
que je demande que l'on aide l'être qui travaillera
par une communion intense de pensées et d'élans.
Ne soyez pas surpris si quelquefois des interruptions intempestives
se font parce qu'un message venant de très loin devra
être donné. Ne cherchez pas toujours à
demander le nom de l'entité qui se présente
Au cours d'une réunion dans une ville lointaine de
l'est de la France [Nancy] où nous avions essayé
d'offrir la lumière de nos Plans à un groupe
bien flottant, la responsable de séance n'avait que
deux idées en tête : l'identité de l'Esprit
qui se présentait et l'identité spirituelle
du médium :
« Qui es-tu ? »
« Vous êtes, Humains, toujours à
la recherche d'un nom !
»
« Oui
»
« Il vous faut la matérialisation d'un
Esprit pour pouvoir pleinement accepter de le reconnaître.
»
« Non, je l'accepte mais je veux savoir qui
tu es. »
« Mon nom est Raphaël. »
« Oui, mais qui était Raphaël ?
»
« Raphaël
Dieu guérit
Peux-tu,
amie, accepter en toi ces vibrations de paix que du fond
de l'infini des temps, à travers moi, projette le
Tout Puissant ?
L'uvre de Dieu s'accomplit à travers l'espace
et le temps, à travers les êtres, à
travers les siècles. Je vous ai, enfants, aujourd'hui
conduit celle qui est ma voix, celle qui uvre par
notre volonté puissante pour que s'accomplisse ce
que nous attendons. L'Esprit qui s'est réincarné
en cet être dont j'utilise aujourd'hui les pouvoirs
matériellement corporels est un Esprit très
vieux qui, par les dédales obscurs et déchirants
d'épreuves cinglantes est arrivé à
la lumière parce qu'un regard de Jésus l'a
relevée. Ses cheveux étaient longs, amie,
et son cur immense, malgré ses péchés.
Elle a su, enfants, parfumer le Maître, elle a su,
enfants, laver les pieds du Maître, elle a su, enfants,
aimer le Maître, l'aimer d'un amour humain, d'un amour
divin, d'un amour éternel qui, à travers l'espace
et le temps, à travers les siècles, vibre
encore en ce cur noyé de paix, d'amour, de
tendresse, de charité et de pardon.
Elle a su, enfants, accepter sa souffrance, elle a lutté
en lui disant :
« Maître, ne les laisse pas te supplicier
Maître
Maître, je t'en prie, tu peux échapper
à leurs coups
Regarde, Maître, la foule
gronde et crie, et toi, tu ploies sous le poids de ta croix
Ô Maître ! ton visage
tes traits tirés
par la souffrance
ton visage
ton visage bouleversé
tes yeux qui nous supplient !
Oh ! ces crachats et ce sang qui maculent cette face chérie
!
Non !
Pourquoi faut-il que tu acceptes alors
que tu pourrais échapper à leurs coups
(pleurs de l'entité) Non
non
je t'en
supplie
non !
»
Il lui a été répondu :
« Ne pleure plus, Marie-Madeleine, mon royaume n'est
pas de ce monde
Je dois aller au bout de mon destin
de souffrance par la volonté de mon Père et
le poids de ma croix m'est léger parce que le sacrifice
n'aura pas été vain et que par-delà
le temps, par-delà les siècles, les Humains
comprendront et sauront
»
Voilà, enfants, ma réponse.
Tobie, du fond de sa nuit, savait que Dieu dans sa miséricorde
tendait vers lui une main secourable, et l'amertume,
le fiel de l'amertume qui un temps avait rongé son
âme, a reçu en offrande le fiel sorti des eaux
qui a fait renaître la source vivante de l'eau salutaire,
et bénie de larmes de joie.
Permettez, amis, qu'une fois encore mes mains se tendent
vers vous. Remplissez-les des fragments qui flottent encore
dans les profondeurs lointaines de vos êtres. Chargez-moi,
amis, de ce fardeau douloureux.
