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J'ai
donc grandi en cohabitant avec toutes ces manifestations
mais sans en être personnellement perturbée,
et ce n'est que lorsque je me suis retrouvée à
l'université -puisque des études supérieures
m'ont amenée à passer plusieurs années
dans les murs de différentes facultés- que
j'ai pu, poussée que j'étais par une notion
que je ne pouvais exprimer de quête "religieuse"
ou spiritualiste, plonger dans les livres que les rayons
de la bibliothèque mettaient à ma disposition
; et j'ai commencé à comprendre certaines
choses, en particulier, les limites étriquées
de la perception humaine face aux dogmes et aux religions
car, bien que de famille catholique, je me sentais d'une
manière incompréhensible plus attirée
par la religion juive que je venais de découvrir
que par cette religion qui représentait vraiment
l'essence de ma famille.
Cette attirance pour la religion juive étudiée
après tant d'autres, à travers d'autres courants
de pensées, je devais en avoir l'explication bien
plus tard, lorsque, ma médiumnité m'ayant
été révélée, je pus découvrir
à travers mes différentes communications,
à travers les messages donnes par plusieurs Centres
spirites brésiliens, des remontées dans des
temps révolus, qu'elle était attachée
à une vie que j'avais vécue auprès
du Christ, vie qui était restée imprimée
dans la trame de mon chemin de destin et avait été
déterminante du rôle que je joue aujourd'hui.
J'appris en effet, en même temps que m'était
dévoilée l'identité de mon Guide :
l'Archange Raphaël, que j'avais été Marie-Madeleine.
Prosaïquement, je compris mieux alors les réactions
que j'avais, lorsque, spectatrice d'un film sur Jésus
et son époque, je réagissais spontanément
contre certains points de détail qui, je l'affirmais
haut et clair, n'étaient pas conformes à la
vérité
Il est inutile de dire que, dans ces moments, mon entourage
préférait s'abstenir de tous commentaires
!
Je compris mieux alors les images de cette époque
révolue qui sans cesse ressurgissaient en moi -surtout
lorsque Pâques arrivait- mettant en moi un trouble
et une souffrance immenses sans relation pourtant avec la
tristesse émanant du recueillement silencieux des
masses dans des églises tendues des draps sombres
d'un deuil toujours présent, d'un deuil éternel
J'avais en effet, chaque fois, dans ces jours, l'impression
de ressentir au plus profond de moi et de revivre les scènes
émouvantes et terribles de ces moments de drame et
de deuil, images précises d'un fondu enchaîné
qui m'assaillaient en me plongeant au cur d'une populace
excitée, dans l'obscurité d'heures où
des éléments déchaînés
semblaient vouloir détruire dans la violence d'une
douleur exacerbée
masse confuse d'éléments
faits de sensations insupportables jusqu'à l'horreur,
d'odeurs de corps en sueur, cette sueur de l'agonie qui
se mêle à celle fétide du sang
sensations terrifiantes du silence rempli d'épouvante
au constat de l'erreur, silence troublé par des cris,
des gémissements, puis
silence de la mort que mes yeux horrifiés contemplaient,
de la mort qu'impuissante j'assistais d'un amour immense
qui me ligotait au pilori de ce sacrifice
Fondu enchaîné
de visages horrifiés, de visages ruisselants de larmes,
avec sans cesse, en surimpression lancinante, la vision
d'un visage émacié, tiré par la souffrance
et emperlé de sang, et surtout, vision de deux yeux
bleus, infini d'un azur qui se voilait de mort dans l'horreur
de ce supplice, regard où s'éteignait un dernier
élan projeté d'amour
Sacrifice
supplice
élan projeté
d'amour
je devais avoir bien plus tard confirmation
de tous ces éléments dont un message que Raphaël
nous offrit en 1984 en un rappel à ces temps révolus
qui furent pour moi des temps de fusion avec un Plan d'Eternité
sous le regard duquel j'allais m'engager à être,
dans des temps lointains, cette "messagère d'amour"
qui continuerait à travers les siècles à
offrir apaisement et espoir
« 1984, les siècles se sont écoulés
et le temps a passé
Donnez-moi vos mains, amis, car aujourd'hui, emportés
sur l'aile de l'Amour et de la Lumière, je vais vous
faire remonter dans le temps pour revivre une scène
inconnue ou oubliée de tous et que vous allez contempler
et partager avec cet Etre de Lumière, avec cet Etre
d'Amour qui a su se pencher sur une Humanité pervertie
et perdue pour offrir le sacrifice de sa vie et de sa souffrance
pour que l'amour, un jour, puisse régner sur la Terre
et repousser la violence en chassant la haine.