Faites, je vous en supplie, ce nettoyage en profondeur de
vos êtres puissants et éternellement vivants.
Libérez vos âmes dans un dernier sursaut de
volonté farouche.
Ne soyez plus qu'écrin velouté, qu'écrin
soyeux, qu'écrin nacré et pur, et alors, enfants,
dans un geste d'offrande infini et vibrant, nous y déposerons
la perle irisée et le diamant étincelant,
et vous serez, amis très chers, éblouis, car
vous saurez, alors que même le flambeau le plus brillant
semble terne près de la grandeur majestueuse de la
Lumière de Dieu qui est et devra toujours être
dans vos curs.
Que
les bénédictions de Celui qui sans cesse vous
porte, accompagnent vos heures
et alors, enfants,
imbibés de cette Lumière d'amour, imbibés
de cette Force transcendantale et vibrante, à votre
tour, vous pourrez, en baissant la tête et en ouvrant
vos curs, dire :
« Gloire à Dieu
»
Ne soyez donc pas curieux de faits élémentaires
ou terre à terre qui, vous le pensez, vous prouveront
que ce contact amorcé vous a apporté des éléments
de vérité, tangibles sur un plan humain. Certaines
entités -à travers certains médiums-
vous donneront ces éléments, mais d'aucuns
savent qu'en fonction justement de cette notion d'évolution
spirituelle, d'autres ne pourront que vous apporter des
messages de moralité et de spiritualité.
Plus le canal est pur et lumineux, plus les communications
sont intenses et vibrantes.
Plus les élans de l'être que nous choisissons
pour nous manifester sont purs, plus beaux seront les messages.
Abandonnez, enfants, cette curiosité de termes, je
vous en supplie, car, je vous en supplie
uvrez
davantage encore sur deux plans : sur votre plan personnel
et humain sans quoi rien ne peut être, et sur un plan
spirituel car, enfants, que de travail !
Ne vous contentez pas d'accepter des messages, ne vous contentez
pas de manifestations merveilleuses et puissantes qui apportent,
certes, le réconfort, qui apportent, certes, l'apaisement,
mais chassez de vos curs ces élans qui souvent
vous font refuser certaines évidences trop dures
à admettre.
Nous ne sommes pas, enfants, des éléments
de jugement et de blâme, mais que sommes-nous sinon
des messagers de conseil et de paix
Vous réfutez souvent les informations qu'une médiumnité
différente vous transmet pour une attention à
plus de circonspection, à plus d'analyse. Recomposez,
amis, et par ailleurs, nettoyez vos êtres de ces certitudes
qui, en vous, vibrantes, vous font accepter quelquefois
-trop souvent à notre gré- des évidences
qui ne sont en fait pas toujours des réalités
profondes.
Non, enfants, non
non
Plus d'humilité est encore nécessaire ; ouvrez
vos curs à cette humilité, à
l'acceptation de ces faits qu'au fond de vous, vous ne pouvez
-vous ne
voulez- considérer comme réels
; lorsqu'un flambeau brille, sa lumière étincelle
devant vos yeux mais ce flambeau est-il pour vous l'unique
flambeau ?
Mais, amis, combien de flambeaux s'allument,
combien de lumières s'éclairent ; combien
de portes s'ouvrent, mais sur quelles réalités,
sur quels horizons, sur quelles vérités ?
En vérité je vous le dis, analysez, analysez
encore ; disséquez, regardez, écoutez, repensez,
réécoutez, analysez encore et toujours ; cent
fois sur le métier remettez ces épures, braquez
cent fois, amis, les projecteurs de la vérité
sur ces éléments donnés et vous verrez
que rien ne résiste à la lumière des
vérités authentiques et merveilleuses qui
ne peuvent vous être données qu'au nom de Dieu
vivant et tout puissant, dans sa seule Vérité
et sa seule Lumière. Peut-être alors accepterez-vous
enfin de comprendre que seuls les mots exprimés,
la valeur des messages vous apporteront les éléments
d'appréciation du niveau de l'entité qui se
présente.
Alors, peu importe le nom, car des noms d'emprunt, des noms
respectables ou vénérés peuvent souvent
être les masques souriants posés sur les visages
grimaçants d'Esprits mauvais ou moqueurs.
Préférez le messager anonyme qui vous délivrera
dans la Lumière et la Vérité de Dieu,
un message d'amour dans un langage noble et digne, au messager
qui, paré d'un nom divin, ne pourra vous offrir que
bassesse, incohérence et trivialité
Repoussez
alors ces communications, et de refus en acceptation humble,
de censure définitive de telles manifestations, vous
arriverez à opposer le barrage puissant que seuls
les Esprits élevés pourront franchir pour
vous offrir cette Lumière qui éclairera vos
chemins.
Souvent des Esprits souffrants se présenteront à
vous
Savez-vous la souffrance de ces Esprits qui se
présenteront dans le désarroi de l'âme,
perdus dans des ténèbres obscures et lourdes,
déchirés, pleins de regrets, la rancur
aux lèvres et qui tendront les mains pour appeler
au secours.
Aidez
ces Esprits par un travail acharné. Ne vous contentez
pas de dire : « Prie !
» ne vous contentez
pas d'attendre une réponse disant :
« Qui dois-je prier ? Il n'y a pas de tabernacle,
il n'y a pas d'église, il n'y a pas de temple
»
Priez, aidez, enseignez, travaillez en faisant comprendre.
Mais pourquoi fermer vos âmes à ces souffrances
et vous contenter d'une phrase ?
Croyez-vous, enfants que l'Esprit qui vous dit : «
Je ne peux pas prier
On me tire
Je pars, au
revoir
» sera parti consolé ?
Un travail acharné, intense et long est nécessaire
pour qu'un Esprit souffrant puisse trouver un soulagement.
Nous avons un jour assisté au cours d'une réunion
d'un Centre parisien au dialogue avec un Esprit souffrant
qui se présentait dans une assemblée qui se
disait
spirituelle. Cet Esprit revivait les affres
de blessures effroyables car ses jambes broyées par
une mine ne pouvaient plus le porter. Il se présentait,
malhabile, embarrassé, traînant, comme on traîne
un boulet, son corps douloureux, cherchant en vain la main
qui se tendrait vers lui pour peut-être l'aider à
traîner ce corps. Il avançait cherchant appui,
ne pouvant plus parler tant la souffrance le déchirait
en disant :
« Cheu
veu
eu
eu
, oh
! cheu
veu
»
et l'assemblée, un instant figée, tout d'un
coup se mit à rire
à rire
Une
après l'autre, les personnes présentes laissaient
fuser un rire d'abord timide qui enflait, qui grandissait,
qui s'amplifiait, et les gens riaient, riaient, riaient
pendant que deux êtres perdus dans la salle, larmes
aux yeux, le cur gonflé d'amour, voulaient
tendre les mains vers cette souffrance, vers cet Esprit
qui, désespérément, essayait de tourner
ses pas pour aller vers cette Lumière qu'il voyait
rayonner dans cet angle obscur d'une salle pleine de rires,
et, désespérément, il tendait sa main
crispée en disant :
« Oh !
cheu
eu
eu
veu
eu
eu
cheu
eu
eu
veu
eu
eu
»
et le chef de Centre -oh ! que la tristesse est en nous-
disait :
« Allons, ami, que cherches-tu ?
On
vo
on vooooo
« Il cherche un veau » disait-on dans la salle,
et les rires, hélas, fusaient de plus belle dans
une assemblée qui pensait à une farce
Je vous ai cité ceci non pour vous dire que le rire
est en vous devant la souffrance, mais pour encore une fois
éclairer d'une lumière puissante les souffrances
de ces êtres qui ne peuvent rien sans l'aide des Esprits
de ceux qui, réincarnés aujourd'hui, connaîtront
un jour cet autre Plan, comme ils ne peuvent rien sans l'aide
de cet autre Plan.