L'avez-vous reconnu, enfants, cet Etre lumineux qui avance
sur le chemin vers la maison de Lazare où Il était
convié à un repas que l'on voulait d'amour
?
Regardez sa silhouette, enfants !
Sur la terre rouge et sèche, Il avance, et sa longue
robe de toile rude aux bords effrangés caresse la
terre et les pierres de ce chemin. Il avance sous le soleil
de plomb qui écrase toutes choses et ses yeux limpides
et purs se fixent sur cette maison qui, au loin, attend
la venue du Maître, toute vibrante d'impatience et
d'amour, toute vibrante d'une attente qu'Il ne décevra
pas. Il avance, cet Etre de Lumière tout nimbé,
auréolé de pureté et d'amour, et son
pas pressé le rapproche de cette maison où,
dans quelques instants, Il pénétrera et sera
accueilli par un Lazare troublé qui voudra le conduire
dans la salle de repos pour apaiser la souffrance et la
fatigue d'un chemin difficile.
Marthe est là, soucieuse, en tant que maîtresse
de maison, d'accueillir le Maître, veillant avec amour
et anxiété aux préparatifs de ce repas
qu'elle a composé avec tant d'amour, comme l'offrande
à Celui qu'elle sait être le Sauveur.
Elle s'approche du Maître assis et s'incline dans
un geste de respect devant sa silhouette de pureté
et de Lumière.
![](../images/jesus-a-bethanie.jpg)
Mais
pourquoi, enfants, le Maître ne tend-Il qu'une main
au-dessus de cette tête inclinée ?
Son regard se détourne
Que contemplent-ils ces yeux de pureté, joyaux limpides,
éclat d'un ciel éternellement brillant et
pur ?
Dans le fond de la salle, immobile, troublée, une
femme d'une beauté merveilleuse, statue de chair
aux formes sculpturales, la tête cachée dans
un foulard qui ne laisse apercevoir que la pureté
de traits qu'aucune mémoire ne pourra oublier
Immobile, figée, statue de chair, elle regarde et
son cur bondissant dans une poitrine brûlante
semble vouloir lancer vers Jésus le cri de son amour.
Comme ta sur est belle, Marthe ! dit Jésus.
Quel chemin d'évolution fait cette enfant,
amie !
Seule, au milieu de son drame, sortie de ses erreurs, elle
travaille intérieurement, inlassablement, à
se grandir et à devenir une autre. Son chemin est
difficile, chère Marthe, mais quel travail accompli
! Les jours ont passé et comme un voile de nuit semble
être tombé sur ces journées d'erreur
et de péché.
Approche, enfant !
Viens !
"
Maria de Magdala, figée, ne peut faire le pas demandé
et Jésus se lève et prend la main tremblante
et glacée pour amener à Lui celle qui tout
à coup, de femme, est devenue enfant ; et le Maître
se rassoit.
Marie-Madeleine se jette à ses pieds, et ses bras
enserrent les genoux du Maître et sa tête se
pose, et dans ce geste, le foulard qui recouvrait sa tête
se défait et la chevelure se répand -merveilleuse
chevelure- et le regard du Maître se pose sur cette
vague soyeuse et frémissante qui recouvre des épaules
et un visage incliné vers le sol.
Les lèvres de Marie-Madeleine se sont posées
sur ces genoux aimés
En un éclair, Marie-Madeleine
se rend compte que sa chevelure apparaît aux yeux
du Maître, et en un éclair, en une pensée,
elle souhaiterait posséder les ciseaux qui lui permettraient
de couper et de jeter aux pieds de cet Etre divin, le cadeau
merveilleux de ses cheveux de beauté.