Je dis ceci, mais je dois dire plus encore : que l'analyse
soit intense des messages donnés et reçus.
Ne vous contentez pas, enfants, d'une réunion où
des messages seront donnés. Faites d'autres réunions,
des réunions de travail profond où vous pourrez
reprendre, disséquer ces messages reçus ;
non seulement lire et écouter, non seulement vous
en laisser imprégner, mais discuter, faire état
de ce que vous pensez, faire état de ce que vous
ressentez, de ce que vous comprenez, car la compréhension
de l'un n'est pas la compréhension de l'autre, et
les réactions de l'un ne sont pas les réactions
de l'autre. Jetez en vrac tous ces sentiments qui naissent
à l'écoute de nos paroles ou à la lecture
de nos lignes, et si quelquefois, une retenue est là
qui vous bloque, une crainte de paraître ridicule
parce que quelque chose ne vous a pas suffisamment pénétrés,
chassez cela.
Quand l'amour est présent, seule la tendresse peut
répondre, seule la lumière peut être
offerte, car si un sentiment d'impatience ou de moquerie
naissait dans une quelconque âme, où serait
sa dignité,
où serait sa spiritualité ?
Car voilà, enfants, le sens de la spiritualité
:
donner, toujours
donner,
aimer, toujours
aimer,
aider, toujours
aider,
tendre la main,
ouvrir son cur, ouvrir sa porte, quel que soit le
moment, quel que soit le lieu.
Parlez, enfants, parlez. Ne dites pas : « Je ne peux
pas » ne dites pas : « Je mets la lumière
et la lumière sera
»
Non !
Vous allumez une bougie en pensant que sa flamme
grandissante pourra embraser l'incendie qui illuminera l'horizon,
mais, enfants, que faites-vous de ces souffles froids qui
éteignent ces flammes palpitantes et faibles ?
Semez, enfants, semez !
Semez quel que soit le terrain. Pourquoi choisir la terre
riche et noire pour semer le grain ? Semez partout, semez
dans les rochers, semez dans le désert, semez partout,
semez sur les sommets purs comme dans les fosses croupissantes.
Sachez qu'un grain peut pousser partout, qu'une pousse verte
peut sortir. Même si les grains pourrissent, qu'importe
!
laissez pourrir les grains car si un seul grain
germe, vous regarderez, émerveillés, poindre
et pousser une petite tige verte, et même si un instant
vous pensez qu'il ne peut s'agir que d'une herbe folle,
laissez-la croître, car l'herbe folle peut se transformer
en fleur merveilleuse, et si, amis, une seule fleur peut
être cueillie, elle pourra enivrer tant d'instants !
Alors, semez, enfants, parlez, ne craignez point les
moqueries, les sarcasmes, l'indifférence, les attitudes
ironiques des gens qui vous regardent avec un air qui souvent
paralyse. Laissez-les rire, laissez-les dire, et s'ils vous
jugent fous, remerciez le Ciel de cette folie délicieuse
et merveilleuse qui aura fait de vous des êtres à
part qui pourront aller lentement vers la lumière
que vous apercevez en ce moment et que vous ne pouvez encore
approcher.
Accrochez-vous aux aspérités du tunnel où
vous êtes, même si vous suffoquez, même
si l'air vous semble vicié. Si vous cherchez votre
souffle, cherchez-le, enfants, cherchez-le, car, puissant,
il viendra vers vous du fond de l'Infini, souffle rafraîchissant
et purifiant qui gonflera vos poumons d'un air si délicieux
que vous pourrez alors continuer, continuer encore et toujours
pour atteindre enfin cette lumière brillante.
Vous reposerez un jour vos pieds, amis, mais que de pas
encore à faire dans plus de simplicité, plus
d'acceptation, plus d'amour
Acceptez les messages comme ils sont donnés, et si
quelquefois un peu de rancur, un peu de révolte,
un peu de colère fait vibrer votre cur, j'espère,
amis, que dans le silence de vos jours, dans le silence
de votre moi profond, vous comprendrez que ces paroles vous
attendaient, et devaient vous être délivrées
et, très vite, la paix descendra en vous.