Quelle est la pensée qui peut échapper à
Dieu ?
La pensée n'a pas fini de germer dans son esprit
troublé que Jésus pose sous son menton deux
doigts de douceur, et relevant le visage couvert de larmes,
dit :
Pourquoi, enfant, sacrifier ce cadeau qui t'a été
fait, même pour m'honorer ?
Lorsqu'une mère offre un bijou à une fille
aimée, doit-elle le retirer et l'offrir ou doit-elle
le porter constamment pour que le regard ravi de la mère
se pose sur ce bijou offert avec amour, et que son cur
bondisse de joie à la pensée qu'elle a pu
ravir une fille aimée ? Et cette fille, Marie, ne
doit-elle pas toujours exposer aux regards des autres ce
cadeau fait avec amour comme l'élan venu du fond
d'un cur attentif et aimant ?
Cette merveilleuse chevelure, enfant, je la bénis.
Sache, enfant, que ce chemin d'évolution que tu as
fait de tes ombres à ce jour te sera compté.
O Maître, Maître !
ô Seigneur
!
pourquoi donner ton amour à la prostituée
perdue que j'ai été ? (Marie-Madeleine pleure)
J'ai souillé mon corps, Seigneur, mais je voudrais
tant que tu saches que je n'étais pas vénale
et que je n'ai pas souillé mon corps dans le plaisir
des orgies et la recherche de quêtes.
Comme j'ai le regret de mes gestes, Seigneur ! et pourtant,
l'amour avait touché mon cur : j'ai aimé
un Romain, mais cet amour que j'ai porté à
Sentorius, Seigneur Jésus, n'était qu'un amour
chaste et pur car, où était sa beauté,
mon Dieu ? Si j'ai offert mon corps, si j'ai accepté
ses baisers sur mes lèvres et sur mon corps, c'est
parce que, Seigneur, j'ai recherché dans une étreinte
le bonheur sublime et l'expression définitive de
cet amour immense qui brûlait en mon âme, et
que je ne pouvais exprimer
et que je ne pouvais trouver.
Pourquoi, Seigneur, pourquoi me dire que tout ceci me sera
compté ? Je ne suis qu'une fille perdue et j'ai osé
baiser tes genoux et m'incliner devant toi, te serrer dans
mes bras
Pardonne-moi, Seigneur, de t'avoir souillé
!
Non, Marie-Madeleine, l'amour qui est dans cette tête
et dans ce cur, l'amour immense que tu me portes et
que tu n'oses exprimer est l'amour d'un cur pur, définitivement
pur.
D'aucuns diront, enfant, que tu as laissé une folie
pour une autre ! On te disait folle, petite Marie, folle
de rechercher dans les plaisirs d'amour quelque imagination
vénale, mais de ce jour, enfant, si cet amour immense
que tu me portes continue à s'exprimer, on te dira
que tu as abandonne une folie pour une autre plus grande
en aimant maintenant ce
justicier des masses.
Sache, enfant, que, sortie de ta fange, tu as monté
le chemin douloureux du calvaire qui, pas à pas,
te fait t'élever au-dessus de la masse pour accéder
à ces sphères de pureté où tu
resteras le symbole de l'Amour pur et désintéressé,
et ceux qui jusqu'alors te jetaient des pierres, s'inclineront
devant toi, car tu seras à travers le temps la consolatrice
et la messagère d'amour, ma
messagère
d'amour, car sache qu'à travers le temps,
tu seras à mes côtés dans ce royaume
de mon père qui deviendra le tien
Mais, Seigneur, où est ton royaume ?
Certains disent que tu es le roi des Juifs et que tu es
venu diviser pour régner. Comment moi, une prostituée
perdue et perverse, pourrai-je rester à tes côtés
et être une messagère d'amour et d'espoir ?
Seigneur, je ne suis pas digne de ce que tu me dis, je ne
suis pas digne de cette grâce que tu veux m'offrir
! Je ne suis pas digne d'être au pied de ton trône
mais, où est ton trône, Seigneur ?
Je voudrais tant savoir et tant comprendre !