Il est encore un point que je me dois d'aborder, un point
qui souvent nous navre : c'est ce travail de voyance que
dans certains groupes, on pratique systématiquement.
Voyez-vous, enfants, des éléments de cette
valeur, des dons semblables, devraient être utilisés
dans des cas très précis. Certes, la voyance
apporte à certains des éléments qui,
pense-t-on, leur fera faire un pas vers une voie spirituelle.
Mais, analysez, amis. Combien ont suivi cette voie après
les voyances données ? Combien ont réformé
leurs vies ? Combien on transformé leurs êtres ?
Peu, en vérité je vous le dis, car l'élément
reçu n'apporte que la satisfaction personnelle et
prouve la force du médium, aussi, amis, utilisez
ces dons à des fins plus importantes. Utilisez ces
dons de voyance pour aider les gens à avancer, certes,
non pas en leur apportant un élément de preuve
et la satisfaction d'une curiosité profonde, mais
l'explication des causes qui éclairera leurs jours.
Faites ces voyances -si vos dons vous le permettent- sur
des vies passées, elles apporteront des éléments
de compréhension aux épreuves si douloureuses
et si lourdes d'une vie. Servez-vous de ces dons pour aider
ceux qui souffrent dans leurs chairs, car souvent, la relation
est là entre ces vies antérieures et la difformité
et les souffrances d'un corps et la difformité et
les souffrances d'une âme.
Servez-vous des dons pour cela. Agissez, aidez, allez au
devant des souffrances, tendez les mains plus encore, mais
ne vous contentez pas de gestes matériels, matériels,
oui, certes, mais qui ne doivent naître que de l'élan
spirituel de l'âme.
Souvenez-vous que la souffrance et la détresse espèrent
et attendent beaucoup. Soyez présents et agissants
; ne dites pas : « Je ne peux pas, ma vie est là,
je participe à une vie sociale, familiale, professionnelle
qui me bloque
»
Non, enfants, quel que soit l'âge,
quel que soit le lieu, quelle que soit la situation, vous
pouvez réserver des instants à la Terre et
des instants au Ciel. Ne pensez pas que ces deux chemins
soient des chemins parallèles derrière une
haie épaisse. Non, ces chemins se fondent, fusionnent,
et si quelquefois, ils semblent s'écarter, le moment
vient toujours où vous retrouverez le même
lit d'un ruisseau chantant pour rafraîchir vos pieds
dans le même cours d'eau.
Fusionnez vos élans et vos vies, ne laissez pas cette
ligne de démarcation entre ces deux Plans. Ne mettez
pas une barrière de barbelés entre un Plan
et l'autre, car, combien sauront se déchirer les
mains aux pointes de ce fer pour franchir le pas ?
Prenez l'habitude, au cours de vos réunions, de donner
des passes magnétiques. Prenez exemple sur ces êtres
lointains, sur ces amis Brésiliens, qui vivent avec
le Spiritisme comme on vit avec son corps. Dégagez
systématiquement par des passes les participants
à ces réunions, dégagez-les, nettoyez-les
de tous leurs soucis, de tous leurs problèmes, de
toutes leurs souffrances. Projetez sur eux les puissances
rayonnantes de la Lumière, de l'Amour, de la Protection
divines. Faites pénétrer dans ces corps la
pluie dorée, vibrante, crépitante de la lumière
de Dieu.
Si vous savez isoler votre esprit dans ces moments-là,
si vous savez recevoir en élevant vos pensées
et en ouvrant vos curs, vous sentirez une chaleur
puissante vous pénétrer, mille picotements
toucher votre être. Vous repartirez forts, puissants,
et même si vous ne pouvez dormir car le travail vous
appelle, même si vous devez vous dépenser au
cur de vos obligations, vous serez agissants, vous
vous sentirez légers, et sans comprendre vous direz
:
« Mais, mon Dieu, que s'est-il passé ?