Est-il sur Terre ?
Régneras-tu sur les Juifs
?
Où est ton trône, Seigneur ?
Ah ! enfant, où est mon trône ?
Comment est mon trône ?
S'il est, enfant très chère, des trônes
au bois précieux, enrichis de pierreries et d'or,
il est un trône plus modeste qui est le mien, et si
l'or et les pierres font étinceler des trônes
où s'asseyent des rois, sache, Marie-Madeleine, que
mon trône, lui, est fait de bois brut et qu'il sera
dressé au sommet d'une colline pour dominer le Monde,
et que sur ce trône, enfant très chère,
vivra une souffrance qui n'aura d'égal que le don,
et tu seras, enfant aimée, clouée à
ce trône par une douleur immense qui s'exprimera et
qui fera de toi l'aimée de mon cur.
Marie-Madeleine, fleur que j'ai cueillie dans la fange et
que j'ai élevée vers des sommets de bonheur
radieux, parce que tu as roulé de gouffre en gouffre
et que tu as su, dans un effort immense, t'élever
en t'appuyant sur une foi et un amour démesurés
que tu m'as si simplement offerts, tu seras, enfant, présente
à mes côtés dans tous les pas que je
ferai jusqu'au moment où j'ouvrirai la porte monumentale
qui me permettra de reprendre le chemin de la demeure de
mon Père.
Tes efforts ont été puissants et immenses,
enfant, mais, parce que dans une foi inébranlable,
ayant compris, ayant réfléchi, tu as couru
vers moi parce qu'une vieille femme perdue t'avait demandé
de lui prendre la main pour la conduire jusqu'à mon
chemin pour, tremblante et angoissée, toucher l'ourlet
de mon manteau dans l'attente d'une guérison qu'elle
souhaitait mais qu'elle n'osait espérer, parce que
tu as vu le miracle, enfant, tes yeux, tout à coup,
se sont ouverts à la réalité des choses
et tu as compris qu'il fallait arracher de ton cur
ces éléments de trouble, qu'il fallait laisser
derrière toi ta vie stagnante et qu'il fallait t'engager
avec, pour seul trésor, le trésor de ton âme
enfin récupérée, sur le chemin de l'humilité
et de l'espoir.
Parce que tu as vécu ceci, enfant, et parce que,
avec l'amour immense que je te porte j'ai tendu sept fois
la main vers toi pour t'arracher à ton gouffre, parce
que tu as compris enfin, enfant, et que tu as su serrer
cette main, accompagne-moi sur ce chemin de Lumière
et d'espoir, sur ce chemin qui te clouera aussi au pilori
de la souffrance, mais qui fera de toi la messagère
éternellement vivante et agissante de l'Amour, de
l'Espoir, et de la Vie.
Deux
mille ans ont passé, enfants, le Maître ne
marche plus en tunique rude et rêche sur les chemins
de soleil et de terre et par notre volonté, la messagère,
près de vous, dispense et dispense encore les conseils
et l'amour sans se lasser, sans écouter sa fatigue
et sa peine, et, comme le Maître l'avait prédit,
ce chemin d'amour qu'Il lui avait indiqué la cloue
au pilori de la souffrance et de la déception et
pourtant de
l'espoir.
Enfants qui m'écoutez, pourrez-vous, comme la pécheresse
merveilleuse et repentie, aller dans un élan fougueux
vous incliner devant le Maître, et poser sur ses genoux
votre front accablé dans un geste d'attente et de
prière, dans un geste d'espoir ?
Pourrez-vous, enfants, comme l'a fait Marie-Madeleine, prendre
le plat précieux, souvenir d'un amour perdu, pour
l'offrir à l'enfant affligé qui cherche et
espère un remède pour sa mère mourante
que le manque d'argent empêchera de guérir
?
Saurez-vous, comme Marie-Madeleine, offrir à cet
être perdu les figues fraîchement cueillies
posées dans ce plateau en demandant au Maître
:
Maître, ne le laisse pas vendre cette chèvre
au marché, c'est leur seul bien, je les connais ;
il veut la vendre pour soigner sa mère malade. Parce
que tu peux tout, Seigneur, charge ces figues que j'ai cueillies
de la puissance de ton fluide guérisseur pour que,
absorbées par cette pauvre femme, elles puissent
lui redonner vie.
Fais ce geste, Seigneur, je t'en supplie, afin qu'un peu
de toi puisse faire revivre ce corps et ces espoirs.
Et Jésus, enfants, ayant touché les figues,
offrit au garçon éperdu le plateau finement
ciselé, seul souvenir d'un amour immense et pur qui
tenait tant à cur à Marie en lui disant
:
Prends, enfant ; que ta mère mange ces figues.
Ramène cette chèvre dans ta maison puis, cours
au marché vendre ce plat d'argent qui te donnera
la somme nécessaire à votre vie.
Saurez-vous, enfants, tendre le plat ciselé dans
un geste définitif et sans regrets pour que renaisse
une vie ?
Puissiez-vous vous souvenir de ce voyage dans un passé
que vous avez oublié et que nous avons souhaité
vous faire redécouvrir en ce jour triste et sombre.
Si Marie-Madeleine a pu trouver le chemin de la Lumière,
bien sûr aimée de Jésus, bien sûr
aimant Jésus d'un amour humain, d'un amour spirituel
et éternel, vous qui commencez à découvrir
la réalité de cet Etre de Lumière et
son amour immense, pourrez, dans votre sphère, à
votre pas, à votre rythme, aller, puis courir pour
chercher les plats cisèles, les écuelles de
valeur, pour enfin un jour pouvoir les offrir sans regrets
aux désespérés qui attendent, pour
pouvoir les poser dans un geste d'amour dans ces mains qui
se tendent pour supplier en espérant recevoir une
offrande de compréhension et d'amour.
Temps il est temps, en vérité je vous le dis,
que ces élans d'amour jaillis du fond des temps,
puissent, à travers ce temps, être l'élément
moteur de vos vies dans des gestes de désintéressement
définitif et sans appel.
Combien de fois, enfants, notre main s'est-elle tendue pour
vous relever ? !
Comptons-nous les sept fois multipliées
par sept
multipliées par sept
multipliées
par
où nos mains attentives ont arrêté
le pas hésitant et l'être trébuchant
?
Puissiez-vous vous souvenir éternellement
du geste d'amour d'une Marie-Madeleine attentive à
faire offrir la vie en offrant les souvenirs de son cur.
Les temps ont passé et votre pauvre Terre évolue
à un rythme de drame, au son des sanglots de la détresse
et de la souffrance, au son des cris des êtres torturés
et mourants. Puissiez-vous à jamais, enfants, faire
renaître sur ce sol déjà rougi par trop
de vies déjà écoulées, ce sentiment
d'amour et d'espoir.
Paix et protection sur vous, enfants très chers !
Que la Lumière du Seigneur puisse à jamais
éclairer vos pas pour vous écarter de votre
chemin d'erreur, de noirceur et de mensonge ; et lorsque
la nuit enveloppera la Terre dans un voile douillet, au
creux de votre nuit, laissez s'envoler vers ce monde lointain
d'un temps révolu une pensée de reconnaissance
parce qu'un jour Jésus a pu vous offrir l'amour et
l'espoir.
Peux-tu,
ami très cher, laisser s'envoler vers ces sphères
où des Esprits émus et troublés attendent,
ces notes délicates qui enchantent leurs vies ?
Savez-vous la magie des notes qui s'envolent, enfants ?
Vous écoutez et vous croyez que seul, votre cur
attentif reçoit et garde et pourtant, tout près
de vous, invisibles, insoupçonnés, silencieux,
des millions d'êtres se penchent et attendent car,
dans ces notes qui s'envolent, passe un message d'amour
qui, dans une chaîne infinie, relie votre Terre à
notre Plan, boucle éternelle, boucle immense, qui
enserre et enferme dans le même cocon de tendresse
et de douceur, les Humains et le Ciel
A quel rythme, enfants, répondra votre cur,
ce cur toujours rempli d'un Dieu qui sans cesse y
vit, et sur quelles notes chanterez-vous sa Gloire ?
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