J'étais las, j'étais triste et maintenant
mon corps est puissant, une chaleur s'irradie en moi, si
forte, si puissante, que mon cur bat, une allégresse
est en moi et je voudrais dire : ô mon Dieu, merci,
merci d'avoir tendu la main pour projeter sur moi cette
offrande
»
Désolé, amis, d'avoir offert à votre
attention un bien long message, désolé mais
heureux car je sais que mes paroles pourront laisser en
vous leur empreinte. N'ai-je pas dit : « Comme l'eau
laisse en coulant sur la terre son empreinte humide, nos
paroles pourraient laisser en vous leur empreinte vibrante
» Enfants, gardez cette empreinte, chérissez
cette empreinte, car, d'empreinte en empreinte, vous serez
modelés par des mains puissantes, les mains puissantes
et agissantes de ces êtres de Lumière qui ne
peuvent vous offrir que l'Amour et la Vérité.
Alors, quand, dans cet élan que nous espérons,
vous continuerez sur cette voie vers cet horizon que vous
souhaitez découvrir, quand vous commencerez à
entendre vibrer et résonner d'autres musiques, quand
vos yeux verront d'autres lumières, vous saurez que
ces efforts qui vous semblaient difficiles, terribles, impossibles
ont eu leur offrande, ont eu leur cadeau, car alors vous
saurez que Dieu sera dans vos curs comme Il l'avait
toujours été, mais vous l'aviez ignoré.
Pour terminer, je voudrais vous offrir un autre message
afin que vous puissiez emporter ces mots comme un bagage
d'amour et y puiser, aux instants où le cur
trop lourd, l'être trop écrasé se surprend
à désespérer, le réconfort intense
Une
femme, un jour rêvait qu'elle marchait sur la plage
et que Dieu l'accompagnait. Ils avançaient et elle
voyait leurs pas s'imprimer sur le sable humide.
Dieu lui dit :
« Mon enfant, sache qu'à tout instant,
j'ai été, suis et serai près de toi.
»
Ils avançaient, et elle parlait à Dieu de
sa vie passée, de sa vie présente en égrenant
les souvenirs douloureux, pesants, tristes ou
joyeux
et heureux, et elle se rendit compte, tout à coup,
presque effarée, que pendant ces périodes
de joie qu'elle décrivait, elle voyait quatre traces
de pas enfoncées dans le sable, alors que dans ces
périodes tristes où son cur avait été
déchiré, où elle avait souhaité
la mort en demandant à Dieu de lui épargner
cette souffrance et où la révolte avait grondé
dans son être, elle ne voyait plus que
deux
pas.
« Comment, Seigneur » dit-elle, «
ne m'avais-tu point dit que tu serais près de moi
à tous les instants de ma vie ? »
« Oui, enfant, » répondit Dieu,
« je te l'ai dit mais tu n'as point compris. Vois-tu,
enfant, dans ces périodes fastes de ta vie, j'étais
près de toi, tu voyais quatre pas ; mais sache, enfant,
que dans ces instants trop lourds où ton être
ne pouvait plus que se traîner dans la révolte
et la souffrance,
je te portais
»
Alors, amis très chers, sachant cela, acceptant Dieu
dans vos curs, toujours, vous pourrez dire, en levant
les yeux, en courbant la tête et en ouvrant vos curs
:
« Gloire à Dieu
»
Que nos bénédictions d'amour soient sur vous
tous, sur ces êtres présents, sur tous les
absents, sur les êtres connus ou inconnus.
Citez, certes, des noms lorsque vous priez, enfants, mais
ajoutez une pensée chaleureuse et profonde pour tous
ces frères et surs proches ou lointains qui
souffrent, qui doutent, qui ignorent.
Aidez, enfants, projetez sans cesse la pensée d'amour
car la pensée d'amour franchit l'espace et le temps
pour apporter le réconfort intense aux âmes
perdues
message
reçu de l'archange Raphaël
au Centre Spirite d'Hénin-Beaumont
médium : marcelle olivério
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